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Biographie :

Manuela France collabore depuis plus de 10 ans au magazine Ça m'intéresse, ou elle passe chaque moi au crible un chef-d'oeuvre de l'Histoire de l'art. Elle est l'auteure de : "Les Coulisses de l'Art" et "Les 10 inventions de Picasso" sorti en octobre 2015

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Bibliographie de Manuela France   (3)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
L'HUMOUR NOIR DE PIERRE DESPROGES
Sa qualité : humoriste (1939-1988)
Son époque : post-Mai 68
Sa cible : le politiquement correct

Entre 1980 et 1983, Pierre Desproges est le procureur général du Tribunal des flagrants délires, une émission de France Inter avec Claude Villers et Luis Rego Ses féroces réquisitoires commencent invariablement par son célèbre :
"Françaises, Français,
Belges, Belges,
Bougnoules, Bougnoules,
Fascistes de droite, Fascistes de gauche,
Mon président, mon chien,
Monsieur l'avocat le plus bas d'Inter,
Mesdames et messieurs les jurés,
Public chéri, mon amour,
Bonjour ma colère, salut ma hargne et mon courroux... coucou."
Pour se terminer par une sentence sans appel :
"Donc, l'accusé est coupable, mais son avocat vous en convaincra mieux que moi."

Les réquisitoires de Desproges tombent comme des couperets.
Jean d'Ormesson de l'Académie française, coupable !
"N'avez-vous point honte, à votre âge, un grand garçon comme vous, de vous déguiser périodiquement en guignol vert pomme avec un chapeau plume à la con et une épée de panoplie de Zorro, afin de savoir s'il y a un "n" ou deux à zigounette ?" [...]
Jacques Séguéla, coupable !
"Jacques Séguéla est-il un con ? De deux choses l'une : ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m'étonnerait tout de même un peu, ou bien Jacques Séguéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait quand même beaucoup."
Commenter  J’apprécie          2011
LES GUEULES D'HONORÉ DAUMIER
Illustrateur - 1808-1879
Son époque : le très bourgeois XIXe siècle

Les héritiers de Daumier poursuivent l'entreprise de leur illustre prédécesseur : introduire la force subversive du dessin dans le jeu du commentaire d'actualité. Tous réunis autour du cri "À bas la calotte !", ces bouffe-curés conchient à coup de dessins drolatiques le clergé, l'ampleur du budget du culte, le poids de l'Église sur la morale et les consciences.

Finalement, en 1905, la loi de séparation de l'Église et de l'État est votée. Les anticalottes ont gagné ! La France devient un État laïque, et la religion appartient désormais à la sphère privée.
Article 1er : "La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes..."

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'image satirique joue un rôle majeur dans toutes les mobilisations populaires. Par son style direct elle devient le mode d'expression privilégié du débat public et de l'opinion. Elle seule a le pouvoir d'agir comme un électrochoc, un révélateur simple et immédiat de tous les maux de la société.
Au point que le 7 Janvier 2015, Wolinski, Cabu, Tignous, Honoré et Charb, les cinq célèbres dessinateurs de Charlie Hebdo, y ont laissé leur vie, abattus sauvagement pour le pouvoir subversif de leur trait, la liberté de leurs dessins et leur regard sans concession.

Dans le Figaro du 23 Novembre 1865, l'écrivain républicain Jules Vallès écrivait à tous ceux qui voulaient faire taire les caricaturistes :
"Nous ne vous demandons que le droit de rire un peu ! c'est la consolation des pauvres et toute la vengeance des vaincus. Le droit de rire, s'il vous plait ! de rire de l'un, de l'autre ; de celui-ci, de celui-là ; de vous, de moi ! Nous tirerons sur tout le monde."
Et Vallès ajoutait, prophétique : "On a assez d'armes contre nous, nous n'en demandons qu'une, qui sera notre baïonnette, l'ironie."
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L'HUMOUR NOIR DE PIERRE DESPROGES

Il déteste le prêt-à-penser, les dogmes, les généralités...
"Si on ne parlait que de ce qu'on a vu, est-ce que les curés parleraient de Dieu ? Est-ce que le pape parlerait du stérilet de ma belle-soeur ? Est-ce que Giscard parlerait des pauvres ? Est-ce que les communistes parleraient de liberté ? Est-ce que je parlerais des communistes ?"
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LES IVROGNERIES DE RAMPONNEAU
Sa qualité : cabaretier, Parisien de Vignol (1724-1802)
Son époque : la Révolution française

La Courtille accueille désormais les ouvriers misérables expulsés de Paris par les grands travaux du baron Haussmann. Ils s'entassent dans des maisons de rapport à faible loyer et sans confort. Victor Hugo s'indigne. Et dans Les Misérables sortis en 1862, il convoque Ramponneau à la rescousse. Son Gavroche, gamin de Paris, entonne ainsi la Ramponnette, un pamphlet contre l'ordre bourgeois :

"Je fais la chansonnette
Faites le rigodon,
Ramponneau, Ramponnette, don !
Ramponneau, Ramponnette !
La bourgeoisie est un veau
Qui s'enrhume du cerveau
Au moindre vent frais qui souffle.
Le bourgeois c'est la pantoufle
Qu'un roi met sous ses talons
Pour marcher à reculons."

Près d'un siècle a passé et Victor Hugo vient de hisser Ramponneau en symbole du prolétariat. En 1867, le nom de Jean Ramponneau est attribué à une rue de Paris.
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Diogène opte sans hésitation pour l'école cynique (...) Le Cynosarge, "l'école des chiens agiles" est le berceau des cyniques. (...) car le chien est simple, il aboie contre ceux qui ne lui plaisent pas, mord ceux qu'il déteste, lèche ceux qu'il aime. Le bonheur, quoi !
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Le radeau de la méduse :
Plusieurs personnages du tableau portent des bandages enroulés autour des pieds. Une étude du tableau aux rayons X a révélé que Géricault avait tenté de leur dessiner des pieds, sans succès. Résultat : pas le moindre pied nu !
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Un jour, à la fin d'un repas, Dalí contemple sur la table les restes d'un camembert coulant. Cela fait déjà un moment qu'il travaille à une toile représentant un paysage désertique sans savoir comment la faire évoluer. Eurêka ! Il tient son idée. Sur son paysage qui lui sert de fond, il colle alors trois montres molle dont l'une pend à une branche d'olivier. Son tableau le plus célèbre est né ! Il s'appelle "Persistante de la mémoire". Peint en 1931, il s'impose dès lors comme l'oeuvre la plus représentative du surréalisme [...]
Cet artiste hors norme, mégalo et provocateur qui affirmait : "Le surréalisme, c'est moi !"
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Avec Guernica, Picasso signe le premier chef-d'oeuvre moderne de l'histoire de l'art. Dans sa composition complexe, il a voulu faire une synthèse du cubisme, du surréalisme et des préoccupations héritées des Anciens. Des formes géométriques, des contrastes blanc et noir violents, une multitude de plans gris, le démantèlement de la forme donnent à l'ensemble une impression de chaos. L'oeil ne sait pas trop où s'arrêter, il est sollicité de toutes parts.
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"Monet n'est qu'un oeil, mais quel oeil !"
Paul Cézanne
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Bienvenue dans l'univers délirant de Jérôme Bosch, entre rêve et cauchemar. Un monde peuplé de poissons volants, d'oiseaux géants, d'êtres mi-hommes mi-bêtes. Un art entièrement "fin de siècle", à cheval entre le Moyen Âge finissant et la Renaissance. Nulle peintre ne témoigne à ce point des inquiétudes et des espérances qui accompagnèrent la transition vers l'humanisme du XVIème siècle.
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