Les punks
chinoisPrésentation d'un groupe punk
chinois. [Gros plan] pochette de disque de ce groupe,
Marc BOULET, en costume MAO sur le toit de COGNACQ-jay fait
analysemusique en Chine depuis
la révolution culturelle, parle de la situation
de la musique et des
chanteurs. BT jeunes
chinois, intérieur discothèque, groupe de
chanteurs punks
chinois
L’expression « droits de l’homme » n’a aucun sens en Inde. C’est un concept fondé sur le respect mutuel entre les citoyens, un concept égalitaire impossible à greffer sur la société hiérarchique hindoue.
Les intouchables sont environ 130 millions, soit 15% de la population indienne, auxquels il faut ajouter 65 millions d’authentiques aborigènes vivant dans la jungle et également considérés comme intouchables à cause de leurs coutumes tribales, donc primitives et impures.
Grosso modo, un Indien sur quatre est intouchable, ce qui représente un homme sur vingt-huit au niveau de la planète.
L’absence de droits de l’homme nait du castéisme et donc de l’hindouisme. Un système social d’hommes et de sous-hommes qui empoisonne l’Inde sous couverture de la religion, de Dieu. Les Occidentaux n’y voient que du feu. Ils combattent à juste titre le racisme et l’antisémitisme dans le monde, mais ils posent un regard indulgent sur le castéisme et considèrent qu’il appartient au patrimoine culturel indien, tel le Taj Mahal. […] Cette excuse culturelle du castéisme m’horripile. On pourrait pardonner de même l’antisémitisme en racontant que ça fait partie du patrimoine européen. On peut toujours tout justifier. Cela suffit !
En 1931, après sa première rencontre avec Ambedkar, Gandhi s’étonna qu’Ambedkar soit un enfant de Dieu [un intouchable, ndr] et non un brahmane ému par l’intouchabilité. Comme si les intouchables étaient incapables d’engendrer leur leader. En 1936, Ambedkar flirta avec le sikhisme en conseillant aux intouchables de se convertir à cette religion égalitaire. Gandhi, moqueur et inquiet que l’hindouisme perde vingt pour cent de ses fidèles, s’interrogea sur la question de savoir si les intouchables pouvaient distinguer les mérites entre les différentes religions « plus qu’une vache » (sic).
Je suis un monstre. Je suis un assassin. Peut être avez-vous entendu parler de mes crimes ? Toutefois, mon nom, Marc B., ne vous dit sans doute rien, puisque la police n'a jamais réussi à nous identifier, mes complices et moi..