Citations de Makoto Shinkai (158)
Le crépuscule, cet instant qui sépare le jour de la nuit. Ce moment où le contour du monde s'estompe et où les êtres non humains se rencontrent.
A mon réveil le matin... Il m'arrive d'être en larmes.
Ça m'arrive de temps en temps.
Je cherche quelqu'un ou quelque chose.
Cette sensation m'obsède...
Rassembler les brins, tordre et nouer, parfois revenir en arrière, séparer, renouer... C est cela un lien et c est ce dont est fait le temps.
Mitsuha, Yotsuha. Savez-vous ce qu’est « musubi » ? Dans la langue ancienne, notre Dieu était nommé ainsi. Le sens de ce mot est très profond. « Musubi », c’est lier les fils, lier les êtres et même le fil du temps. Tout cela grâce à la puissance de notre Dieu. Les tresses que nous faisons sont donc aussi son oeuvre. Elles symbolisent le cours du temps. Les fils s’unissent, se mettent en forme, s’entremêlent, parfois se démêlent… ou se coupent puis se renouent.
On compare aussi ces pluies sans nuage à des larmes : "les pleurs célestes".
J'aspire à une vie différente de la mienne.
Je veux devenir un garçon, être libre... Vivre comme je l'entends, sans me soucier de mon père ni des traditions. Dieu, exauce ma prière...
Gronde le tonnerre
S'offusque le ciel
Et tombe la pluie
Ainsi, pourrais-je te retenir
Je me suis habituée à ton visage... Mais toi, Taki, je ne t'ai jamais rencontré.
J'enviais ta vie... Mais en échangeant nos corps, j'ai compris que celle-ci était plus difficile que je ne le croyais. Enfin, je ne sais pas si ces échanges vont continuer...
Si j'ai la chance de te rencontrer... J'aurai bien des choses à te dire.
- Les sentiments sont invisibles à l’œil nu, on n’y peut rien.
J'ignore pourquoi, mais... au cours de nos rêves... Elle... et moi... nous avons échangé nos corps ?!
Où sont stockés les souvenirs ?
Dans le réseau des synapses du cerveau ? Existe-t-il aussi une mémoire des yeux ? Ou des doigts ? Ou alors, la mémoire est-elle logée dans des sortes de masses psychiques, invisibles, informelles, comme une sorte de nébuleuse ? Dans ce que l'on appelle le cœur, l'esprit, l'âme ?
" Alors j'ai changé de tactique et j'ai levé les yeux vers le ciel.
Les étoiles illuminaient le ciel et brillaient de toute la force de leur totale indifférence vis-à-vis des Terriens."
Nous deux… ne sommes-nous plus qu’un souvenir ?
Un léger bruit de tonnerre,
Même s'il ne pleut pas,
Je resterai là,
Toujours avec toi.
- Est-ce que tu aurais peur de mourir ?
- Non. C'est comme dormir. Tous les soirs, on s'entraîne à mourir, quelque part.
- Moi, je me rappelle l’époque heureuse où la tristesse nous était inconnue. À ce moment-là, tout était un. Notre monde, simple pour commencer, s’est peu à peu complexifié pour évoluer vers celui que nous connaissons aujourd’hui.
Je cherche quelqu'un... ou quelque chose.
Cette sensation m'obsède... probablement depuis ce fameux jour. (p.125)
Moi je t'aime mieux comme ça, avec un petit côté féminin !
En l'écoutant, je me sui fait une réflexion. Les chats, ils ont chacun leur territoire. Petit ou grand, ça dépend, mais ils y règnent seuls.
Les humains, eux, se pressent à plusieurs sur le même territoire. Ils ont l'air d'entretenir des relations sympas, mais ça n'est qu'une façade, en réalité, chaque secteur est sous la coupe d'une seule personne.
[...]
Une autre bizarrerie chez les humains, c'est qu'au fil du temps, ils sont forcés de se battre pour un autre territoire.
Autrefois, les territoires étaient assez fluctuants, mais ces derniers temps, il n'y a plus que des tout petits domaines, et ils sont nombreux à batailler pour des secteurs réservés à une ou deux personnes.
J'ai attendu les battements de son cœur. Elle s'est mise en marche et un grondement nous a dépassés. Nos pouls, à elle et moi, mais aussi celui du monde, battaient à l'unisson.
Ce jour- là, elle m'a recueilli. Depuis, je suis son chat à Elle.