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3.57/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1937
Biographie :

Jean-Pierre Bernier, plus connu sous le pseudonyme de Marc Arno, est un auteur prolixe de romans d'espionnage et de romans policiers dans la collection "Spécial Police" aux Éditions Fleuve Noir.

Journaliste et ancien officier de réserve, spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale et de la guerre d’Indochine, il a connu très jeune une vie d'aventurier.

Il utilise également les pseudonymes Peter Marshall, Charles Lorrens, Paul Orney (collectif), Yves Sinclair (collectif) et Gil Darcy inventé par Georges J. Arnaud et utilisé par différents auteurs pour signer les romans de la série "Luc Ferran".

Source : http://www.toochattoo.com
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Par cet appareil, réceptionnant le signal sonor d'un petit émetteur posé sur sa voiture, Castelli pouvait être suivi à distance...

Baker avait pensé à quelque chose de ce genre et ne fut donc pas surpris. Il garda les jumelles aux yeux mais se tourna légèrement, fixant un autre coin du panorama sans y prêter attention, tout entier à ses pensées.

Depuis combien de temps Castelli se promenait-il avec cette balise ? Etait-ce postérieur à sa visite chez Teteven ? Rien ne le prouvait...
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Une chape de plomb paralysa brusquement les membres de Clark. La cage de verre où il se trouvait devint une prison ; il pensa que c’était vraiment trop bête. Un vent de révolte souffla en lui, ses doigts glissèrent dans la poche de son manteau, étreignirent la crosse de l’automatique.
Fuir !
Au moment où Clark allait tirer, le flic lui sourit.
Clark n’en crut pas ses yeux, demeura interdit. Puis il contraignit sa main à avancer vers la fermeture de la porte. Il ne pouvait rester plus longtemps dans cette attitude, à dévisager le flic, sans que celui-ci se doutât de quelque chose.
Les doigts crispés que le loquet, Clark ouvrit la porte. La pluie s’infiltra dans la cabine, lui mouilla le visage. Le flic souriait toujours. Il avait une bonne tête d’Irlandais, de grandes dents jaunies par le tabac. Sa main gantée de cuir désigna l’appareil téléphonique.
- On vient de tomber en panne et la radio cafouille, expliqua-t-il d’une voix traînante. Faut que j’appelle le central…
Clark passa devant lui, s’efforça de grimacer un sourire. Il pensa que c’était une chance qu’il n’ait jamais rencontré le policier auparavant.
- C’est à cause de cette saloperie de flotte, grogna le flic. Chaque fois qu’il pleut, notre bagnole nous laisse tomber. Je me demande quand ils vont se décider à la flanquer à la ferraille !
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Puisque c’était Mabel elle-même qui lui avait fait dire de l’attendre dans l’appartement, il n’avait pas à avoir de scrupules à y pénétrer. La pensée qu’elle avait agi ainsi pour lui éviter de rester dans le couloir lui causa un sentiment désagréable. Mabel devait éprouver une certaine honte de le faire venir ici. Il introduisit la clé dans le verrou.
Le battant de bois repoussé, Clark tâtonna le long du chambranle à la recherche de l’interrupteur. Il le trouva, alluma. La lumière crue d’une lampe simplement pendue au bout d’un fil lui montra une entrée aux murs nus et trois portes. L'une d’elles était ouverte ; elle donnait dans la salle de séjour.
Clark s’y engagea, donna de la lumière, se figea sur place.
Au fond de la pièce pauvrement meublée, effondrée, il y avait une femme. Plus exactement, son cadavre, car la blessure qu’elle avait juste au-dessous du sein gauche ne pouvait faire illusion.
- Mabel…
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Patrick H. Clark étendit ses longues jam- bes sous la table, suivit la donne, ramassa ses cartes. Sans entrain. Le gloussement aigu d'une fille amena une légère crispation sur son visage. C'était une fausse blonde trop fardée ; elle n'avait cessé de glapir depuis qu'elle était entrée au Honey. Auparavant, elle avait déjà dû boire pas mal. Le plein était fait depuis longtemps, maintenant ça débordait. Clark pensa qu'il détestait les filles qui boivent et qui ne savent pas se tenir lors- qu'elles sont éméchées.
—Trois cartes..., annonça Bug, à la droite de Clark.
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Personne ne prenait Clark pour un journaliste ; on l'imaginait généralement dans le rôle d'un de ces businessmen de la nouvelle génération et que leur diplôme d'Harvard promet au plus brillant avenir. En vérité, si tout le monde s'accordait à lui prédire une carrière éclatante, Clark n'avait de relations avec le monde des affaires que dans la mesure où l'un de ses membres avait affaire à la justice. Au Clarion, Clark s'occupait de la partie judiciaire et des affaires criminelles.
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Tommy Parker acheva de distribuer les cartes ; les quatre hommes les ramassèrent. Ils étaient tous journalistes : Bug Simpfer et Tommy Parker au Chronicle, Al Gowan et Clark au Clarion, son concurrent le plus direct. Le Honey leur servait de quartier général à cause de sa position dans la 37 rue à mi-distance entre les deux quotidiens. Clark tira un sept et un huit. Avec sa seule paire de dames, il n'avait aucune chance.
—Je me couche, déclara-t-il.
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Clark fit coulisser ses cartes l'une après l'autre, à la manière de joueurs de poker. Il tenait une paire de dames et un as.
—Deux cartes..., demanda-t-il en poussant un billet vers le centre de la table.
La partie en cours ne lui procurait aucun plaisir ; Clark n'arrivait pas à trouver la raison qui avait pu pousser Mabel à lui téléphoner en début d'après-midi. Deux tables plus loin, la fille se mit à hennir longuement, complètement ivre.
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Paradoxalement, à une époque où les femmes jeunes se faisaient débrider les yeux et s’exhibaient en minijupes, c’était auprès des kisaengs et autres prêtresses de l’amour qu’on trouvait le plus grand respect des usages.
Peut-être parce que leur premier rôle était de faire oublier aux hommes la précipitation sans cesse croissante du monde moderne. Les petites satisfactions sexuelles qu’elles leur apportaient, sans être totalement négligeables, venaient au second plan. Par leur cérémonial, leur conversation et leur art consommé de la musique, elles leur permettaient de se retremper au sein des vraies valeurs ancestrales.
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C’était un homme d’un orgueil, d’un égoïsme et d’une méchanceté difficiles à imaginer. On aurait dit qu’il n’était content que lorsqu’il pouvait nuire à quelqu’un, que ce soit en affaires ou sur le plan personnel. Tout le monde le détestait et je crois qu’il aimait inspirer la haine presque autant que faire le mal. Je n’ai jamais rencontré personne qui n’en soit pas arrivé à désirer sa mort un jour ou l’autre.
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Hantz va opérer sans relâche dans des conditions dramatiques, parfois dans la boue jusqu’aux genoux, souvent nourri à la cuillère pendant qu’il taille, coupe, suture et recoud. La menace des obus à retard est permanente. Un jour, la toile à parachute qui retient l’eau et la terre du toit cède et remplit de boue un ventre ouvert.
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