Citations de Mamoru Hosoda (65)
Les feuilles des hêtres fraîchement lavées...
Les toiles d'araignée d'où perlait la pluie...
Et un ciel d'une pureté éclatante...
Au milieu duquel brillait le soleil...
D'après elle, c'était comme si le monde avait en une nuit, procédé à une renaissance.
Il m'a demandé de toujours garder ce sourire... Dans les moments de tristesse, de doute, et même face aux difficultés. C'est le meilleur moyen de surmonter les épreuves.
– Maman… Pourquoi les loups ils sont toujours méchants ? Tout le monde les déteste et à la fin, ils meurent… Moi, c’est pour ça que je n’aime pas être un loup…
– Je comprends ce que tu ressens. Mais tu sais… moi, j’aime beaucoup les loups. Même si les autres les haïssent, sache que maman sera toujours du côté des loups…
Maman...
Pourquoi les loups, ils sont toujours méchants ?
Tout le monde les déteste et à la fin, ils meurent...
"Tu ne connais pas le passé. Tu ignores pourquoi le monde des humains et le nôtre sont aujourd'hui séparés! Les hommes sont des êtres faibles qui ont une part de ténèbres au fond d'eux. Si cet enfant est touché par les ténèbres, il peut devenir un monstre incontrôlable!" Iôzen
Hana s'éprit de lui dès leur première rencontre. Elle avait alors dix-neuf ans et, hormis les quelques tendres émois, proches de l'adoration qu'on a éprouvée jusque-là pour une idole, c'était la première fois qu'elle aimait. Amoureuse, Hana connut l'étrangeté de l'amour. Car n'est-ce pas en cela que ce sentiment est étrange, en vous portant à tout accepter, quoi qu'il arrive?
-Les enfants... que voulez-vous devenir plus tard?
-?
-Des humains ... ou des loups?
Nous allons déménager.
Pour que vous puissiez... avoir le choix.
Je sais qu’on est des loups et qu’on doit garder ça secret… Mais moi, je peux m’en sortir malgré tout…
Les Lumières des habitations constellaient la nuit jusqu'au fin fond de l'horizon. Au milieu passait un train bondé de banlieusards rentrant chez eux. Vers quelle lumière se dirigeait chacun d'eux ?
Je veux apprendre et apprendre encore. Chaque nouvelle découverte agrandit ce nouveau monde qui s’ouvre à moi.
_Je sais qu'on est des loups, et qu'on doit garder ça secret. Mais moi, je peux m'en sortir malgré tout.
_Je n'en doute pas Yuki mais comprend moi...
_Je peux m'en sortir...
"Je crois que le problème vient plutôt de Kumatetsu... Tu l'as vu, ses coups sont très spéciaux. Personne ne peut les imiter. Ils sont hors norme. Tu sais pourquoi? Parce qu'il n'a jamais eu de parents ni maître... il est devenu très fort sans l'aide de personne, c'est sa force mais aussi sa faiblesse... il n'écoute personne, mais du coup, il ne sait comment partager son savoir..."
# Hyakushūbō
Un jour ou l’autre, il faudra bien qu’ils affrontent le monde extérieur.
_ Sais-tu pourquoi tes parents t'ont donné ce prénom?
_ Tu veux dire... par rapport à son sens?
_ Oui...
_ Eh bien, à l'époque où je suis née, une variété de fleurs qu'on appelle "cosmos" poussait dans notre jardin. C'est en pensant à elles que mon père a eu l'idée de m'appeler ainsi. Il aurait dit: "J'aimerais que cette enfant grandisse en ayant toujours le sourire et un visage épanoui, comme ces fleurs...". Il m'a demandé de toujours garder ce sourire... dans les moments de tristesse, de doute, et même face aux difficultés. C'est le meilleur moyen de surmonter les épreuves.
Je compris très vite qu'aucun enfant de mon âge n'enroulait de serpents autour de son bras... ni ne collectionnait de reptiles séchés ou de squelettes de petits animaux.
Quelle que soit leur destinée… qu’ils souhaitent devenir infirmier, professeur ou encore boulanger… Laisse-les prendre la voie qu’ils auront choisie. Ce n’est que le début d’une longue aventure. Mais sois assurée d’une chose… Tout se passera bien.
"Trois cerfs-volants... trois beaux présents..."
C'est une incantation. Elle t'évitera de te changer en louve.
_ ça doit être chouette d'avoir un chez-soi. On s'annonce d'un: "c'est moi!", on se déchausse, on se débarbouille et on se lave les mains, puis on s’assoit confortablement... ça donne envie. On monte une étagère pour ses bouquins. Quand elle est pleine, on en monte une nouvelle. On est libre de faire ce qu'on veut. Forcément, vu qu'on est chez soi.
Il mettait petit à petit de l'argent de côté pour avoir un jour une maison à lui, même modeste, lui confia-t-il, et on voyait que c'était son rêv.
A l'entendre, Hana se sentit envahie d'une bienfaisante chaleur.
_ Alors, je serai là pour t'accueillir à ton retour, chaque soir, murmura-t-elle, en regardant vers les lumières de la ville.
Un sursaut le poussa vers elle à ces paroles naïves.
Puis, lentement, il détourna son visage.
Mes deux petits enfants suivent peu à peu leur propre voie.
Je devrais en être heureuse.
Alors pourquoi suis-je rongée par l’angoisse ?
Deux années s'écoulèrent. L'été de ma dernière année en primaire fut marqué par des pluies diluviennes comme jamais je n'en avais connu. Ame arpentait fréquemment les montagnes. Et les conséquences néfastes de ces pluies torrentielles sur leur écosystème le tracassaient au plus haut point.