Maïa Hoti

Bonjour,

Voici « Pardonnez-moi » de Maïa Hoti. J’ai découvert un thriller psychologique très sombre et extrêmement dur. L’enquête est complexe, troublante et déroutante. Imaginez des fillettes à qui on a tondu les cheveux et dont les corps sont retrouvés sans vie. L’intrigue est bien ficelée et les rebondissements sont au rendez-vous. Le lecteur baigne dans une atmosphère glauque, dérangeante, peuplée de suspicions, manipulations, mensonges jusqu’au twist final fort diabolique. Voici un récit poignant, éprouvant, servi par une plume percutante et incisive qui dénonce des actes abjects et monstrueux encore trop souvent d’actualité. Un très bon thriller pour les amateurs du genre.

Voici mon retour de lecture sur Silence en cours… Veuillez patienter de Maïa Hoti.

Jeune caennaise pleine d’entrain, Claudia enchaîne les petits jobs et… les licenciements. La cause paraît futile : certains bruits du quotidien l’horripilent et sa spontanéité lui porte préjudice.

Comment supporter un collègue qui mâchouille son stylo ou renifle un écoulement nasal à longueur de journée ?

Désemparée, sa conseillère lui propose un nouvel emploi : animatrice dans un hôpital psychiatrique. Claudia y fait la connaissance d’Émile, un patient dont elle apprécie particulièrement la compagnie au sein de l’unité. Ce rapprochement restera-t-il si anodin ?

Parallèlement, la jeune femme est plongée au cœur d’une éprouvante investigation menée par Ninon, son amie journaliste. Les rues de Caen accusent de sordides meurtres dont le mode opératoire interpelle…

Silence en cours… Veuillez patienter est un très bon roman que j'ai adoré découvrir.

La plume de Maïa Hoti fait mouche, elle est percutante, va à l'essentiel et est très fluide.

Claudia est une jeune femme amusante, pleine d'entrain. Elle a tout pour elle mis à part un petit.. heu.. un gros problème : elle est misophone !

Miso.. quoi ?

Mais si voyons, vous en avez surement entendu parler, elle ne supporte pas les petits bruits du quotidien qui sont pour beaucoup d'entre nous anodins. Elle a l'impression qu'un petit machouillement, qu'un stylo qui tombe, qu'un papier qui se froisse.. font un bruit pas possible et l'inssuporte au plus haut point ! Alors, elle s'enerve.. un peu.. beaucoup.. avant d'exploser !!

Sa conseillère desespère de lui trouver un emploi où elle ne se fait pas virer rapidement alors elle lui propose en dernier recours un poste d'animatrice dans un hôpital psychiatrique.

Claudia va sympathiser avec un patient, des collègues. Elle n'écoute pas forcément que se rapprocher amicalement avec Emile n'est pas la meilleure des idées, va t'elle écouter ou foncer les yeux fermés ?

En parallèle des aventures de Claudia, nous suivons des meurtres sordides dans la ville de Caen.

Silence en cours… Veuillez patienter est un bon roman, original car il aborde un sujet mal connu : la misophonie. On en entend parler de plus en plus grâce aux réseaux sociaux sans pour autant avoir conscience de la souffrance que cela apporte au quotidien pour les personnes qui en sont atteintes.

J'ai adoré ma lecture, le coté thriller présent dans ce roman et là encore je suis ravie de la découverte.

Je vous invite à le découvrir et le note cinq étoiles :)

Dans la petite commune de Montmartin sur Mer, c'est l'effervescence. Les battues organisées depuis deux jours pour retrouver la petite Roxane, 9 ans, ne donnent rien.



Au petit matin suivant, Roxane est rejetée par la mer, morte, la tête rasée, violée, torturée.



Dans cette commune où il n'arrive jamais rien, l'adjudante Claire Vasseur et le lieutenant Thibault Guérard, de la brigade criminelle n'ont pas de piste sérieuse.



Lorsque la petite Elodie disparait à son tour, l'enquête s'oriente vers la classe de cours élémentaire dans laquelle les deux fillettes étaient scolarisées.



Vasseur et Guérard s'intéressent à l'amie commune de Roxane et Elodie : Lola, qui semble tenir le choc malgré la disparition de ses deux camarades et malgré le détachement dont fait preuve sa mère, qui la laisse aller seule à l'école alors qu'un prédateur rode.



Après la troisième disparition d'une fillette de la même classe, Lola est certainement de plus en plus en danger.



A mon avis :

Ce roman démarre par un avertissement au lecteur, car il comporte "des scènes susceptibles de heurter sa sensibilité et de réactiver des souffrances émotionnelles". "Pour public averti" donc !



Est-il vraiment si dur ?

Non, pas vraiment. Les situations sont évidemment difficiles et abjectes, mais leur description manque à mon sens de profondeur. Il soufre d'une faiblesse sur les détails, qui permettraient de se faire une idée plus précise des situations et de leur noirceur, même si elles sont déjà glauques.

Cela aurait sans doute l'avantage de plonger le lecteur dans les tréfonds de l'horreur.

Mais il faudra donc rester en surface, même si avec de l'imagination on pourrait être "heurté" certes, mais c'est tout. Peut-être suis-je "un public averti" aussi ?



En dehors de cet aspect, qui prend tout de même une bonne part de ce roman, l'intrigue manque un peu d'originalité et de surprises, mais reste intéressante.

Elle est parfois surprenante de simplicité et pose quand même la question de la compétence des enquêteurs, mais néanmoins, certaines situations trouvent une explication plus plausible vers la fin du récit.



Il faut aussi signaler le twist final qui, s'il n'est pas complètement original, reste surprenant.



Au global donc, c'est un livre intéressant à lire et parfois poisseux, mais qui reste en dessous de ce qui est pour moi le roman noir de référence : le Manufacturier de Mattias Köping.



Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :

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Avant tout, j'avais eu un coup de cœur visuel pour cette couverture. Je me sens également chanceuse d'avoir pu rencontrer Maïa Hoti lors d'un salon du livre en Normandie. Elle aura su me convaincre de découvrir la Misophonie.



J'ai adoré ce livre. J'ai été plongé dedant du début à la fin. Même si le chemin n'a pas forcément pris le cours que je m'étais imaginée, je n'ai aucun regret, c'est un très bon roman.



Ce livre est avant tout un thriller. Une histoire de meurtres à élucider. Et il y'a cette pathologie, la misophonie, sous toutes ses formes, plus ou moins intenses, que l'on découvre, que l'on comprends ( cette particularité ne supportant pas les petits bruits tels que les machouillements, reniflements, etc...) . Au milieu de tout ça, on a aussi une petite histoire d'amour qui donne un peu de légèreté au milieu de tous ces meurtres. L'histoire est attrayante, les chapitres s'enchaînent et le final est surprenant.

Qui n'a jamais été dérangé par une personne qui mâche trop fort, une fourchette sur une assiette, un reniflement persistant ? Dans ce thriller, l'autrice aborde le thème de la misophonie et si vous avez déjà ressenti, rien qu'une seule fois les désagréments évoqués, vous pourrez imaginer à quel point la vie des misophones doit être difficile par moments. Moi-même, je ne le suis pas mais j'ai un seuil de tolérance face à certains bruits bien moins élevé que mon entourage. Je comprends alors la colère ressentie et l'incompréhension d'autrui.



Depuis quelques années, Claudia enchaîne les petits boulots au grand désespoir de sa conseillère Pôle emploi étant donné qu'elle se fait licencier à chaque fois. Au bout de quelques mois voire quelques jours et toujours pour une raison étonnante et qu'on pourrait même qualifier d'amusante au premier abord. La tête dans la tasse de café pour un client qui mâche sa tartine trop bruyamment ou un vol de stylos pour un collègue qui passe son temps à les mâchouiller. Heureusement, tout n'est pas perdu pour elle puisqu'elle trouve un emploi d’animatrice dans un hôpital psychiatrique et y fait la connaissance d'un patient avec qui elle tisse des liens. Ont-il un point commun pour casser un peu cette barrière patient/soignant ?



La misophonie est un syndrome que je n'avais jamais abordé en lecture et le fait de la retrouver dans un thriller lui confère une importance dont on se souvient. Cela donne un roman (sur)prenant, et même si on devine assez facilement qui est le (ou la) meurtrier(e), on tourne les pages rapidement à la recherche d'une explication. Juste une petite incompréhension pour ma part concernant une réaction de Claudia suite à un événement mais cela n'a pas entaché mon plaisir de lecture. Laissez-vous tenter par ce thriller mais ne faites pas trop de bruit, écoutez plutôt, ce sera plus sage.

📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜

Tout d'abord merci à Maïa pour sa confiance en me proposant son roman en Service Presse et pour sa superbe dédicace 😘



🙉Maïa nous entraine dans un monde pas de silence mais de bruits et de bruits qui dérangent, qui peuvent vite transformer votre vie en cauchemars.

Les personnes qui ne supportent aucun bruit sont atteints de misophonie. Vous connaissez ce mot ?

Alors moi je ne connaissais pas mais étant hypersensible sans être à ce point là atteinte, quoique.... je comprends mieux maintenant...



Claudia, notre personnage principale, est atteinte de ce syndrome. Difficile pour elle la vie de tout les jours avec les bruits qui accompagnent ses pas, ses boulots, ses sorties. Tout peut basculer d'une seconde à l'autre.

Quand elle trouve un nouveau travail, au plus près de différents malades, elle se donne pour but de pouvoir tenir plus que quelques jours.

Et elle tisse des liens avec un patient pendant qu'à l'extérieur des meurtres sont commis....



J'ai totalement adhéré à cette histoire, l'auteure a su me captiver. L'intrigue se déroule au fil des pages, et j'ai mené mon enquête en parallèle. J'avais plus ou moins deviné le nom du meurtrier mais jusqu'à la fin j'ai eu des doutes. Ponctuée de rebondissements, cette lecture m'a tenu en alerte à chaque chapitre.



Je fus une belle découverte, un thriller angoissant, déroutant et qui permet de découvrir la misophonie.



❤️Et regardez cette magnifique couverture!!! ❤️

🙉Procurez-vous ce roman : vous allez passer un bon moment avec Claudia, Emile, Ninon et les autres.... Et les bruits.... PLOUF ! POF ! SPLOUF ! SPLAF ! GLOUP ! BING ! CRAC ! CRAAAC ! KRAAAK ! CRASH ! BANG ! 🙉

Un roman noir très psychologique pour lequel il m'a fallu un peu de temps pour arriver à le digérer.



Oui, l'autrice n'épargne pas ses lecteurs de par l'aspect de certains détails pouvant être choquants.

"Âme sensible s'abstenir" d'ailleurs vous êtes prévenus dès la première page.



C'est ce qui fait la force de la plume de Maïa en prenant le risque d'aborder un sujet épineux, foudroyant, très malaisant.

Je retrouve l'écriture de caractère, efficace de l'autrice qui m'avait t'en plus, avec une nette évolution par rapport à son précédent roman.

Elle n'hésite pas cette fois-ci à renverser certaines barrières.



Un style prégnant qui nous secoue avec vivacité de par les évènements qui vont se jouer au sein d'une famille aux comportements dysfonctionnels, des déviations de certains actes aux pratiques pernicieuses.

Il est ici question d'actes sur l'emprise et de l'influence face à l'innocence et l'insouciance.

De par le biais de la manipulation psychologique d'une personne titanesque que vous allez haïr.

Du contrôle à la perversion narcissique aux menaces sur autrui qui ne laisse malheureusement aucune échappatoire.



Entre disparitions et découvertes macabres vous allez être bousculé autour d'une enquête alarmante, épouvantable qui va vous déconcerter jusqu'à la toute dernière page avec un final remarquable.

Pour vous poser la question... Seriez-vous pardonner ?

Dans un petit village de Normandie, Roxane, 9 ans, disparaît sur le chemin de l’école.



Fugue ? Enlèvement ?



La réponse ne va pas tarder …



Un corps de fillette est retrouvé sur la plage, le crâne rasé.



Le petit bourg normand secoué par cette mort affreuse va subir une seconde disparition.



Une autre fillette.



C’est certain, un prédateur rôde dans le village.



Ahlala mes petits lecteurs, si vous aimez les thrillers avec disparitions d’enfants … sautez dessus !



Enfin … avec ⚠ public averti !



@maiahotiautrice ne te ménage pas et certaines scènes sont très très ( très !) dures à lire.

( allez respire un grand coup, pose ton bouquin 5 minutes et sors un peu dehors )



Terriblement addictif avec cette enquête menée par des flics attachants.



C’est une lecture qui marque … qui remue … Quand tu penses en avoir terminé … hop l’autrice te donne un bon coup derrière les oreilles avec une révélation fracassante et son lot de frissons.



Et alors cette fin …

Je te parle de cette fin machiavélique ?!



Non



Je te laisse découvrir 😈

Le commentaire de Carole :

Claudia, âgée de 23 ans, n'a jamais conservé un emploi plus de 3 ou 4 mois, son intolérance envers ses collègues de travail est inacceptable. Que ce soit une personne qui mâchouille son crayon ou une autre qui ferme la porte du micro-ondes trop fort pour Claudia, cela devient trop difficile à supporter. Sa conseillère en recherche d'emploi est désespérée quand elle la voit quémander un nouveau travail pour la ixième fois. Cette fois-ci, elle va la diriger complètement dans une autre direction et lui mentionner d’essayer de ne pas se faire renvoyer avant six mois. Claudia est surprise de voir que ce nouveau défi est dans un hôpital spécialisé dans le traitement de troubles psychiatriques. Son amie Ninon, qui est journaliste, voit tout de suite une opportunité à des renseignements exclusifs malgré le fait que celle-ci soit très occupée par une vague de meurtres qui sévit dans la ville. Le mystère qui entoure cette enquête est qu’aucune empreinte digitale n’est apparente. Tandis que Claudia tente de s’adapter à son nouveau travail, elle cherche à établir un lien de confiance avec Émile, un résident obscur et indéchiffrable. Claudia ne reste pas de marbre lorsque Wyatt, le fils d’Émile, rend visite à son père. Elle se pose la question si avoir une liaison avec le fils d’un tueur psychotique est accepté par le code de déontologie. Installer vous bien confortablement dans votre fauteuil, car vous ne pourrez déposer ce livre qu’à la dernière page. Le rythme est constant, l’écriture est fluide et le thème est original. J'ai adoré les personnages d'Émile, Claudia et Wyatt. Émile est attachant malgré sa différence, Claudia qui s’offusque au moindre bruit est intrigante sans oublier Wyatt qui manipule bien sa vie et celle des autres. Mon seul regret, j'aurais voulu une fin différente, pour ma part, elle a été prévisible et pourtant, je souhaitais vraiment autre chose.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Vous cherchez un livre fleur bleue ? un livre plein d’amour tendre et de mots tous doux ? Alors passez votre chemin, car ici c’est l’amour vache !!! On se déchire (au sens propre et au sens figuré), on se venge, on se hait…

Parce que l’amour n’est pas que beauté et volupté….

Ces nouvelles vous feront voir la vie en noire… ou en rouge sang… Il faut être bien accroché car beaucoup de ces nouvelles sont très détaillées dans l’horreur et j’avoue que cela faisait un moment que je n’avais pas lu ce type d’écriture crue, c’est surprenant !!!

Petit démarrage en douceur pour ensuite être plongés dans l’horreur… On ne peut pas reprocher à ces auteurs sang cœur de ne pas avoir d’imagination ! Vous l’aurez compris, ce recueil de nouvelles est à destination d’un public (très) averti. L’avantage des nouvelles, vous pouvez les enchaîner ou les picorer de ci de là.

Si vous voulez boycotter la Saint Valentin commerciale ou que vous aimez l’écriture crue (et la viande crue), foncez, vous ne serez pas déçu ! Il y en a pour tous les goûts par toutes ces plumes, …. A l’encre de sang.

Maïa Hoti nous plonge dans le quotidien de Claudia, une jeune caennaise qui peine à garder un job et à avoir une vie stable. En désespoir de cause, sa conseillère en emploi la fait embaucher dans une unité psychiatrique. Auprès de sa tutrice, Sophie, elle apprendra à faire face et à connaître ces hommes abîmés par la vie, enfermés dans son service. Parmi eux se trouve Émile. Il dénote dans toute cette agitation désorganisée et bruyante par son calme et ses manières posées. Entre Claudia et Émile, un lien unique se crée. Même le fils de ce dernier n’est pas indifférent à Claudia. En parallèle, Caen est secouée par une vague de meurtres sans suspects, sans preuve ni empreintes. L’étau se resserre autour de Claudia et d’Émile, les obsédant et les tourmentant, tel un bruit assourdissant.



Les personnages sont le principal atout de ce roman, selon moi. Extrêmement bien construits, avec une psychologie approfondie et développée, je m’y suis de suite attachée. Que ce soit à Claudia, qui tente de se faire une place dans ce monde, Émile, le fou pas si fou que cela, Wyatt, le séduisant fils de ce dernier, ou encore Sophie, Roger et tous les autres membres du personnel du centre psychiatrique. Tous apportent quelque chose au récit et sont liés, d’une manière ou d’une autre, par un mal encore méconnu : la misophonie.



Késako ? Littéralement, c’est la « haine du son »… surtout ceux produits par les autres. Vous savez, ces bruits de bouche à table, ces claquements de langues à chaque début de phrase, ces croustillements de chips, ces clac-clac-clac du stylo quatre couleurs ou encore ces reniflages intempestifs à tout bout de champ ! Oui, je suis sûre que vous voyez de quoi je parle. Alors, imaginez ces sons amplifiés puissance mille pour la personne misophone. De quoi énerver encore plus, non ? Cette sensibilité sélective à certains sons est encore peu connue du grand public et c’est une pathologie assez handicapante, quand on y pense. C’est de cela que parle le roman de Maïa Hoti, atteinte elle aussi de misophonie.



Au-delà de ce sujet fort et actuel, l’intrigue m’a de suite attirée, au-delà du mal qui ronge les personnages. Entre deux chapitres sur l’héroïne, nous suivons les traces d’un meurtrier au mode opératoire bien rôdé. Jusqu’à la dernière page, je me suis demandé de qui il s’agissait. Je me suis retrouvée plongée dans un excellent thriller, avec beaucoup d’émotions fortes !



La plume de l’auteure est fluide et agréable à lire, teintée de poésie et de descriptions très imagées, ce qui m’a permis de m’immerger totalement dans le récit. Elle rend compte du vécu de la misophonie avec brio. Elle parvient également à entretenir le suspens jusqu’à la dernière page.



Pour conclure, j’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de Claudia, Émile, Wyatt et tous les autres. Ce roman traite de la misophonie avec tact, humanité, et originalité, sujet parfaitement abordé pour nous y sensibiliser. Une enquête haletante sur les traces d’un mystérieux meurtrier vient couronner le tout. Je vous recommande vivement ce livre qui gagne à être plus connu !
Lien : https://wendybaqueauteur.wix..

Claudia après d'innombrables petits jobs en tous genres, se fait confier un nouveau stage par sa conseillère comme animatrice dans un hôpital psychiatrique. Va t'elle enfin arriver à gérer cette mission? Pour cette jeune femme spontanée et que le moindre petit bruit l'horripile ce n'est pas gagné.

Claudia va se prendre d'affection pour Émile un pensionnaire de l'établissement et malgré le strict règlement ils vont tisser certains liens peut-être pas anodin.



En parallèle dans cette ville de Caen plusieurs meurtres sont commis et Claudia va en être plongé dedans grâce à sa meilleure amie Ninon la journaliste.



Une très belle surprise cette lecture, tout est extrêmement agréable dans cette histoire.

Un hôpital psychiatrique, des meurtres en ville un cocktail dont je rafolle.

Les personnages sont tous attachants et ont tous leur propre histoire.

La plume de l'auteur est douce, fluide avec un brin d'humour. Une écriture travaillait qui donne envie de tourner les pages.

Un récit totalement original basé sur le syndrome de la misophonie, que je découvre à travers les mots de Maïa.

Un excellent choix très subtile qui ma donner envie de découvrir les facettes de cette maladie qui malgré tout concernent beaucoup de personnes a priori.



Le suspens est extrêmement présent au début, beaucoup moins dès la moitié du livre où l'on comprend qui se cache derrière tout ça mais qui n'enlève rien à cette lecture forte agréable.

La fin me laisse sans voix, je ne l'aurais pas imaginé aussi.... Comment dire... aussi injuste...



MISOPHONIE : « haine du son » est un trouble neuropsychique rarement diagnostiqué mais commun, caractérisé par des états psychiques fort désagréables (colère, haine, anxiété, rage, dégoût) déclenchés par des sons spécifiques.

Bonjour à toutes et tous! Aujourd'hui je vous parle de Pardonnez-moi de Maïa Hoti paru le 10 novembre aux éditions Hello





Cette merveille est le deuxième roman de l'autrice mais, pour ma part, ma première lecture ! Et quelle lecture! Une écriture fluide et addictive, attention aux âmes sensibles tout de même, le thème abordé est difficile et vous passerez par tout un tas d'émotions ! Mais comme pour le roman Suspicion(s) d'Ophélie Cohen, ce roman vous montrera qu'il n'y a jamais qu'une seule victime et que nous ne devons pas les oublier. Chaque personne sera touché à un degré différent et il y aura des conséquences im/prévisibles.



Partez donc en Normandie, enquêter sur la disparition d'une petite fille de neuf ans qui sera retrouvée sur la plage, décédée et rasée... Partez à la découverte de ce qui se joue dans les coulisses de ce drame qui malheureusement, n'est pas un cas isolé.. Découvrez ces personnages qui vont vous émouvoir, vous dérouter, vous écœurer peut être, vous révolter même !



Une immersion intense au fil des pages qui se tournent toutes seules dès le prologue qui vous met en condition, malgré que vous ne soyez pas au bout de vos peines jusqu'à ce dénouement final ! Mais je ne vous dirai rien de plus pour ne pas gâcher cette excellente lecture que je vous recommande fortement!

« PARDONNEZ-MOI »

Un impératif… une question posée… par qui, à qui et pourquoi ?

Juges et bourreaux, témoins ou coupables.

De courts et incisifs chapitres… rythment l’ignominie macabre…



Chaque protagoniste ouvre une porte cruelle ou cruellement… la referme…

Derrière elle, un amas de tresses, de « dé-tresse » où s’entremêlent lâcheté, honte, peur, médiocrité et toute la noirceur de l’âme (in)humaine.



La perversité en maîtresse de cérémonie ponctue les actes de barbarie, la plume acérée et envoutante de l’auteure Maïa HOTI n’est pas gratuite…



PARDONNEZ-MOI nous rappelle qu’en ce moment même, dans un entrepôt, une cave, un garage, un grenier, dans les bas-fonds d’une maison … peut-être celle de votre voisin, de votre beau-frère, d’un anonyme se déroulent des crimes impardonnables !

Alerte pépite.



Pour commencer, il faut savoir que cette histoire traite d’enlèvements d’enfants, de meurtres, … âmes sensibles s’abstenir ! Pour les autres foncez, ce roman est un vrai page turner.



Roxane disparaît et son corps est retrouvé sur la plage mais c’était sans compter une deuxième disparition, Élodie scolarisée dans la même classe. Qui est la personne responsable de ces disparitions en série ? Je vous le dit déjà, vous n’êtes pas prêt !



J’ai été littéralement embarquée dans ce roman impossible à lâcher malgré le sujet très difficile.

La plume de Maïa est exceptionnelle, addictive, fluide, percutante et incisive.



Les chapitres sont courts et apportent un rythme haletant.



La psychologie des personnages est bien présente. On s’attache, on a peur, on déteste et on a même des envies de meurtre.



Je vous déconseille également de manger lors de certains passages, on vous aura prévenu 🤣



Ce roman nous plonge dans la noirceur humaine, ce roman est une fiction, mais des faits similaires arrivent quotidiennement de part le monde.



Aucun temps mort, pas de détails inutiles, c’est parfait.



Et alors que dire de ce final ? Inimaginable et tellement inattendu,



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Vous l’aurez compris, c’est un coup de coeur et je vous conseille de découvrir la plume de cette auteure qui n’a rien à envier aux plus grands.
Lien : https://julieetsapassionlivr..

Hello !



Avant toute chose : âmes sensibles, cœurs d’artichauts et amateur de Kawaii, passez votre chemin, cette histoire n’est pas pour vous !



Pardonnez-moi est une histoire dure, qui nous plonge dans la perversité humaine, dans ce que l’humain peut faire de pire ! Il nous retourne les tripes, nous donnes la gerbe et des envies de meurtres !



Une histoire bien construite, des personnages divers , une enquête prenante, un dénouement dont on ne s’attend pas.



On ne cesse de réfléchir, de s’attacher, de pleurer : un mélange d’émotions toutes plus forte que les autres.



C’est avec un immense plaisir que j’ai retrouvé la plume de @maiahotiautrice . Une écriture rythmée, réfléchie, qui ne laisse pas le temps de se reposer. Incisive, prenante, un vrai régale. Rien de superflu, tout dans l’action et l’explication.

Maia a le chic pour traiter des sujets durs, qui font réfléchir, qui nous torture, mais c’est un vrai régale .

À chaque fois, j’y trouve un air de Grangé.



Si vous aimez les thrillers, le gore , les belles plumes, faites-vous plaisir.

Il se lit très vite, non pas parce qu’il est cour, mais parce qu’on ne peut pas le lâcher.



Un réel coup de coeur 💖

Même la cover est géniale !



PS J’avais juste oublié un détail : à ne pas lire quand on mange

Je vais vous parler de "Silence en cours..Veuillez patienter de Maïa Hoti. L'auteure nous livre un roman hors norme , avec des personnages atypiques. un thriller psychologique qui fait froid dans les dos. Claudia, est une jeune femme atteinte de misophonie, un état pathologique, qui l'handicape pour trouver un une emploi stable. Elle enchaine les petits boulots, mais elle est toujours renvoyée. Sa conseillère lui propose de travailler dans un centre psychiatrique. La première journée est difficile, il faut qu'elle trouve ses marques, mettre une limite entre elle et les patients. Elle s'acclimate trés vite , une première pour elle. Elle fait la connaissance d'Emile, personnage mystérieux, accusé de meurtre et l'auteure nous explique cette pathologie au fil de la lecture. Il y a Ninon, la meilleure amie de Claudia, une relation fusionnelle , rien ne pourra briser leur amitié. Cette dernière est journaliste, toujours à l'affut du scoop. L'auteure plante le décor, rapidement , une série de meurtres , non expliquée, existe -il un lien entre eux? La psychologie décortiquée en profondeur, nous nous attachons trés vite aux personnages, le doute n'est pas permis, nous savons trés rapidement qui est ce meurtrier, et pourquoi il agit de la sorte . Une histoire qui nous chamboule, perturbante, une extrême noirceur dans cet univers hospitalier. L'auteure , nous tient en haleine du début jusqu'au twist final, une fin extraordinaire.. Une histoire à multiples rebondissements, un rythme qui monte crescendo, un suspens intense. Une thématique maitrisée avec brio, aucune fausse note, une belle réussite. la plume de l'auteure est fluide, percutante, entrainant une lecture addictive captivante, une envie de connaitre les réponses à nos questions que nous nous posons depuis le début .Le fait de connaitre l'assassin , ne m'a pas dérangé pour moi, cela donne plus d'intensité dans le récit, une manipulation extrême de ses proches ,gardant enfouis au fond de lui des non dits, des secrets enfouis .Un thriller psychologique, des meurtres, des doutes, un brin de romance. Un roman qui nous tient en apnée, qui nous donne la chair de poule, qui nous prend aux tripes, un uppercut, totalement scotchée. Un excellent moment de lecture, une belle découverte. Je vous le conseille vivement.

Hello babelio 🖐

Aujourd’hui je vous parle d'un livre edité chez @librinova.



Et bien pour tout vous dire c’est la première que je n’ai pas pu écrire une chronique pendant ma lecture, mais seulement à la fin. Pourquoi ? Parce que l’autrice a su me tenir en haleine tout du long, au point d’enchaîner les pages pour valider ma théorie sur l’assassin… théorie validée au ¾ du roman.



Dans ce triller original, l’autrice parle de cette pathologie « la mysophonie » très peu connue, et de toutes les répercussions que peuvent entrainer ces désagréments au quotidien.

En suivant Claudia, je ne pensais pas m’attacher à son personnage, tout en sachant que j’ai énormément du mal à le faire en général lorsque le texte est écrit à la 3eme personne. Et pourtant, j’ai aimé suivre cette jeune femme qui enchaine les boulots parce que son intolérance au bruit la pousse à réagir de façon… directe et un peu brutale ( je n’aimerais pas finir la tête dans mon cacao pour avoir déglutit un peu trop fort 😅). Et c’est comme ça qu’elle se retrouve animatrice dans un hôpital psychiatrique à devoir gérer les problèmes des autres, certains un peu plus similaire au sien qu’elle ne l’aurait imaginé.

Aucun problème entre les changements de personnage, la plume est fluide et bien travaillée.



Pour selon qu’il s’agit d’un univers différent de ce que j’ai l’habitude de lire habituellement, je me suis laissée transporter par l’intrigue et même apprécié de me retrouver au milieu de toutes ces personnes atteintes de pathologies psychiques complexe.



Toutefois, ma crise boulimique littéraire s’est légèrement tarie à partir du moment où Claudia fait le choix incompréhensible de passer outre les révélations troublantes de son amoureux, rendant l’histoire trop idyllique pour le contexte. Mais c’est sans compter sur la fin… quelle fin ! 😱🤩 choquante ( même si j’avais imaginé ça) et perturbante. 👏



Petite mention spéciale à Émile, l’un des patients de ce centre pour troubles mentaux, pour sa gentillesse et tous les sacrifices faits pour ceux qu’il aime.

Je remercie sincèrement @maiahotiautrice de m’avoir proposé son roman qui a rendu le trajet de mes vacances plus cool

Tout d'abord je tiens à remercier l'autrice pour sa confiance.



Il est pour moi très difficile de chroniquer ce roman... un thriller sur fond d'une pathologie psychologique.

Pourquoi difficile? Parce que je ne sais pas trop quoi en penser.

Je n'ai pas accroché à l'histoire... savoir qui est le meurtrier depuis les presque premières pages n'a pas aidé lors de ma lecture.

Le fait que j'ai été malade aussi pendant ma lecture n'a sûrement pas aidé.



Je pense aussi que l'écriture aurait besoin d'être retravaillée



Les points positifs : le thème abordé qu'est la misophonie mais aussi le fait que la plupart du récit se passe dans un centre psychiatrique.



En bref, même si moi ça m'a pas été une lecture extra je vous propose de vous en faire votre propre opinion.

Ce qui frappe en premier lieu dans ce roman, c’est la qualité de l’écriture, fluide sans être basique, recherchée sans être artificielle, accusant la différence entre une narration soutenue et le côté plus relâché et naturel des dialogues. Hormis quelques coquilles, le style est remarquable.



Vient ensuite l’originalité du sujet : la misophonie ; cette aversion aux sons d’autrui qui peut devenir telle qu’elle conduit aux pires extrémités. C’est d’ailleurs le fond même de l’intrigue de ce thriller particulier. Cette thématique, Maïa Hoti semble la maîtriser impeccablement, dans ses aspects nosographiques purs que dans les ressentis subjectifs, et placer l’histoire dans un hôpital psychiatrique prend alors tout son sens.



L’alternance de chapitres classiques avec ceux qui se centrent sur l’assassin, qui reste anonyme jusqu’au bout, maintient un suspense intéressant du début à la révélation. Ces pages en disent suffisamment pour semer le trouble et pas assez pour qu’on devine fermement l’identité du tueur. Les nombreuses fausses pistes que l’auteures déroule concourent habilement à maintenir le doute. En même temps qu’elle gouverne son affaire de main de maître, elle façonne des personnages attachants et plausibles. Même si la relation entre Claudia et Emile semble parfois un peu fictive, elle n’en sert pas moins efficacement l’ensemble. J’ai néanmoins préféré les personnages secondaires comme Sophie et Roger. La fin est déroutante sans être dénuée d’intérêt.



Bref, un roman bien fichu, qui se lit d’une traite et nous informe d’un mal peu connu mais redoutable. Mention spéciale à la couverture à l’esthétique incontestable.