Le journaliste s’installe enfin et, avant d’entamer son récit, avale d’un trait la moitié de sa Mahou, directement au goulot. Puis il parle au flic et à la détective de ce reporter tué pour avoir pris la photo qu’il ne fallait pas. Ou, plutôt, pour avoir photographié la personne qu’il ne fallait pas. Alex a déclenché son boîtier. D’autres ont appuyé sur la détente d’un flingue. Mort à cause d’une image. Personne ne devrait perdre la vie pour une photo. Mais celle-là, elle avait fait la une du plus important magazine du pays. Et celui qui était dans le viseur n’avait pas apprécié.