Marc Lachièze-Rey

"Laissons la plage aux ...scientifiques

Ce soir j'ai envie de t'expliquer

Laissons la plage aux scientifiques

Je veux te parler de la relativité." Chantait Pascal Danel.



Pas facile de draguer avec le principe de la relativité. J'ai l'impression d'être un bigorneau qui montre... ses cornes, pour cet "Einstein à la plage!" Bigorneau avec des cornes? Ou un bulot cocu, tout est relatif car "La première conséquence de la relativité d'Einstein est que la simultanéité de deux événements est relative à l'observateur. Une autre conséquence est que la durée séparant deux événements dépend du référentiel dans lequel on la mesure. Ces conséquences découlent d'un renversement conceptuel important."



Pas facile la géométrie euclidienne, sous le soleil!

"Un espace sphérique a une courbure positive"... Voyez cette jolie fille aux courbes audacieuses. Et un espace hyperbolique a une courbure constante,( comme une...chute de reins?) Tandis qu'un espace plat est de courbure nulle, comme cette autre qui ne montre rien, car elle est ...plate!



Ne parlons même pas de la gravitation et de l'attraction entre corps célestes. Car sur la plage, si certains pensent à... Copernic, d'autres pensent à ...pique-nique nic-nic?

Bon, avec cette chaleur, j'avoue ; "Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de 6 ans, c'est que vous ne le comprenez pas complètement." Disait Einstein.



Un bigorneau je suis... quand se couche, près de moi, une étoile filante, sur son transat-ellite...Mais certains ce soir, sur la plage abandonnée, sombreront dans des "trous noirs" ( En 1951: : Albert Einstein publie l'équation du champ, équation fondamentale de la relativité générale. Description d' un trou noir, connue comme le trou noir de Schwarzschild de masse quelconque, de charge électrique nulle et de moment cinétique nul.)



Alors que d'autres espèrent accéder, enfin, au... "Big Bang". ("Georges Lemaître est aujourd'hui considéré avec Alexandre Friedman et Georges Gamow comme l'un des trois pères de la théorie du Big Bang")



"Placez votre main sur un poêle 1 minute et ça vous semble durer 1 heure.

Asseyez vous auprès d'une jolie fille 1 heure, et ça vous semble durer 1 minute. C'est ça la relativité ."selon Einstein..

Marc Lachièze-Rey, ancien élève de Normale Sup, enseignant à Centrale, directeur de recherche au CNRS, travaillant pour le CEA, expert en physique théorique fondamentale, skieur hors pair (si l’on en juge par sa photo dans Babelio), j’arrête là la distribution de médailles, aime réfléchir sur des sujets aussi abscons que la topologie de l’espace-temps, un truc d’une abstraction si démentielle que l’on n’est jamais bien certain de parvenir un jour à valider les hypothèses par l’expérience. Mais pour tenir sa place à l’avant-garde de la pensée humaine, la recherche fondamentale a besoin de pionniers, si possible intrépides et non conventionnels, tel que… Marc Lachièze-Rey !



Sauf si vous débarquez d’un roman de Poul Anderson, le titre de son dernier essai vous paraîtra provocateur : « Voyager dans le temps » ! Attention, il ne s’agit pas d’un roman de science-fiction empruntant les vieilles idées avancées par H.G. Wells en 1895, mais bien d’un authentique essai de physique fondamentale, faisant le tour de la question à partir des connaissances scientifiques et des bagages théoriques actuels (c’est bien d’avoir des bagages, pour voyager).



Le sérieux de l’entreprise ne fait aucun doute, même quand Marc Lachièze-Rey annonce (page 65) : « Cet ouvrage défend l’idée que la notion de temps n’a pas de sens, et encore moins de pertinence, dans les théories relativistes. Et que cela n’est pas un problème, bien au contraire. » Plus loin (page 101), il lâche après avoir conduit son lecteur au pied du mur : « [dans un espace-temps courbe] la partie superficielle du cône (le cône de lumière) se constitue de géodésiques nulles (les génératrices) et non plus de droites. Il peut arriver (dans certains types d’espace-temps à la structure complexe) que les deux cônes de causalité – passé et futur – soient déformés au point d’avoir une intersection commune : des événements qui sont à la fois dans le passé et dans le futur du même événement O. Ce sont de telles situations qui autorisent les voyages temporels. »



En fait, toute l’astuce est là. Encore plus loin, sous un schéma (page 179) qui représente une lentille gravitationnelle (on peut aujourd’hui observer ces monstres qui avaient été prévus par Einstein, générant des « mirages gravitationnels »), il indique : « En relativité générale, la courbure de l’espace-temps engendrée par un trou noir peut permettre à un rayon lumineux que j’ai émis dans le passé de m’atteindre aujourd’hui, et donc de me voir moi-même dans le passé. » On l’a compris, la solution pour voyager dans le temps est topologique. L’auteur énumère ensuite (page 197 et suivantes) les différentes possibilités autorisant des « boucles temporelles » : le chronocylindre de Minkowski, le cylindre de Van Stockum, solution des équations de la relativité générale, la conjecture de protection chronologique édictée par Hawking permettant d’évacuer les paradoxes temporels, l’univers de Gödel, les cordes cosmiques d’Alex Vilenkin et de Richard Gott, les trous noirs et les trous de ver, connus du grand public depuis la sortie du film Interstellar et théorisés par des armées de physiciens, tels que Karl Schwarzschild, John Wheeler ou Kip Thorne, la maîtrise de la mousse quantique, ou écume d’espace-temps, susceptible de générer une multitude de micro-trous de ver à l’échelle de Planck !



Les schémas dessinés à la main par l’auteur produisent un étrange paradoxe temporel. Le style volontairement « artisanal » des dessins, suggèrent pratiquement un tracé à la craie sur un tableau noir. Déchirure spatiotemporelle du continuum ou grave allergie à PowerPoint ? A Saclay, les savants du CEA s’interrogent encore… Pour ma part, j’ai trouvé ces schémas tremblotant plutôt sympathiques.



L’auteur termine son ouvrage en suggérant qu’à l’avenir, les prochaines théories qui remplaceront la relativité générale (il existe des pistes, comme la gravité quantique) seront nécessairement des chronogéométries quantiques : elles devront être définitivement débarrassées des notions de simultanéité, de durée et de temps propres, remplacées par le concept hautement conjecturel de temps thermique, auto-engendré et indépendant de toute métrique…



So what? Et maintenant ? Bon, je ne sais pas pour vous, moi, je m’en vais retourner lire un bon vieux bouquin de SF de ce brave Poul Anderson…

Je pensais lire un ouvrage de vulgarisation facile, mais ce n’est vraiment pas le cas. Je l’ai écouté en audio et je pense que sans cela j’aurais abandonné, même s’il y a des schémas dans le livre pour faciliter la compréhension. Il est lu de manière très agréable par Jean-Philippe Renaud. On a l’impression d’assister à une leçon de physique, problème il ne s’agit pas d’une leçon pour débutant.



Le livre commence par une biographie d’Einstein puis embraye sur ses grandes découvertes à l’aune des connaissances de son époque. Il nous précise le cadre de la physique newtonienne, et j’ai reconnu de très loin quelques éléments appris au cours de mes trois ans de physique (on n’en fait pas plus dans le cursus littéraire, on ne voit que les bases). Cela a été l’occasion de m’apercevoir que j’avais pratiquement tout oublié, je me souviens vaguement de flèches qui qui représentaient des forces et d’ondes pour le son, le livre s’est chargé de me rappeler que la lumière est aussi une onde. Ensuite l’auteur nous explique les grandes découvertes du savant : la relativité relative et générale, mais avec mon maigre bagage physique j’avoue que cela m’est passé très au-dessus de la tête. Je suis sûre que c’est très clair et très bien expliqué, mais pour en profiter il faut vraiment avoir de bonnes bases en sciences dures. J’ai retenu que le temps n’existe pas qu’il est seulement relatif à l’observateur et qu’il n’y a aucune chronologie. Mon esprit littéraire et tordu se demande si d’un point de vue physique on peut dire que Platon, Jules César et JF Kennedy sont contemporains. Je connaissais toutefois l’expérience faite avec trois horloges atomiques, la première restant sur terre et les deux autres embarquées dans des avions qui font le tour du monde l’un par l’ouest et l’autre par l’est. Lorsque les avions atterrissent les trois horloges n’ont pas mesuré le même temps, même si la différence n’est que de quelques millièmes de millionièmes de seconde, bref pas de quoi affoler le citoyen Lambda.



La deuxième partie du livre s’intéresse à l’astronomie et à la cosmologie, c’est beaucoup plus concret, car sauf à vivre au fond d’une grotte depuis plus de cinquante ans, on a forcément entendu parler du big bang et de la formation de l’univers. Cette partie m’a beaucoup plu, surtout parce que je comprenais de quoi ça parlait ! La dernière partie retourne dans les théories inaccessibles au commun des mortels en nous parlant de l’avenir de la physique et de quelles pistes il faut suivre pour découvrir une théorie plus avancée que celles d’Einstein, qui n’ont pas encore trouvé de contradicteurs convaincants, mais ce sera sans moi.



Sûrement un excellent livre, mais qui vise un public particulier, celui qui a de bonnes bases en physique. Il ne s’adresse pas du tout à des personnes ignares en la matière. Je n’ai pas pris grand plaisir à le lire en dehors de la partie traitant de l’univers, mais ce n’est pas dû à la qualité du livre, qui n’est pas en cause, mais au fait que je n’appartiens pas au public cible, ce qui fait se sentir particulièrement stupide.



Merci à Netgalley et Audiolib pour leur confiance.



#Einsteinàlaplage #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..

Nouvelle édition, la première édition datait de 2005, les auteurs ont tenu compte des avancées récentes dans le domaine scientifique.

Ce livre a pour but d'explorer la notion d'infini telle qu'elle a été perçue à différents âges et de donner des perspectives nouvelles.

L'infini a toujours fasciné: tout au long de l'histoire de la pensée occidentale, les trois énigmes de l'infini, infini du temps, infini de l'espace, infini du nombre, ont inspiré artistes, écrivains, hommes de sciences: Blanqui, Hugo, Pascal, Goethe, pour n'en citer que quelques uns.

Descartes déjà reconnaissait l'infini mais ce dernier selon lui, est réservé au seul créateur. "Il n'y a que Dieu seul que je conçoive positivement infini."

Newton va opérer un gigantesque bond en avant dans le domaine de l'infini puisqu'il démontre que la portée de la force gravitationnelle étant infinie, l'espace aussi l'est. La cosmologie de Newton marque le triomphe de l'infini spatial et temporel mais, pour autant, il s'agit encore d'un espace rigide avec un temps figé. Tout va basculer avec Einstein: sa relativité générale bouleverse les concepts de temps et d'espace. L'Univers devient un espace-temps déformable, ce que les mathématiciens nomment une variété à quatre dimensions (trois pour l'espace, une pour le temps), déformée par la présence de la matière. Toutefois Einstein penchait pour un univers statique et fini, ce qui va être remis en cause par l'astronome américain Edwin Hubble qui, dans les années 1920, a montré que l'univers était en expansion et partant de là, infini.

Au fur et mesure que des découvertes interviennent, il semble que la notion d'infini "recule". Au fil de l'histoire de la pensée, il apparaît que chaque infini éliminé engendre à son tour un nouvel infini. C'est particulièrement vrai dans le domaine de l'infiniment petit et des particules.

Les Grecs avaient trouvé que la matière pouvait être divisée jusqu'à l'obtention d'atomes mais depuis une bonne centaine d'années les chercheurs explorent des entités bien plus petites. Après des siècles de débat sur la divisibilité à l'infini de la matière, la physique reconnaît aujourd'hui son caractère discontinu. Si la technique permet de voir les atomes, les briques élémentaires sont à chercher maintenant à un niveau plus fondamental, celui des particules élémentaires.

Ces questions sur l'infiniment petit ont aussi des répercussions sur l'appréhension de l'infiniment grand:, notamment à propos de la mystérieuse énergie sombre qui serait responsable de l'accélération de l'expansion de l'univers, phénomène que l'on connaît depuis vingt ans. L'idée est que le contenu de l'univers se trouverait dans un certain état quantique dont l'énergie exercerait une influence gravitationnelle répulsive.

Infiniment petit encore; la théorie des cordes magnifiquement expliquée ici, fait intervenir des constituants fondamentaux de matière (quarks, leptons et bosons) qui ne seraient pas des particules ponctuelles mais des vibrations appelées "cordes". Selon qu'elle s'enroule d'une manière ou d'une autre, nous la verrions comme un certain type de particule.

Une limite à cet infiniment petit: aux très petites distances, inférieures à 10 puissance -35 m, la fameuse longueur de Planck au-delà de laquelle de grandes incertitudes apparaissent et la géométrie de l'espace ne peut plus être considérée comme continue.

Infini dans l'espace, infini dans le temps; après avoir longuement évoqué le Big Bang les auteurs soulignent qu'on peut "remonter" l'histoire de l'univers jusqu'à un temps extrêmement petit (10 exp -43 secondes), au-delà, la relativité générale ne peut être appliquée).

Des limites donc apparaissent même si elles nous projettent vraiment très loin dans le temps ou dans l'espace.

L'infini peut prendre des formes surprenantes, si on en revient à l'espace qui nous entoure. Il nous apparaît lisse, comme si l'on voyait une mer de loin mais avec une vision plus résolue nous verrions une structure beaucoup plus tourmentée.

Après l'infini dans le temps, l'espace, les nombres, un volet intéressant qui est développé ici est celui de l'infiniment lourd avec le phénomène des trous noirs très bien décrit ici.

Parfois des surprises au détour de la lecture là où on pensait qu'il y aurait de l'infini, en fait il n'y en a pas: le cas du nombre d'atomes dans notre univers est intéressant: le nombre est immense: 10 puissance 80 mais tout immense que cela soit, c'est quand même un nombre fini.

Le livre est passionnant, il nous fait voyager dans l'Histoire, dans les représentations de l'univers au fil des époques, dans l'espace et le temps.

Les explications sont très claires, parfois j'ai regretté de ne pas avoir de culture mathématique suffisamment solide pour aborder certains passages.

Livre de sciences mais livre de philosophie aussi qui nous montre que l'infini "recule"... dès qu'une limite est franchie, une autre forme d'infini apparaît.

Les deux auteurs ont de grandes capacités pour se mettre à la portée d'un grand public. Ils sont des scientifiques de renommée internationale et ont déjà écrit de nombreux livres.

Jean-Pierre Luminet est directeur de recherches au laboratoire d'Astrophysique de Marseille, il est spécialiste de cosmologie et de trous noirs. Marc Lachièze-Rey est directeur de recherches au CNRS et spécialiste de cosmologie et de gravitation.

Je remercie vivement Babelio et son opération Masse Critique qui m'ont permis de découvrir ce livre et d'élargir ma culture scientifique.

Il m’arrive très souvent de me caler devant la télé et regarder ces documentaires diffusés sur National geographic channel surtout ceux liés à l’astronomie, parmi lesquels on pourrait citer « Cosmos : une odyssée à travers l’univers » dont Neil deGrasse Tyson nous apporte toute sa science. Lorsque Babelio a proposé cette masse critique, mes yeux se sont posés indubitablement sur « De l’infini » de Jean-Pierre Luminet et Marc Lachièze-Rey. J’ai donc eu la chance de pouvoir recevoir ce beau livre et je remercie L’Édition Dunod et Babelio.



J’ignorais tout ce livre avant de l’avoir ouvert. J’avais juste quelques appréhensions. N’étant pas friands de tout ce qui trop scientifique, notamment les mathématiques et la physique, je me suis posé des questions sur le bon choix de cet ouvrage.

Hélas mes doutes se sont avérés exacts. C’est très scolaire, même très ardu. J’aurais bien aimé que ce livre soit plus abordable et non élitiste. Tout commence par un prologue, que j’ai trouvé plutôt philosophique. S’ensuit différents chapitres (L’infini du ciel, l’infini du nombre, l’infini de la matière, des singularités à la gravitation quantique) eux-mêmes divisés en sous-chapitres.



L’ouvrage est enrichi à la fois par des illustrations, mais aussi par des articles intéressants sur les personnalités scientifiques (Isaac Newton, Louis Auguste Blanqui, pour ne citer qu’eux).

Cette thèse sur l’infini est trop complexe pour moi. Pourtant il est intéressant de lire des faits historiques mettant en scène les divisions entre le monde scientifique et celui de la religion et ce, depuis l’Antiquité (Lucrèce) mais aussi au Moyen Âge (Copernic).

Le tout est agrémenté de notes qui ne sont pas renvoyées au bas de la page, mais malheureusement à la fin du livre. C’est dommage parce que ça n’incite pas à les lire.



Il est intéressant de voir les différentes possibilités de l’infini. On l’assimile souvent avec l’espace, mais c’est également le temps, le nombre et, ce que l’on pense le moins, la taille. L’infini n’est pas seulement au sens large, mais également à l’échelle de miniature comme les atomes.

L’être humain se pose beaucoup de questions sur l’infini car elle dépasse notre perception.



Il m’est difficile d’apprécier à sa juste valeur cet ouvrage tant j’ai été dupé – notamment par cette couverture. J’espérais davantage comprendre l’univers, l’astronomie, tout le monde qui nous entoure. Au lieu de cela j’ai été embarqué sur une longue thèse – pas forcément inintéressante – trop complexe et trop scolaire à mon goût. On ne lit pas un tel ouvrage comme un roman.

Notons le travail effectué par ces deux auteurs. Il est ici conséquent et bien documenté N’étant pas adepte de la science pure et dure, j’ai apprécié ces exemples historiques, bien que j’aurais aimé qu’elles soient plus développées.

N’étant pas vraiment experte en théorie de la relativité, je me suis laissée tenter, sur NetGalley, par Einstein à la plage, La relativité dans un transat de Marc Lachièze-Rey, appâtée par la notion de facilité contenue dans le titre de cet essai.



Posons les bases avec une définition simple du dictionnaire : on entend par théories de la relativité « un ensemble de théories qui affirment qu'il existe des référentiels équivalents pour décrire les phénomènes, les grandeurs relatives à un référentiel se déduisant, selon certaines transformations, des mêmes grandeurs relatives à un autre référentiel et les lois physiques, exprimant les relations entre ces grandeurs, restant invariantes ». Personnellement, je ne suis pas très avancée, et vous ? Trop de répétitions dans une définition finit toujours par m’embrouiller.

Marc Lachièze-Rey est un astrophysicien, auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation sur les principes cosmologiques… Il se propose ici de nous expliquer comment et pourquoi les théories d'Einstein ont révolutionné non seulement notre conception de l'espace, du temps, de la matière et de la lumière, mais également, d'une façon plus générale, toute notre manière de penser.



J’ai reçu ce livre dans sa version audio, lue par Jean-Philippe Renaud. Je l’ai écouté avec plus ou moins d’intérêt, ai apprécié sa brièveté (4 h 25 d’écoute, soit moins de 200 pages en broché). Rédigeant cette chronique presque trois semaines après mon audio-lecture, j’avoue cependant que je n’en ai manifestement rien retenu ! Ne comptez donc pas trop sur moi pour vous parler de Big Bang et de trous noirs ou encore de la courbure de l’espace-temps.

En revanche, je peux affirmer que le format audio ne convient pas aux essais, à celui-ci en particulier pour moi qui n’en comprenait pas vraiment le sujet, et au genre en général. Dans ce type de lecture, j’ai besoin de me raccrocher à un sommaire, à un index, pour suivre ma progression et m’y retrouver, pour revenir sur certains passages… Ou alors, il aurait fallu que je prenne des notes. Je suppose que si la collection s’intitule « À la plage », c’est que les éditeurs et les auteurs ont jugé que ce ne serait pas nécessaire pour la grosse vingtaine de titres proposés.



En conclusion : pas convaincue, ni par le thème, ni par le format…



#Einsteinàlaplage #NetGalleyFrance


Lien : https://www.facebook.com/pir..

C’est enfoncer une porte ouverte que de dire que la physique est une science ardue. Essayer d’appréhender voire comprendre la théorie de la relativité d’Einstein n’est pas impossible, mais demande tout de même un minimum de pré requis. La plage (calme) et le transat (confortable) peuvent être effectivement des lieux propices à la révision.

Oui, révision et non pas apprentissage : le petit essai de Marc Lachièze-Rey s’adresse en effet à des lecteurs déjà familiarisés avec les concepts de la relativité, de la cosmologie et potentiellement de la physique quantique. L’auteur, avec pédagogie, offre une approche différente pour saisir ces idées révolutionnaires, sans toutefois revenir sur les définitions des éléments de base.

Un ouvrage à conseiller donc aux lecteurs qui ont abordé ces sujets de façon plus approfondie (comme un résumé) ou qui souhaitent le faire (comme une introduction).

Cependant, les sciences dites dures sont tellement complexes que le tout titre à vocation de vulgarisation est bon à prendre.

Mis à part le dernier chapitre qui tombe un peu là comme un cheveu sur la soupe, j'ai trouvé vraiment intéressant cet ouvrage qui fait le point sur nos connaissances actuelles dans divers domaines de la physique (et un peu de chimie). Nous réalisons le cheminement de pensée qui aboutit à une notion scientifique révolutionnaire et de quelle manière elle paraissait "bizarre" avant de devenir fondamentale.

Fascinant. L'ouvrage ne contient ni formules ni équations, et est presque accessible aux néophytes (il faut quelques notions de base pour bien suivre).

Cet ouvrage explique de manière simple les limites des théories actuelles, physique quantique et relativité générale, en insistant sur les difficultés à les faire converger. La première partie se révèle cependant longue par sa simplicité Je le recommande donc aux personnes n'ayant pas ou peu de notions en sciences.

Une belle petite balade dans les recoins des infinis, parfois difficile à comprendre pour une novice en sciences, mais tellement riche de perspectives de « chemins de pensées » qu'il m'a fallu un temps, non pas infini, mais considérable pour en arriver à bout.

Ma concentration a été mise à rude épreuve et y a laissé des plumes ! La seule évocation du simple mot « infini » au singulier a toujours suffi à me plonger très très loin de ce monde qui est le vôtre (et le mien par obligation), comme quand j'étais petite fille et que je jouais par la pensée avec cette notion qui n'avait pas encore de nom pour moi ! Mettez ce mot aux pluriels (vraiment pluriel ces pluriels) et faites-en livre, et je vous laisse imaginer les difficultés de concentration qu'il m'a fallu surmonter.

Ce blabla trop personnel pour être cohérent mis à part, j'ai surtout apprécié le fait que les auteurs aient tenté un tour d'horizon des différentes approches historiques, mathématiques et physiques de l'infini, agrémentées d'extraits de passages plus littéraires.

Y manquait à mon goût une approche par les arts sous toutes leurs formes. Mais ce sera peut-être là le sujet d'un autre livre, dans une autre édition plus adaptée à ce style d'approche.

Intéressant mais souvent trop poussé pour moi. Et un peu déçu par le manque de recul philosophique sur ce qu’est le temps. Non, Bergson n’avait pas tort.

À réserver aux physiciens purs et durs

C'est un ouvrage de plus, consacré à la relativité restreinte et surtout générale, ainsi qu'à la cosmologie. Dans son livre, Marc Lachièze-Rey ne cherche pas à faire un exposé exhaustif et évite toute formulation mathématique. Il appuie ses raisonnements sur quelques figures très utiles pour faire de la "physique avec les mains". Dans l'ensemble j'ai trouvé cette lecture intéressante, notamment le passage concernant les "lignes d'univers".

On pourra lire ce livre à la plage. Mais, si on est débutant dans le domaine, il faudra quand même se concentrer dessus.

pour tout savoir sur le cosmos et ce qu'il le constitue: ce livre vous donnera beaucoup de réponses même s'il est relativement un peu vieux!!!

Ce livre est fascinant et permet de plonger derrière l'apparente simplicité du concept de l'infini.

Le découpage en 3 parties nous accompagne au coeur du sujet via différents prismes avec une mise en abysse bienvenue.

Certaines parties sont, peut être, délicates a appréhender mais en aucun cas superflues.

Il est communément admis que l’âge de l’Univers s’établit à environ 13,7 milliards d’années. En êtes-vous réellement sûr ?



Se pencher sur cette question d’âge, c’est accepter de se plonger dans une histoire passionnante qui s’est construite au fil du temps.



Parmi les acteurs principaux de cette quête aux questions existentielles, on retrouve des grands noms de la science. Einstein, bien évidemment qui grâce aux théories de la relativité aura permis de grandes avancées dans la compréhension de notre cocon cosmique.



N’oublions pas les Lemaître, Hubble, De Sitter, etc. Leurs apports seront primordiaux pour la cosmologie moderne.



Définir un âge n’a rien d’un exercice facile. Pouvez-vous nous donner votre âge, sans vous tromper. Que prenez-vous ? Le temps écoulé depuis votre naissance ou bien l’âge des atomes qui constituent votre corps ?



Les modèles actuels du big-bang sont costauds tant les observations correspondent aux théories. Mais le seront-ils éternellement ? En science, rien n’est gravé dans le marbre et il n’est pas exclu qu’un jour, une théorie mêlée d’une observation viennent chambouler tout cet édifice de connaissances.



D’ailleurs, nous ne pouvons pas décrire les premiers instants. Nous les ignorons. La singularité lu l’ère de Planck décrit une partie de l’Univers au-delà de laquelle notre science, telle que la concevons, ne s’applique plus. Une sorte de mur infranchissable qui conserve les éléments les plus secrets de la naissance de notre Univers. Elle ne représente qu’une infime fraction de seconde, mais tellement de choses ont dû s’y jouer… Et si la physique quantique nous aidait à y voir plus clair ?



Bref, il reste un champ infini de travail pour les générations futures pour répondre à ces questions les plus intrigantes de l’histoire de l’évolution cosmique.



Mon avis : un livre très intéressant qui nous permet de se réinterroger sur des questions pointant la « naissance » de l’Univers. Il serait sans doute un peu compliqué pour un débutant de se plonger dans la lecture de ce livre sans avoir quelques connaissances préalables.
Lien : http://astrobook21.blog/2021..

un livre qui explique très bien les deux théories de la relativité : restreinte et générale

Ne pensez pas tenir une discussion de salon sur la cosmologie et la physique quantique après avoir lu ce livre. Il reste d'un abord complexe malgré les efforts pédagogiques de l'auteur. De nombreuses notions sur la physique sont abordées et sans connaissance préalable, il vous sera difficile d'avoir une compréhension globale et appliquée des théories de la relativité. Je considère la lecture de cet ouvrage comme une étape parmi d'autres pour devenir plus familier avec la cosmologie et les applications scientifiques issues de la théorie d'Einstein. Lecture nécessaire, utile mais pas suffisante. Je vais continuer ma quête de connaissance dans ce domaine grâce à d'autres ouvrages et des documents complémentaires.

E=mc2, qui ne connait pas cette célèbre formule et son "inventeur" Einstein? Pour la plupart des personnes, Einstein renvoie à une célèbre photographie où il tire la langue. Mais ne vous êtes vous jamais intéressés à sa théorie sur la relativité? Trop compliqué selon vous? Avec Einstein à la plage: la relativité dans un transat, Marc Lachèze-Rey rend accessible cette célèbre théorie, à nous pauvre incultes. Je tenais à remercier les éditions Dunod et Babelio pour ce partenariat.



L'ouvrage repose sur deux aspects: la théorie en elle-même et l'histoire des sciences et de la compréhension de l'univers qui expliquent les tenants et les aboutissants de la relativité.



C'est un livre que l'on lit avec attention et concentration. Après une présentation d'Einstein, on passe à la théorie de la relativité proprement dite. Bien que simplifiée, il est parfois difficile de comprendre passages et une relecture s'avère parfois nécessaire. Cependant, l'auteur utilise des exemples simples et concret ainsi que des schémas pour rendre plus accessible ses propos.



Autre aspect positif; les relations établies entre la relativité et les autres théories scientifiques comme le Big Bang. Comment a été construit cette théorie et quelle est son lien avec la relativité, sont les sujets abordés par l'auteur. Enfin, Marc Lachèze-Rey replace la relativité dans le contexte scientifique de nos jours. Ainsi, c'est une vision globale et simplifiée, quoi que complexe à comprendre, qui nous est offert ici.







Pour conclure, c'est un ouvrage de vulgarisation construit avec sérieux et méthode avec le souci de la compréhansion par le plus grand nombre. Cependant, il reste parfois difficile à appréhender pour qui n'a pas de bases scientifiques.
Lien : http://wp.me/p4Llzr-tx

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique de Babelio, je remercie donc Babelio et les Éditions DUNOD pour cet envoi.



Bien que je sois une littéraire dans l'âme j'ai toujours aimé apprendre et surtout comprendre les plus grandes théories scientifiques. En voyant ce livre dans la masse critique de babelio, je me suis dit qu'un livre de "vulgarisation" scientifique pourrait m'apprendre pas mal de choses.



J'ai donc commencé à lire ce livre en pensant que j'allais prendre du plaisir et apprendre facilement des théories qui me sont inconnues. Je me suis vite rendu compte que ça n'allait pas être amusant. L'auteur explique très bien les théories scientifiques qui ont traversé les siècles et qui se sont modifiées au fur et à mesure des découvertes.



Il commence son livre par une petite biographie d'Albert Einstein, puis il continu par différents concepts de la relativité, l'espace-temps, la cosmologie, la diffusion de la lumière dans l'univers et beaucoup d'autres concepts encore.

J'ai trouvé certains sujets plus intéressants que d'autres mais c'est évidemment un avis très subjectif. J'ai aimé découvrir l'espace-temps et voir que notre vision du temps aujourd'hui est complètement fausse. La cosmologie et les différentes découvertes sur l'univers m'ont aussi intéressées.



Mais pour moi le gros point noir de ce roman c'est qu'il reste très complexe, le résumé et le titre laissent entendre que l'on va apprendre facilement et comprendre tranquillement allonger à la plage mais en réalité il faut vraiment s’accrocher pour le lire quand on ne connaît pas grand-choses en mathématiques et en physique.

Heureusement que la plume de l'auteur est fluide et agréable à lire mais même avec ça j'ai très vite été perdu dans toutes ces théories, ces noms de grands physiciens plus ou moins connus et toutes ces dates que l'auteur nous donne et c'est ce qui a en grande partie gâché ma lecture.

Je me suis sentie bête en lisant ce livre et je peux vous jurer que ce n'est pas agréable et surtout je me suis beaucoup ennuyé.



Mais même si pour moi ça n'a pas marché et je pense que pour la plupart des gens ce livre relèvera plus du casse-tête que du plaisir, il n'en reste pas moins que l'auteur a fait un grand travail de recherche pour écrire son roman. On retrouve des anecdotes parfois indispensables, parfois futiles mais qui rendent le livre un peu plus vivant.



En conclusion, je vous conseille pas ce livre si vous pensez apprendre facilement des théories scientifiques pendant les vacances parce que ce livre va vous donner la migraine. Par contre si vous connaissez pas mal de choses en mathématiques et en physique et que vous souhaitez encore plus approfondir vos connaissances alors là oui je vous le conseille ! De plus, l'écriture de l'auteur est très agréable et vous fera passer un bon moment.
Lien : http://mysunthebooks.blogspo..

Un autre infini dont ne parle pas l’auteur : sa capacité à recycler ses livres précédents en d’autres ouvrages aux contenus pas sensiblement différents. Editeurs contents et auteur valorisé ! Mais ne crachons pas dans la soupe, ne boudons pas notre plaisir de lecture. Les auteurs, outre leurs compétences professionnelles dont personne ne doute, ont un rare talent pédagogique pour dévoiler des concepts souvent contre-intuitifs. A lire, surtout quand on n’a pas trop arpenté les délicieux sentiers de la physique d’un siècle passé qui a révolutionné les concepts et la manière de “voirˮ.