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Critiques de Marc Cholodenko (9)
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Le roi des fées

Un livre assez perturbant qui m'a laissé sur une seule question : Ai-je aimée ou détestée cette oeuvre ? Je ne saurais le dire et je ne saurais que vous recommander cette lecture pour vous faire votre propre avis mais en étant averti de plusieurs points particulièrement déstabilisant de ces histoires.



On dit que lire c'est pénétrer dans l'esprit d'un autre, ça ce confirme dans ce livre pour le meilleur mais aussi pour le pire. J'avais l'impression d'entrer dans un esprit qui n'arrivait pas à fixer son attention sur une seule idée et à avoir une pensée cohérente.



Cela donne de très belles choses comme les grandes symphonies littéraires qui caractérise certains passages, notamment la première partie, mais qui empêche toute cohérence dans l'évolution du récit et même de cohérence tout cour.



L'oeuvre est construite à travers des métaphores sexuelles constantes et c'est à travers le prisme de l'érotisme et même de la pornographie que l'auteur crée son histoire mais donne l'impression qu'il se perd totalement dans les idées qu'il a eu.



On alterne le conte médiéval et le roman érotique d'un point de vue externe dans la première partie du livre, puis on revient avec un point de vue interne dans la seconde partie, où on abandonne le conte médiéval et on revient vers une version revisitée de certaines oeuvres de Sade.



Puis on revient à un conte médiéval mais l'on introduit une notion fantastique cette fois, et à la fin on n'a rien fait avancer, on ne comprend plus rien et on n'est presque content d'arriver à la fin de ce grand huit.



Cette incapacité (volontaire ou involontaire) de ce focalisé sur un registre, ou sur une histoire se retrouve dans la ponctuation qui disparaît et réapparaît au fil de l'oeuvre et donne parfois au récit une frénésie qui illustre parfaitement l'acte sensuel et sexuel qui est entrain de se dérouler.



Donc il est assez évident que l'auteur à voulu cette absence de cohérence et de repère qui est plutôt une bonne chose puisqu'elle nous déstabilise et nous pousse raccrocher à de nouveaux repères mais qui empêche tout attachement et connection avec le narrateur ou bien un autres protagonistes de cette énorme fresque romanesque.



En ce qui concerne les protagonistes justement, ce manque de cohérence se retrouve dans le floutage des identités sexuelles et des genres mais qui est très mal amené et qui va et vient n'importe quand surtout dans la deuxième partie du livre.



Au bout d'un moment ce manque de lien devient extrêmement lassant et ce sentiment est amplifié par un sensation de trop plein, principalement du aux scènes pornographiques sans fin qui deviennent les seules péripéties de cette histoire et nous lasse jusqu'à nous faire décrocher complètement l'oeuvre.



Mais je vous ai dit que je ne savait pas si j'avais aimée ou détestée l'ouvre hors jusqu'à présent je vous donne plus matière à la détester qu'à l'aimer, et pourtant une chose peut sauver le livre pour moi : la beauté des mots...(Suite sur le blog).
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
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Puis gris que dilue du rose que brûle le bleu

__ : Un nouveau livre? Choisi pour…. ?

__ : pour le titre, qui commence sur la couverture puis se continue sur le dos. J’ai trouvé la phrase très …musicale. J’ai voulu connaître la suite. C’est comme un muret qui va dans la ……. je ne sais quoi, mais où les mots remplaceraient les pierres.

__ :Crois-tu que la littérature puisse être abstraite ? Comme il y a une peinture abstraite, une musique concrète ?

__ : …..

__ : tu ne dis rien ?

__ : je pensais à ces gens, frères humains, au loin, ou beaucoup plus près, Qui nous haïssent, qui voudraient nous couper en morceaux. Je pensais que c’est à cause de ça. Eux, ils cherchent à vivre, à survivre et nous, nous cherchons un sens à notre vie !

__ : Il y a sans doute autre chose ! En plus, nous pompons leur air et tout le reste. Et en plus…………... ! On devrait tous faire comme Perros, allez prendre un petit rouge dans un bistrot.

__ : Pourtant, les marins pécheurs, la nuit, dans le froid, la fatigue, lorsqu’ils lovent correctement un filin, ils savent que c’est pour éviter les embrouillaminis. Mais ils pensent, en eux, parce qu’ils n’osent et ne savent pas le dire : « ça fait plus joli, aussi. »

__ : Bon ! Et ton livre ?

__ : Pas mal. Heureusement qu’il n’est pas trop long. Tous ces mots qui se suivent ! Moi, J’aurais ajouté des silences. Ça fait ressortit les mots. Un peu de blanc, pour faire plus joli.



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Le roi des fées

Je viens d'achever la lecture de Le roi des fées de Marc Cholodenko. Ce roman se présente en trois parties : tout d'abord un enlacement de récit de séduction entre un jeune homme et une jeune femme, avec le récit d'un monde féerique, chevaleresque ; puis une partie pornographique, crue, précipitée ; et enfin une ultime partie où se mêlent l'aspect féerique et l'aspect porno.



Mes impressions sont mitigées. J'ai beaucoup aimé la première partie. C'était difficile de prendre des repères mais il y avait quelque chose d'agréable à se sentir porter dans ce monde flou, brumeux, dans cet entre-deux. Puis arrive la partie crue, inattendue. J'ai eu la sensation que ça arrivait comme un cheveux dans la soupe. Et à vrai dire je n'ai pas compris l'intérêt. La solution semble se trouver dans la dernière partie, très brève où se fondent les deux aspects. Mais si c'est bien le cas, il demeure une sensation de "tout ça pour ça ?".



Bref, je suis bien incapable de dire si j'ai aimé ou non ce court roman. Je pense qu'il mérite une relecture. Mais ce sera pour plus tard.
Lien : http://unpetitcoindeparadis...
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Les états du désert

Un des rares livres que je n'ai pas terminé.

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Deux cents et quelques commencements ou Exe..

En réinventant à chaud l’art endiablé du commencement, et en le passant sauvagement au mixeur, injecter une inventivité insoupçonnable dans l’éventuelle fatigue romanesque.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/04/30/note-de-lecture-deux-cents-et-quelques-commencements-ou-exercices-decriture-ou-de-lecture-amusants-marc-cholodenko/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Le roi des fées

Songe d'un jouir d'été

Le découpage du texte en quatre parties est étrange. Tout d'abord une histoire dédoublée : un conte féerique plein de sensualité, où l'on suit la vie d'un groupe de chevaliers d'une part, la relation d'un jeu de séduction en plein été lors de promenades et de dîners entre amis d'autre part. Dans un deuxième temps on plonge dans un sombre fantasme où des hommes sont dominés. Troisième temps, on a la respiration coupée, les mots se succèdent sans ponctuations, c'est un long monologue, le point de vue d'un jeune homme sur la sexualité dans un large spectre puisqu'il y parle aussi d'homosexualité, l'instantané d'une conscience échauffée. Enfin, la dernière partie nous renvoie au début, racontant différents moments de la journée d'un prince qui se révèle être sous l'emprise de fées lascives et débridées. Tout cela est écrit , ce qui rend le livre vraiment jubilatoire, dans une prose élégante contrastant avec la pornographie des descriptions.
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Il est mort ?

Le tourbillon final de pensées, métaphores radieuses ou inavouables, par lesquelles s’écoule la vie.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2016/04/12/note-de-lecture-il-est-mort-marc-cholodenko/
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Puis gris que dilue du rose que brûle le bleu

Ce petit livre est une merveille de poésie en prose.



Une image utilisée par l'auteur est qu'il l'a écrit comme on monte un mur de pierre sèche. Pas de chapitres. Pas de paragraphes. Pas une virgule. Une structure continue, toutes phrases étant égales, et en même temps chacune restant très singulière.



Une fois cela connu, on peut se demander, un peu inquiet, s'il en résulte quelque chose de lisible: pas d'intrigue, pas de personnage principal, pas de lieu déterminé... il faut pourtant réussir à s'accrocher à quelque chose, est-ce que ça peut tenir?



La réponse est que oui, ça tient. Parce que l'écriture est extrêmement maîtrisée. Parce que chaque phrase recèle un abyme de profondeur et d'évocation, un petit poème en soi. Parce que chacune est liée à celle qui la précède, sans parler pour autant de la même chose. Il en résulte une forme harmonieuse aux étranges résonances, proches ou lointaines, et même si on ne sait pas où l'auteur nous porte, le texte ne s'éparpille pas, malgré la diversité de tout ce qu'il fait surgir en nous.



Pour peu que l'on accepte se laisse porter par cette écriture singulière, profonde et belle, ce livre est un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) à côté duquel il serait dommage de passer. D'autant que, au-delà de la prouesse formelle, c'est un ouvrage extrêmement sensible et fin.

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Puis gris que dilue du rose que brûle le bleu

Dans son abs­trac­tion pro­gram­mée voici le livre clan­des­tin qui espionne le monde...
Lien : http://www.lelitteraire.com/..
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