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Citations de Manu Larcenet (980)


- Vous cherchez de la morale ?
- Non, je cherche un sens...
- Sur la ligne de front, il n'y a plus rien.
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Le silence comme la solitude sont des inventions poétiques…
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Notre voix est la musique que fait le vent en traversant notre corps.
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Dans mon insondable méconnaissance de la nature, je ne pouvais imaginer l'agonie qu'inflige le froid.
Ça tord en dedans, ça pique, ça déchire, ça brûle, ça lacère.
Chaque bout de viande devient une plaie. Ça tient l'esprit en laisse, engourdi.
Les sens déclinent sournoisement jusqu'à vous disperser, vous exclure du monde.
Le froid, ça change l'homme dépouillé en fantôme.
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- Vous, les mômes, vous savez pas boire…
- Peut-être, mais on sait se droguer !
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Manu Larcenet
Il faut se méfier de la chose écrite. Au-delà de sa noblesse, elle ne reflète toujours que la vérité de celui qui tient le crayon.
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Il est un mystère dans la nature... Quelque chose qu'on ne peut forcer, qui est révélé, si on sait attendre, immobile, et qui ne peut se partager. Ici les plus belles choses comme les pires n'existent que si l'on y prête attention.
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- Je vais provoquer Dieu en duel ! Aucun gentleman ne refuserait un bon vieux duel à l'arme blanche ! Et excuse moi, mais d'après la bible, Dieu est un sacré gentleman ! ... Sauf peut-être à un ou deux passages où il est chafouin... Mais globalement, c'est un gentleman...
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Tout le monde a été plus ou moins décoré durant cette guerre...
Les médailles, ça coûte pas bien cher au contribuable et ça donne au soldat la sensation d'être important.
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Léon part pour le front, la fleur au canon
En chantant comme un con " c'est nous qu'étions les bons "
Il est contents, il a raison, il va morfler pour la nation
Quatre ans dans les tranchées, ta fleur est toute fanée
Mais mec si tu t'voyais, je serais toi j'm'inquièterais
Et il tire sur les teutons, pour la patrie, pour la nation
On est le 11 novembre, tu t'es pas fait descendre
Tu a même tout tes membres mais ton cœur est en cendre
T'étais content, t'avais raison, tu a morflé pour la nation.

( Les RATS ont enregistré cette chanson dans les années 80, ce texte est cité dans cet album)
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- Je crois que ça me plairait bien d'être enceinte.
- ?!!
- ben quoi ?
- Tu vas arrêter de me foutre la pression , dis ?!
- ? mais non...je disais juste ça comme ça...
- mais bien sûr !! D'abord c'est la jolie maison, et maintenant le joli bébé ! si ça s'appelle pas de la pression...
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- Il y a quand même quelque chose que je ne saisis pas.... Partout, nos soldats renâclent à l'effort, se plaignent, geignent comme des pédérastes... C'est tout de même fâcheux sachant que nous avons une guerre à gagner...
- C'est peut-être la perspective d'y mourir qui refroidit nos bougres..
- Non, cela ne se peut, Morancet. Si l'on n'y risquait pas la mort, le guerre serait somme toute très ennuyeuse...
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- Je comprends que ça passionne pas les foules, le chantier naval...
- ?? Pourquoi ?!
- Ben, c'est sordide... c'est le degré zéro de l'espoir... c'est gai à se tirer une balle...
C'est ce que la logique industrielle a produit de plus dégueulasse...
Le chantier, c'est une machine à fabriquer de la misère... plus il broie les gens, moins ils réagissent...
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Grosse affaire. Le jeune Fabien, sept ou huit ans, grand copain de Louis et Stefano, a pété à la messe. Pendant le silence de l’élévation qui plus est ! [...] Le pauvre Fabien est consigné chez lui tout ce dimanche après-midi, alors qu’il était invité à l’anniversaire de Louis. (Au demeurant, le père de Fabien est un jeune crétin qui pratique avec un enthousiasme glacial une religion aussi irraisonnée que l’est mon athéisme. Son enfant est translucide comme une scolopendre élevée en sacristie. C’est un miracle s’il pète.)
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Image fugitive de tante Noémie dans son petit appartement de la rue Chanzy. Craignant la cécité, elle s’entraînait à marcher les yeux fermés. Quand elle devint aveugle, elle ne pouvait plus marcher.
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J'ai jamais eu autant la sensation de vivre l'apocalypse que depuis qu'on a la parabole... 300 chaines... 300 raisons de désespérer !
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Ma mère elle dit : " ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est le chemin". En même temps, ma mère elle dit beaucoup de conneries !
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C'est une erreur. L'ivresse n'est pas un asservissement, c'est une libération. C'est le seul moyen de se connaître sans se faire peur. Mais comme pour toutes les disciplines, si on veut dépasser le simple amateurisme, ça demande du courage, du travail et de la ténacité. Vivre soûl, ça se mérite.
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"Avant de vous oublier, j'aimerais vous dire que je ne vous oublie pas"
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- ÇA Y EST ! LA POLICE A ARRÊTÉ LE TUEUR EN SÉRIE !
- Sûr et certain ? Il est sous les barreaux ?
- À mort ! C'était aux infos !
- Bon... bin va falloir que je tue ma femme moi-même, alors...
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