Mandy Robotham

Tout d'abord , et c'est la moindre des choses , un grand merci à City - éditions et toute l'équipe de Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une Masse Critique . Trouver un livre dans sa boîte aux lettres est un plaisir et ... un honneur dont on ne se lasse pas .

Bon , parlons du livre et , surtout , de son contenu . le thème de la seconde guerre mondiale , franchement, c'est vu et revu , non ? Certes , c'est une dramatique époque qui a marqué L Histoire mais n'est - ce pas aujourd'hui un filon qui a été exploité à l'excès ? Je pose la question ....

Et puis , le carnet secret , la lettre , la photo trouvés dans le grenier par un petit - fils ou une petite fille en quête d'identité Et qui part à la découverte de son passé, c'est bien un peu " à la mode " , non ?

Et bien , nous y voilà , nous y sommes , les " pieds dans le plat " , on va se retrouver au milieu des Panzers , de la résistance, des exécutions , de l'oppression ......Du déjà vu , du déjà lu ...A quoi bon ?....

Alors là , je vous arrête. D'abord , il y a le cadre : Venise . Oui , vous savez , ce lieu magique , magnifique dont tous les amoureux rêvent , cette cité parcourue de canaux autant mystérieux que fascinants , cette cité plus portée vers l'esthétisme , l'amour , Marco Polo et les découvertes , que vers le bruit de bottes et les cris de douleur de ceux qu'on torture .Et puis il y a les Vénitiens accablés de douleur , pris entre les chemises noires de Mussolini et les forces d'occupation nazies , mais fiers et debout pour combattre pour la Liberté.

Un combat du " pot de terre contre le pot de fer " . Parmi eux , Stella , une jeune femme qui , avec des amies et amis , refuse de plier sous le joug au risque de perdre sa vie . Et puis , bien entendu , les opposants , intraitables , et ceux dont on croit tout savoir et dont , en fait , on ignore l'essentiel .Et puis , dans ce roman , un objet particulier , ami ou ennemi de Stella, c'est selon , un objet dont la particularité peut conduire devant le peloton d'exécution.....Il y a tout au long des pages une tension permanente , une tension entretenue par le danger , la peur , qui sont permanents , par une chappe de plomb qui rend l'atmosphère désespérément pesante . Pas énormément d'actions mais une pression permanente tant chacun se méfie de l'autre , au risque , du reste , de commettre d'irréparables confusions fatales . Et puis , les amoureux de la lecture que nous sommes , trouveront dans ces belles pages , l'importance de l'écrit dans les moments les plus tragiques .

Le récit est parfaitement maîtrisé et bien mené même si la fin manque , peut- être, un peu d'originalité , un " happy- end " un peu convenu mais ....Réussir à rendre cette atmosphère dans "la Sérénissime " en temps de guerre mérite vraiment notre respect et c'est , à mon avis , un beau roman plein d'humanité qui montre combien l'être humain est capable de se transcender pour défendre les lieux et la culture de son Histoire et ses valeurs .

Pour avoir eu le bonheur de séjourner quelques jours à Venise avec mon épouse et notre fille , je ne savais pas que la barbarie avait pu exister ainsi dans un lieu si souvent associé à l'amour ....

Mon dernier mot ? Mon avis se veut humble et personnel mais j'espère que vous voudrez bien , comme moi , monter dans le Vaporetto et accompagner Luisa sur les traces de sa courageuse grand - mère qui a contribué à faire que " ce n'est pas si triste Venise " .....même au temps des " amours mortes "

Très bon roman, très bien écrit pour un premier livre. On profite pleinement de l'expérience de l'auteur comme sage femme , ajoutant un aspect pédagogique a son récit. Elle jongle entre sa tâche auprès d'une Eva Braun enceinte et cachée et la période de son emprisonnement en camp. Un récit sensible , touchant. Une belle histoire avec une fin . On tissé un vrai j'en avec l'héroïne . A lire ! Moderne tout en restant sobre , une belle prouesse .

Un second roman qui confirme une belle plume . Un roman bien agréable à lire avec des données historiques sur la résistance à Venise qui ne sont pas négligeables. On passe un bon moment, malgré quelques clichés ....amour, amitié, famille, devoir et résistance à l'ennemi tout y est !

Qui était vraiment Stella Bennet-Jilani ?

Luisa, sa petite-fille, va partir sur les traces de sa grand-mère pour tenter de percer le passer de son aïeule qui fut résistante dans sa ville natale, Venise, pendant l’occupation allemande.

Avec ce roman, Mandy Robotham a souhaité mettre en exergue avec le concours de l’IVESER, l’istituto vénéziano per la storia della resistenza (crée en 1992 de la rencontre entre les associations partisanes et des historiens érudits),- la cité des Doges confrontée au joug fasciste , à l’occupation allemande, la vie des habitants au quotidien, la Résistance, le travail de fourmis des staffette, les exactions, les juifs délogés du ghetto, déportés ( moins de dix revinrent d’ Auschwitz).

L’intrigue est intéressante et permet de croiser la réalité tragique de cette période historique et la fiction romanesque , la fin est convenue, et altère un peu l’intérêt de la lecture.



Peut être que d’autres lecteurs de Babelio ont lu d’autres ouvrages historiques (non romancés) sur cette période historique et concernant Venise et ont des titres à proposer (en français) c’est avec intérêt que j’en prendrais connaissance.

Ne vous fiez pas à ce titre racoleur qui semble indiquer une histoire entre Hitler et une infirmière. En fait il n’en est rien, Hitler ne faisant qu’une fugace apparition dans ce roman. Ce n’est pas non plus véritablement un roman historique étant donné que l’intrigue met en scène la maîtresse d’Hitler, Eva Braun, enceinte de ses œuvres. Anke, le personnage principal, est une sage femme qui a été arrêtée par la Gestapo car elle ne suivait pas les directives médicales en vigueur, en fait elle ne dénonçait pas les bébés nés malingres ou montrant un handicap. D’abord, envoyée dans un camp de concentration pour aider des prisonnières à mettre leur bébé au monde avant de les éliminer, Anke est brutalement sollicité pour se rendre à Berchtesgaden pour s’occuper d’Eva Braun enceinte. D’abord réticente à l’idée d’aider Eva Braun à mettre eu monde le fils ou la fille d’un tyran abject, Anke finit par nouer une relation faite d’empathie avec Eva qui semble bien isolée. Au fur et à mesure que le ventre d’Eva grossit, de plus en plus de gens se montrent intéressé par cette future naissance.

J’ai lu cette histoire après avoir vu sur Babelio des commentaires qui disaient qu’il ne fallait pas se fier au titre. Et effectivement, le roman s’intéresse d’abord au métier de sage-femme, aux soins, aux techniques utilisés par ces femmes pour aider les futures mères à accoucher. Le contexte historique permet à l’auteure d’évoquer ce métier pendant les sombres heures du nazisme et de raconter un aspect très sombre des camps de concentration. Ces pages d’ailleurs sont éprouvantes et bien plus marquantes que celles autour de la personne d’Eva Braun.

Challenge Plumes féminines 2021


Lien : https://labibdeneko.blogspot..

Je ne comprends pas le titre français de cet ouvrage. Il a été publié en anglais sous "A woman of war". Comme nous l'apprend la quatrième de couverture, Anke Hoff, l'héroïne de L'infirmière d'Hitler, est sage-femme. Elle est recrutée dans un camp de concentration pour ses compétences reconnues. Elle devra mettre au monde l'enfant d'Eva Braun. A aucun moment elle n'a à faire avec le monstre. Comme a dû le faire Félix Kersten sur le corps d'un autre prodige de cruauté, Heinrich Himmler. Mais ça c'est une autre histoire, vraie celle-là, que nous relate Joseph Kessel dans Les mains du miracle. D'Hitler, il n'est quasiment question dans cet ouvrage que comme l'ombre terrifiante qu'il a répandu sur l'Europe dans la première moitié du 20ème siècle. Et accessoirement, dans cette fiction, le responsable de la grossesse de sa maîtresse.



Les amours d'Eva Braun et de celui qu'on n'envisage pas d'appeler par son prénom tant il incarne le mal absolu, ces amours-là, on n'ose les imaginer. Comment juxtaposer dans une même phrase ces deux mots antinomiques : Hitler et amour. Mandy Robotham a franchi le pas. En forme d'uchronie, elle prémédite un enfant à naître au sein de ce couple improbable : le bourreau de l'Europe et Eva Braun sa maîtresse, de 23 ans sa cadette. Comme preuve d'amour entre ces deux là, on ne voulait connaître que leur union civile quelques heures avant de se donner la mort ensemble. Si tant est qu'Eva Braun ait eu le choix.



Et si le Reich avait eu un héritier, nous suggère Mandy Robotham. Le sort de la guerre en eut-il été tout autre ? Hitler qui posait bien parfois sa main sur une tête d'enfant devant les photographes, pourvu toutefois qu'elle soit blonde, ne montrait en public de témoignage d'affection que pour son chien Blondie, berger allemand cela va sans dire. Aurait-il pu avoir des réactions de père, autres que celle dont il se glorifiait d'être : le père de l'Allemagne, à grand à grand renfort de vociférations devant les foules subjuguées.



Sous la plume de Mandy Robotham, l'atmosphère glaciale du nid d'aigle d'Hitler est le cadre d'une aventure humaine que ne suggérait en rien le contexte. Eva Braun est enceinte. Elle est cloîtrée au Berghof et l'objet de toutes les attentions de la part de la meilleure sage-femme du pays. Sous l'étroite surveillance, il convient de préciser, du couple Goebbels lequel s'interroge et spécule sur les conséquences que pourrait avoir cette naissance pour l'avenir du Reich.



Cet huis clos montagnard dans l'antre du loup est rehaussé d'une autre aventure. Amoureuse celle-là, que l'auteure a fort astucieusement tissée entre la sage femme et l'officier nazi chargé d'organiser son séjour. Séjour dont on s'interroge quant à son issue tout au long de l'ouvrage tant le secret de la naissance d'un héritier d'Hitler est jalousement gardé.



Cette hypothèse d'une descendance du pire monstre qu'ait connue l'humanité est une idée saisissante mais fort bien conduite par Mandy Robotham. Elle glisse habilement cette pure œuvre d'imagination dans une page noire de l'histoire de l'humanité trop bien connue mais à la fois bien mystérieuse quant à la véritable nature de la vie de couple d'Eva Braun avec Hitler. Mystérieuse au point que les plus folles rumeurs ont couru sur l'étonnant attachement de cette jeune femme pour le bourreau de l'Europe. Que savait Eva Braun du génocide organisé par son amant diabolique ?



Avec une écriture qui ne sombre ni dans le pathétique ni dans le factice, Mandy Borotham traite ce sujet délicat avec une grande lucidité et lui confère la seule épilogue envisageable à pareille hypothèse, même si elle a dû avoir recours à un artifice pour rattraper l'histoire. C'est un bien bel ouvrage, fort bien construit et écrit avec mille précautions pour que l'intrigue conserve sa crédibilité.

Ce livre est une grande déception pour moi !

Cette uchronie part du postulat que Eva Braun s'est fait engrossée par Hitler et que Anke, une sage-femme internée en camp de concentration, est détachée pour l'assister durant sa grossesse et son accouchement.



Légitimement, on s'attend donc à tourner les pages en frémissant d'effroi...

Mais pas du tout. Nous assistons à moult accouchements - seuls passages vraisemblables et pour lesquels on ressent que l'auteur, sage-femme elle-même, connait son affaire - et à une bluette. Une amourette aussi mièvre qu'improbable entre cette opposante politique internée à Ravensbrück pour faits de résistance (elle a aidé des femmes juives à accoucher)... et un capitaine SS, mais bien sûr un gentil SS qui est contre la politique de Hitler, et qui, naturellement est séduisant avec ses beaux yeux bleus... Les miens se révulsent d'agacement devant tant de niaiseries.



Quant à Hitler, il apparait brièvement une seule fois au cours du récit et de manière parfaitement anecdotique... Autant dire que le titre du livre n'a rien à voir avec son sujet.



Si vous aimez les romans sur la seconde guerre mondiale et plus particulièrement les uchronies, je vous recommande chaleureusement "La part de l'autre" de E. E. Schmitt.

Si le quotidien d'une sage-femme dans un contexte historique difficile vous fascine, je vous conseille de lire "La sage-femme des Appalaches" de Patricia Harman.



Mais ce livre... enfin, je vous laisse juge. Mais personnellement, il a été une corvée à terminer et on est pour moi dans l'exemple type du roman de gare. Soit, pourquoi pas, mais ce n'est pas ce que j'étais venu y chercher. C'est terriblement plat...

Anke est allemande et sage-femme. Durant la seconde guerre mondiale, en opposition avec le troisième Reich, elle continuera à exercer sa profession. Mais contrairement à ce qui lui est demandé, elle ne déclarera pas les bébés qui présentent des malformations et accompagnera des femmes enceintes juives. Ces écarts aux règles établies par les nazis conduiront à son arrestation et à son incarcération à Ravensbrück. En arrivant au camp, elle ne déclarera pas sa vraie profession et participera dans un premier temps à la confection des uniformes des soldats allemands en tant que couturière. Mais en novembre 1942, elle sera amenée de manière fortuite à utiliser ses connaissances de sage-femme pour aider une autre prisonnière à accoucher. A partir de ce moment, elle accompagnera les femmes enceintes du camp lorsqu'elles entreront en travail. Accouchements qui se dérouleront dans des conditions très difficiles puisque les mères ont mené leurs grossesses alors qu'elles ne mangeaient pas à leur faim, mais surtout parce que les bébés sont immédiatement retirés à leur mère pour être la plupart du temps jetés dans des bidons d'eau et ainsi noyés dès la naissance. Anke fait preuve d'empathie vis à vis de ces femmes et essaie de les soutenir dans cette épreuve autant qu'elle peut. Ces atrocités ont réellement existé et les passages du livre sur ces accouchements sont insoutenables.

Mais en 1944, la vie de Anke changera puisqu'elle sera appelée au chevet d'Eva Braun, la maitresse d'Hitler. L'auteur a en effet imaginé qu'Eva Braun était enceinte d'Hitler et que cette grossesse a été maintenue secrète, Eva étant retirée au Berghof, la résidence secondaire d'Hitler. Anke devra suivre cette grossesse et faire en sorte que l'accouchement se passe au mieux. Cette nouvelle mission va suciter bien des questionnements à Anke quant à ce qu'elle doit faire. En effet, comment en tant qu'opposante au régime d'Hitler peut-elle aider Eva Braun à mettre au monde le fils du dictateur ? Et comment peut-elle être attirée par Dieter, un SS ?

Une lecture intéressante, même si la grossesse d'Eva Braun est pure fiction.

Dans ce roman, on se retrouve en Italie pendant la seconde guerre mondiale. Luisa va partir sur les traces de sa grand-mère Stella, résistante à Venise durant cette période de l’histoire. Dans la journée Stella travaille comme traductrice pour des officiers allemands et à donc accès à des informations stratégiques. La nuit, elle risque sa vie en faisant passer des messages pour la résistance et en rédigeant un journal clandestin. Au milieu de tout ça va naitre une histoire d’amour avec un homme qui collabore avec les Allemands…

Ce roman est vraiment puissant et met en avant le rôle, le courage que ces femmes ont joué dans la victoire. Comme les soldats avec les armes, ces femmes ont risqué leur vie. Ces petits échanges, ces petits bouts de papier qui semblent anodins ont été cruciaux. Un bel hommage qui leur est rendu.

Malgré cette période sombre, l’auteure a su me transmettre son amour pour Venise et je n’ai qu’une envie, faire ma valise et de m’y rendre.

J'adore lire des livres dont la trame de fond est la seconde guerre mondiale ! C'est donc sans hésitation que j'ai décidé de me plonger dans cette fiction historique. Nous suivons le parcours d'Anke, sage-femme, qui se fait enfermer à Ravensbruck pour ne pas adhérer aux valeurs du Reich. Rien que ça... épouvantable. Mais à cause de son travail appliqué, elle se fait confier une mission : assister Eva Braun dans sa grossesse. Elle est donc amenée au Berghof, villa dans les Alpes, résidence secondaire d'Hitler. La grossesse est cachée, après tout, Hitler se dit Père de l'Allemagne. Comment pourrait-il donc être père de son enfant ? La grossesse devient vite politique, et confronte Anke dans ses valeurs. Un premier roman avec des défauts, certes... mais on sent bien que l'autrice maîtrise le sujet puisqu'elle est elle-même sage-femme. J'ai beaucoup le personnage de Anke et celui de Dieter, jeune officier SS qui est en charge de ''surveiller'' Anke. Un livre avec beaucoup d'humanité dans un contexte historique aussi lourd et grave. Une bonne lecture !

Un roman digne de la réalité ! Imaginez, qu'Eva Braun est enceinte d'Hitler, mais cela doit rester un secret et pour se faire il faut une des meilleures sage-femmes d'Allemagne. Celle ci se nomme Anke. Mais elle n'est pas une adepte du 3e Reich et est prisonnière politique à Ravensbruck. Sa vie et celle du futur de l'Allemagne nazie vont être dans ses mains. Elle est tiraillée par son devoir en tant que sage femme et sa répugnance envers Hitler. Et pour ajouter à cela, voila qu'elle tombe amoureuse d'un officier SS...

J'aime les romans historiques, surtout ceux de la Seconde Guerre Mondiale. Approcher au plus prés du pouvoir nazi par le biais de femmes fortes. Ce roman me fait un peu penser à La Gouteuse d'Hitler qui se pose elle aussi de nombreuses questions sur son rôle et sur la vie en tant de guerre. Une femme lambda qui voit sa vie basculée face à un régime totalitaire, face à des hommes qui se pensent tout permis parce qu'ils ont un uniforme de la bonne couleur.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman historique et ça fait plaisir de replonger dans cet univers. Une super lecture que je vous recommande !



Dans le camp de concentration où elle officie comme sage-femme dans des conditions atroces, Anke est obligée de mettre au monde des bébés immédiatement arrachés à leurs mères. Quand les S.S viennent la chercher sur les ordres directs du "Bureau du Führer", Anke est conduite dans une luxueuse maison, loins des horreurs de la guerre. Dans le plus grand secret, elle vient d'être recrutée pour mettre au monde le futur bébé d'Eva Braun et d'Adolf Hitler. Écartelée entre son devoir médical et sa haine du régime, la jeune femme vit dans la peur. Elle tombe pourtant amoureuse d'un jeune officier qui travaille là... Mais peut-on croire en l'avenir alors que la survie est un combat quotidien ?



Quand je commence un roman historique j'ai toujours peur d'être déçue à cause du "déjà vu" qui nous donne l'impression de lire sans cesse la même histoire. Malgré un début un peu long, je me suis très vite imprégnée de l'histoire qui a été plus originale que celles que j'ai pu lire précédemment. Le thème est peu banal : mettre au monde le fils du Führer tout en veillant à sa bonne santé alors que son géniteur sème la peur, la tristesse et la mort autour de lui.



J'ai été très touchée par Anke qui malgré sa haine pour le régime, garde des valeurs et des principes profondément ancrés en elle. Totalement animée par l'amour de son métier, elle nous montre à la fois sa grande sensibilité mais également sa force de caractère. L'histoire d'amour qui va naître entre elle et Dieter, cet officier qui travaille pourtant pour l'ennemi, va apporter beaucoup de joie et de douceur parmi toute cette horreur.



J'ai beaucoup aimé l'alternance de temporalité entre le passé, qui va nous permettre de mieux connaître cette sage-femme, et le présent. Un suspense se met en place tout doucement, jusqu'au dénouement qui a été surprenant et complètement en adéquation avec le reste de l'histoire.

Je garderais cette lecture dans ma mémoire pendant un moment je pense !

Second roman de l'auteure que je lis et celui-ci se passe à Venise pendant la seconde guerre mondiale. On y suit la jeune Stella qui fait partie de la résistance vénitienne et combat avec force et vaillance, jour après jour, les ennemis : les nazis, mais également les fascistes de Mussolini. L'auteure rend hommage à ces femmes qui ont "joué" un rôle important dans cette résistance, messagères de l'ombre pour les combattants partisans de cette cause.

Il y a certes des similitudes avec le roman "L'espionne de Berlin" de la même auteure, roman que j'ai adoré. L'héroïne est certes attachante mais ses écrits n'égalent pas, à mes yeux, les "cartes postales de Berlin" de l'héroïne de cet autre roman.

L'auteure s'est énormément documentée sur cette période de guerre à Venise et on ressent, son profond amour pour cette ville, qui est d'ailleurs un personnage à elle seule du roman.

Enfin, il y a quelques coquilles typographiques, et ce n'est, malheureusement, pas la première fois que j'en relève dans des livres des Éditions City.

Ce livre est presqu'un coup de coeur.

Un livre dont on ne va pas parler eyt pourtant !!

Malgré un sujet difficile , le livre comme son nom l'indique se passe sous l'époque d'Hitler.

Ce livre raconte la naissance de l'enfant d'Eva Braun avec toutes ses conséquences ainsi qu'en parallèle la vie des femmes dans les camps.

Je ne cous en direz pas plus lisez ce livre très bien documenté , facile à lire pas larmoyant mais très réaliste si l'on se réfère à tout ce qui l'a pu être écrit sur cette époque.

J'ai sourit j'ai pleuré un livre plein d'Amour pour une profession "sage femme"

Bonne lecture

Difficile de synthétiser mon avis car mes sentiments ont varié plus d'une fois au cours de ma lecture.

J'ai été heureuse de me replonger dans la Serenissime, ses places, ses ruelles, ses ponts, sa beauté architecturale. Tout cela donne un merveilleux cadre à cette histoire. le cadre historique m'a séduite car je ne connaissais pas le rôle important que la Résistante vénitienne a joué pendant la guerre . Et bien entendu, en tant qu'amoureuse des livres, je n'ai pu m'empêcher d'être touchée par l'aspect littéraire, comme les références à la littérature, le roman que rédige l'héroïne et j'ai éprouvé un flot de tendresse pour la vieille machine à écrire au "e" escamoté.

Mais j'ai trouvé beaucoup de lenteurs dans le déroulemnt de l'intrigue come si l'auteure souhaitait retarder le moment du dénouement. J'ai également été déçue par le style qui, parfois, est assez lourd.

Et ma plus grosse déception est causée par un manque d'émotions chez les personnages. Je les ai trouvés froids, distants et il m'était impossible de m'y attacher. Etaient-ce dû aux difficultés qu'ils rencontraient, aux missions qu'il devaient remplir ?

J'ai ensuite pensé que ces personnes étaient des victimes d'une guerre cruelle et sans pitié et que ce traumatisme les a empêchés d'être heureux, d'être libérés.

Et, pour moi, cet aspect important n'a pas été assez mis en valeur.

Evidemment, il y a dans ce roman des évènements que l'autrice a imaginé, mais, et si ?

Et si Hitler avait enfanté ?

Quand bien même, dans ce récit, l'autrice s'attarde sur les femmes, juives ou non, enceinte pendant leur captivité au sein des camps de concentration.

Nous savons que des enfants sont nés, fruits de viol, ou non, ils devaient bien venir au monde à un moment où l'autre.

C'est là qu'intervient Anke, qui fait tout pour redonner un peu de dignité aux femmes qui accouchent au milieu des camps.

Elles n'ont ni hôpital, ni soin. Tout se fait dans la rudesse de la détention.

L'autrice, de par son expérience, a réussi ici à retranscrire les étapes d'un accouchement.

Même au milieu de l'horreur, elle a réussi à faire passer ce moment fort et magique qu'est la maternité.

Mon cœur de Maman a été mis à rude épreuve. Car évidemment, vous vous doutez bien, l'humanité ne faisait pas parti des camps.

Puis, ce moment où l'héroïne part vers Eva Braun, dans une maison qui semble en dehors du monde, dans une bulle...

J'ai souvent arrêté de respirer pendant ma lecture, car les émotions de l'héroïne sont devenus les miennes.

J'ai été immergé dans ce livre comme si j'accompagnais la sage-femme. Entre révolte, peur, amour, doute, joie, culpabilité...

L'autrice a su me toucher en plein cœur, en plein cœur de Maman et de femme.

Elle a su mettre l'horreur et la peur en avant, sans en faire trop.

Avec une touche de romantisme, qui n'est pas tombé dans le surfait.

J'ai eu un très gros coup de cœur, et pour le récit, et pour la plume de l'autrice.

Je ne manquerai pas de relire un de ces romans à l'avenir.

À mi-chemin entre histoire et fiction, ce roman nous plonge dans une période noire de l’Histoire : la Seconde Guerre Mondiale et les horreurs du système nazi : la Gestapo, les camps, le sort réservé aux femmes enceintes.

Les temps morts dans la narration sont l’occasion pour Anke, la narratrice, de se remémorer son passé (engagement auprès la population juive persécutée, arrestation, incarcération dans un camp) et de le partager avec le lecteur.

J’ai beaucoup aimé cette histoire qui est un hommage au métier de sage-femme dans cette période sombre de l’histoire. C’est hyper bien documenté que ce soit au niveau historique ou médical. Cette histoire est remplie d’humanité, d’espoir et d’amour.

Très beau livre de Mandy Robotham qui part sur l'éventualité où Eva Braun, la maîtresse d'Hitler, aurait été enceinte. Afin de l'accompagner pendant cette période, Anke, sage-femme prisonnière d'un camp, est appelée auprès d'elle. Alors oui encore une fois, les faits sont imaginés mais ce roman représente bien ce qui aurait pu se passer dans ce cas-là. Très belle lecture !!

Un roman très intéressant à lire ! J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui nous plonge en plein cœur de Venise et de sa résistance durant la 2nde Guerre Mondiale. Le personnage de Stella porte vraiment toute l'histoire, par son courage, son rôle dans les actes de résistance. C'est en plus très bien écrit, l'auteure réussit dès le début à nous plonger totalement dans son histoire.

Le chapitre d’ouverture est glacial et montre toute l’horreur de ce que les femmes ont pu subir pendant cette triste période. Anke, sage femme, accompagne Irina lors de son accouchement. Une délivrance violente, accentuée par le tragique sort du nouveau-né. Ce chapitre m’a vraiment saisie, le récit de ces événements était presque insoutenable. Heureusement, le reste du roman n’était pas dans la même veine, sinon j’aurai eu du mal à m’y plonger.



Anke, le personnage central du roman, en tant que très bonne soignante et surtout non juive, est appelée à quitter les baraquements du camp où elle est retenue pour une mission spéciale au cœur de cette année 1944. Elle rencontre d’abord Magda Goebbels qui l’informe de l’importance de sa mission et lui précise que toute la confiance lui est accordée pour s’occuper au mieux d’une nouvelle cliente très importante. On l’amène alors au Berghof, l’une des résidences d’Adolf Hitler. Elle devra y accompagner une femme pendant toute sa grossesse, et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit d’Eva Braun. Une mission forcée bien plus confortable que son enfermement dans le camp : chambre particulière, grands espaces, assiette pleine de nourriture, longues séances de lecture sur le porche de la maison. Des changements assez déstabilisants et pour peu elle en oublierait presque la guerre au cœur de cette prison dorée, pourtant le manque de nouvelles de sa famille la pèse.

C’est une drôle de vie qu’elle est donc amenée à vivre avec une hantise, croiser le maître des lieux, cet homme qu’elle ne souhaite pas rencontrer. Un étrange quotidien où elle se surprend même à se rapprocher d’un S.S, le capitaine Stenz.

On comprend rapidement qu’elle a été choisie pour ses compétences, dont elle a fait preuve dans un lebesborn mais aussi pour son histoire personnelle qu’on ignore en tant que lecteur. Son passé nous est doucement dévoilé par des bribes de souvenirs au fil de l’intrigue. Alors qu’elle s’occupe de faire accoucher une proche de Magda qui vit près du Berghof, elle se fera la réflexion suivante : « Elle avait beau être mariée à un nazi, c’était un être humain malgré tout. »Cette phrase résume parfaitement l’état d’esprit d’Anke.

J’ai vraiment trouvé ce roman très bien écrit et passionnant. Anke est une femme forte et courageuse, obligée d’accepter le pire dans un camp en accompagnant les détenus dans les accouchements. Le métier de sage femme est mis en avant, avec des explications détaillées sur sa pratique. Anke évoque diverses situations d’accouchements, explique comment soulager certains maux pendant la grossesse, parle de l’arrivée des nouveaux nés, etc. Au fil du récit on rencontre divers personnages, réels ou issus de la fiction. La présence du couple Goebbels montre la façon dont l’image d’Hitler est travaillée et se doit d’être parfaite. Ils préfèrent cacher la grossesse d’Eva Braun, et rêvent alors qu’elle porte un fils parfait, digne successeur d’Hitler. Les personnages secondaires sont tout aussi importants et intéressants pour l’intrigue. Le récit mélange les genres avec une jolie romance qui se profile pour Anke et un coté historique mêlé à un soupçon de thriller lorsque la résistance allemande apprend la naissance future du bébé du Führer.

J’ai un peu de mal d’ordinaire avec les romans sur cette période tragique de l’histoire qui prennent des libertés avec la réalité et qui inventent des faits historiques. J’ai cette idée qu’il n’y a pas besoin de rajouter de nouveaux faits malheureux, qu’il y en a eu suffisamment. Mais ici, l’idée de départ d’imaginer qu’Eva Braun ait pu être enceinte d’Hitler ne m’a pas gênée finalement, car c’est aussi le prétexte de parler de tant d’autres choses : des grossesses dans un camp, du sort des allemands considérés comme traîtres du régime, de la propagande, de la résistance allemande, de la culpabilité. Mais pourquoi avoir donné ce titre au roman? Pourquoi ne pas avoir gardé le titre original bien plus cohérent: The German midwife ?