Un caleçon pend un bref instant au bout d’un bras, en étendard de cette jeunesse à laquelle ils ont décidé d’offrir l’éternité. Ils se courent après parmi les détritus et les seringues usagées, une, deux, trois seringues… Ils entament une danse tribale sur les toits en exhibant les pansements, les croûtes et les hématomes qui couvrent leur corps, défiant cette tasse impériale vissée sur son trône. Ils lui montrent leurs culs et crachent de gros mollards dans sa direction. Ils pissent, arc-boutés, la fusillent de leur urine, bang bang, t’es morte salope ! Celle-ci, sûre de son assise, reste silencieuse, figure hautaine et droite, P.D.G. d’une horde de zombies aux cerveaux lessivés, d’un gratin bien-pensant avachi devant des écrans plats.
Nous avons tous un chevalier qui sommeille en nous. Il est là en toi et tu peux l’incarner à tout moment si tu te détaches de tes peurs et de ton conditionnement. Dans ta famille, l’école et plus tard au travail, tout le temps et de partout, on tente de faire de toi un machine, on te force à suivre des règles qui n’ont rien de naturel. (…) Tu vois le secret c’est que tu peux devenir ce que tu veux. Tu peux et tu es ce que tu décides d’être, tout cela est déjà en toi. (…) Ne t »imagine pas en victime, car tu enfileras alors le costume de victime, imagine-toi fort et sûr de toi, pense à ton intention.