En quête de bons livres à lire ? Découvrez l?actualité de Babelio et les livres du moment en vidéo.
En avril, on a plein de choses à vous présenter ! Et notamment le prix Babelio des lecteurs, dont on vous parle en détail ici : 10 catégories allant du manga à la littérature francophone en passant par le roman ado, 100 livres, et seulement 10 lauréats pour lesquels vous pourrez voter en mai-juin, avant l'annonce des résultats en juin 2019.
Découvrez également dans cette vidéo notre reportage à Angoulême auprès des éditeurs de BD indépendants, pour comprendre comment ils envisagent la bande dessinée aujourd'hui, et ce qu'ils proposent pour parfois redéfinir ce médium.
Sans oublier notre nouvelle série vidéo Entre les pages, où un auteur répond à ses lecteurs, avec ici Maëlle Fierpied pour 'La Fille sans nom'.
Et enfin retrouvez le coup de c?ur de l'équipe ce mois-ci : l'adaptation de 'Nymphéas noirs' de Michel Bussi en BD.
0:25 Reportage : éditer de la bande dessinée indépendante aujourd'hui : le regard de trois éditeurs
Adverse / Alexandre Balcaen : https://adverse.livre-avenir.org/
L'Articho / Yassine Devos : https://www.articho.info/
Hécatombe / Thomas Perrodin : https://hecatombe.ch/blog.php
8:46 Prix Babelio 2019
En savoir plus : https://babelio.wordpress.com/2019/04/15/le-prix-babelio-2019
10:33 Entre les pages, nouveau format vidéo
Maëlle Fierpied répond à ses lecteurs à propos de 'La Fille sans nom' : https://www.youtube.com/watch?v=RmWF4Q6F_Nc
11:36 Autour du livre : le choix de Pierre
Le roman 'Nymphéas noirs' de Michel Bussi : https://www.babelio.com/livres/Bussi-Nympheas-noirs/384822
Son adaptation en BD : https://www.babelio.com/livres/Duval-Nympheas-noirs-BD/1098555
L'article reprenant l'étude sur les adaptations de romans en BD : https://babelio.wordpress.com/2017/05/30/ou-babelio-presente-une-etude-sur-les-adaptations-de-romans-en-bandes-dessinees/
Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm
Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs
Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire :
?Babelio, le site : https://www.babelio.com/
?Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio
?Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/
?Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/
+ Lire la suite
L'humanité gagne en technologie, en espérance de vie et en progrès scientifique. Elle peut aller sur d'autres planètes, elle peut créer la vie en laboratoire. Et pourtant, elle est toujours aussi stupidement cruelle et animale. Elle a peur de l'inconnu et de la mort. Elle s'autorise toujours à torturer ce qui est différent, à détester ce qui est autre.
Le monde des piétineurs est fait de ici et maintenant.Tous ont oublié depuis longtemps l'existence du peuple-dauphin.
Je ne me souviens pas d'une première fois.
Lire dans les pensées m'a toujours semblé naturel. Ça faisait partie de moi alors pourquoi les autres auraient-ils été différents ? Pourtant, en grandissant, j'ai découvert que ce n'était pas les autres qui étaient anormaux mais bien moi. Eux n'avaient pas de problème, mais moi j'en avait un de taille. Et parce qu'il était hors de question que je devienne un sujet-test de laboratoire, cette différence est devenue mon secret. Personne ne devait savoir.
Bon, alors, où est-ce que ça n'avait pas marché ? Où est-ce que le destin avait déraillé ? Ca devait être un type marrant lui aussi, le destin. Ou alors complètement stupide.
Ils craignent la nuit comme un être dangereux. Quand la lumière du soleil disparaît, ils prolongent le jour par tous les moyens. Ils allument des lanternes au sommet de cocotiers lisses et sans feuilles pour repousser le noir, même aux endroits où personne n'habite.
Certains la traitent de folle, mais je n'aime pas qu'on l'appelle comme ça. Je préfère dire qu'elle est comme un nuage. Les jours gris, elle pleut, et les jours de soleil, elle resplendit, blanche et pure comme dans un ciel d'été.
La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine.. mène à la souffrance.
Les piétineurs ne sont pas comme mon peuple, ils ne vivent pas en équilibre avec la nature. Ils donnent plutôt l'impression de la craindre, tout comme la nuit.
- Ça va ? s'inquiète la voix douce de Margoule.
- Ça n'ira plus jamais, je répond. Plus jamais.
Le dogron soupire. Ses mains se glissent sous moi et me soulèvent sans effort. Il me dépose devant la cabine de pilotage, sur un matelas qui n'était pas là tout à l'heure.
Le marin me couvre d'un duvet.
- Tu n'es pas obligé de faire tout ça, Margoule.
- C'est parce que je ne suis pas obligé que je le fais.
La fée lui montra son dos et l'elfe posa sa main rugueuse entre ses omoplates. Le contact était étrange, comme si une écorce vivante la touchait. Puis un curieux fourmillement s'insinua en elle depuis le point de pression, traversant ses côtes pour se nicher dans sa poitrine.
C'était une sensation qu'elle reconnut aussitôt: celle de la magie qui naissait au crépuscule.