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Citation de rkhettaoui


Jacques Fournier entreprend de raconter à la psychologue assise à ses côtés que ses difficultés ne s’arrêtent pas là ; lorsqu’il réussit enfin à s’endormir, ses nuits sont terrassées par d’effroyables cauchemars desquels il se réveille en sursaut et en proie à une puissante crise d’angoisse. Le funeste silence nocturne qui règne dans la maison n’a rien pour le rassurer. Il se lève alors, allume toutes les lumières de la résidence, avale une pilule et ouvre la télévision pour se sentir moins seul. Il demeure néanmoins effrayé à l’idée de se rendre à la cave afin d’y allumer là aussi les lumières. Il n’arrive plus à mettre les pieds dans un sous-sol depuis le tragique événement qui l’a traumatisé trois mois plus tôt. Dès qu’il entreprend de descendre les premières marches qui mènent vers les soubassements d’une maison privée, une puissante main invisible lui enserre la gorge et l’empêche de respirer. Un sentiment de panique l’envahit aussitôt et il n’a d’autre choix que de rebrousser chemin. C’est stupide, selon lui, mais il n’arrive pas à contrôler cet affolement spontané.
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