Mesdames, messieurs les députés, l'état d'urgence est une réponse de court terme, adaptée à la situation à laquelle nous faisons face. Nous le modernisons, nous lui donnons des bases juridiques solides.
Mais tout cela doit s'inscrire dans ne politique de long terme. Elle implique, d'abord, de se doter des moyens nécessaires.
Depuis 2012, nous avons agi. En créant la Direction générale de la Sécurité intérieure, en faisant adopter - avec une très large majorité à chaque fois - deux lois antiterroristes et une loi sur le renseignement dont la plupart des dispositions viennent d'entrer en vigueur, en octobre.