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Critiques de Malik Zidi (7)
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L'ombre du soir

J'ai pu découvrir ce roman à travers une opération masse critique. Tout d'abord merci pour cet envoi.



J'avais sélectionné ce roman car le résumé me donnait envie. Je ne connaissais pas l'auteur ni en littérature ni en cinéma. Je n'avais donc aucun à priori.



Je n'ai pas accroché autant que je l'aurais souhaité. J'ai trouvé le style d'écriture trop saccadé, trop dispersé. Le vocabulaire utilisé est parfois trop vulgaire. J'ai d'autres romans un peu cru mais là je n'ai pas toujours trouvé cela justifié. Medhi est un ado en colère, mal dans sa peau mais je doute qu'il parle aussi mal.



L'architecture du roman a été un peu compliquée pour moi à comprendre. En plein repas, le personnage va partir dans d'autres direction qui n'ont plus rien à voir. Il faut suivre et pas évident de comprendre où l'auteur veut aller.



Je pense qu'il serait judicieux de relire le roman dans quelques temps pour avoir une perception différente. Je suis mitigée sur cette lecture et je ne sais pas si j'ai aimé ou non au final.
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L'ombre du soir

Merci à Masse critique de m'avoir fait parvenir ce titre.

C'est sans idée préconçue que j'ai entamé cette lecture, le résumé me tentait bien mais je ne connaissais pas son auteur.

J'ai été bousculée par le style du début. Les phrases courtes, les associations d'images et le vocabulaire cru m'ont laissée perplexe.

J'ai commencé à reprendre mon souffle lorsque nous sommes sorti de la tête de ce jeune homme et que le récit s'est voulu plus descriptif mais je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir.

J'ai persévéré et repris cette lecture à maintes reprises mais j'avoue ne pas avoir été séduite par ce roman.

Je suis certainement passé à côté de quelque chose et le regrette vraiment.
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L'ombre du soir

Lu dans le cadre d'un jury littéraire, il m'a été impossible de le finir.

La construction est décousue, il ne se passe rien (ce qui n'est pas forcément rédhibitoire, voir Une journée d'Ivan Denissovitch), l'histoire est trash (pas rédhibitoire non plus, cf La Vie devant soi) et le style est barbare (encore une fois, il y a eu des précédents géniaux). Sauf que là, ça sonne comme un fan de karakoe qui s'égosille alors qu'il chante faux. Je comprends la volonté de l'auteur d'écrire sur un sujet aussi fort mais je me demande s'il n'aurait pas été préférable d'écrire des poèmes, plus faciles à picorer.
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L'ombre du soir

César du meilleur espoir en 2007, pour son rôle Les Amitiés malefiques d'Emmanuel Bourdieu Malik Zidi révélé notamment par Ozon fait partie de ces acteurs français que l'on voit de temps en temps sur nos écrans ( petits et grands) sans qu'il ne soit un incontournable du cinéma français.



L'année 2020 pourrait bien changer la donne car après un rôle secondaire mais important dans le Play d'Anthony Marciano il publie son premier roman L'ombre du soir prévu le 24 janvier chez Anne Carrière .



Il rejoint ainsi cette cohorte de comédiens qui s'essaient à la littérature avec plus ou moins de réussite, d'Isabelle Carré à Irène Jacob en passant par Aute Atika ou Marc Citti.



Insatiable, Malik Zidi mettait déjà dans la liste de ses envies lorsqu'il a reçu son césar du meilleur espoir son envie d'écrire..







Dans l'ombre du soir Malik Zidi raconte l'histoire d'un jeune de 11 ans, entre son quotidien dans la peur et ses premières pulsions d'adulte.



Mehdi, 11 ans, personnage principal du premier roman de Malik Zidi, vit au sein d'une famille qui se délite entre un père informaticien iranien exilé en France et une mère, pharmacienne résignée, qui ne s'aiment plus et vivent dans la rancune.



Medhi se résoud ainsi à ne "devoir compter sur personne", alors même qu'il ressent ses premières émois de fin de l'enfance et essaie de trouver un moyen pour lutter contre ce monde adulte trop oppressant pour lui .



"Des fois aussi quand je tombe amoureux et que la fille me regarde, j'ai le ventre tout tordu. L'amour me fait mal au ventre avant d'avoir pu embrasser l'espoir."



Comme Isabelle Carré avec Les rêveurs, Malik Zidi convoque sans doute ses souvenirs de l'enfance pour parler de façon un peu décousue, comme un dépôt de main courante ( est il écrit sur le quatrième de couverture) d'une famille dysfonctionnelle mais néanmoins humaine avec un langage enfantin, parfois imagé, parfois ironique.

UN premier roman en forme de récit iniatique, non dépourvu de quelques clichés et de quelques maladresses de style mais qui touche par sa sincérité et son humanité et qui donne une nouvelle facette d'un comédien discret mais singulier.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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L'ombre du soir

Impossible de rentrer dans ce roman, je n'ai pas aimé, je n'ai pas compris, je n'ai pas été touchée. Et pourtant j'aurais dû ressentir quelque chose face à cet enfant narrateur de 11 ans, Mehdi, à la double culture franco-algérienne, battu par son père, complexé par ses cheveux roux, qui s'invente un monde à lui pour supporter sa vie dans le Val-de-Marne entre une mère bretonne, pharmacienne, qui ne cesse de le rabrouer sur ses mauvais résultats à l'école et son père, d'origine algérienne, fier de sa réussite mais pas de son fils.

Mehdi est plein de violence contenue contre ses parents qu'il rêve de voir morts ou de tuer lui-même. Il ressent le réveil du désir qui donne au mot "nichon" ou, selon Mehdi, sa traduction arabe "bisoulas" une place de choix envahissante!

Certaines phrases, assez souvent, m'ont paru incompréhensibles avec des mots juxtaposés qui ne faisaient pas sens ou alors je n'avais pas le bon logiciel de décodage. Pléthore également de "merde, cul,chier, pute...." et de nombreux passages scatologiques, la merde étant une métaphore de ce que ressent Mehdi.

On ne sait pas si l'enfant est dans la réalité, dans un rêve, dans un cauchemar, si la fièvre le fait délirer. Bref, un roman totalement hermétique à ma sensibilité, qu'un style singulier a rendu très difficile à lire jusqu'au bout.

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L'ombre du soir

Il s'agit d'un livre dont le style m'a quelque peu déstabilisé. Le temps de la narration est disjoncté entre présent et passé. Il s'agit d'une fiction mais on devine une trame autobiographique. C'est une écriture heurtée comme les sentiments du narrateur. Ce qui dessert à mon avis ce premier roman de l'auteur acteur est sans doute le choix de trop rester dans l'implicite, le non-dit. En tant que lecteur je me sentais déboussolée, trop peut être. Mais il reste, une force de certains passages, une vitalité derrière les mots.
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L'ombre du soir

Malik Zidi est acteur. Lire son premier roman était donc pour moi une curiosité… Dès les premières pages, ses phrases étonnent. Elles sont abruptes et recèlent un imaginaire aussi foisonnant qu’intime. On comprend très vite que Medhi, le narrateur, est un enfant seul et perdu dans un monde d’adultes effrayant. Sa mère est pharmacienne, en région parisienne. Ils vivent dans l’appartement d’à côté. Elle annonce constamment à son fils sa mort prochaine, à coup de grandes phrases grandiloquentes. Elle est originaire de Bretagne, où toute la famille se rend parfois en vacances. Medhi nous raconte alors des souvenirs confus et presque bienheureux, entre mémé lapin et un grand père aux larges mains affectueuses. Mais rien ne peut remplacer les souvenirs de l’Algérie, et de la prime enfance passée au soleil, sous la tendresse des ses grands parents paternels. Medhi est roux. Est-il légitime avec ses taches de rousseur ? La colère potentielle de son père, la folie de sa mère, envoient l’enfant dans sa chambre, ou sous la soupente, son repère, dans un univers onirique et fabuleux où vivent des monstres, des amis imaginaires, et l’ombre du soir. Malgré tous mes efforts pour essayer de m’immerger justement dans cet univers particulier, dans ce livre, je dois dire que je suis malheureusement restée en dehors. Je n’ai pas adhéré à cette écriture qui part pourtant des tripes et possède une force réelle. Les personnages qui tournent autour de Medhi sont restés trop esquissés pour mon goût. Trop d’éléments restent entre parenthèses, laissant le lecteur deviner tout seul les tenants et aboutissants. Je n’ai pas réussi à sortir du brouillard ainsi créé, ni à m’y sentir bien, ce qui n’est en aucune façon le but recherché non plus par l’auteur, qui entretient un climat où fantasmes et craintes se mêlent. Dommage. Ce n’était pas un livre pour moi.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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