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Critiques de Marc Laine (250)
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Kaordre

Bon voila, je me lance, Je viens de terminer Kaordre, le dernier roman de l'auteur, et chose rare de ma part,mais j'ai mis autant de temps à lire et à poster un retour, une énorme déception, je n'aime pas dénigrer le travail d'un auteur , moi qui serais incapable écrire un roman, mais il faut bien accepter les avis positifs que négatifs,Une lecture qui dans ma normalité aurait pris une journée, c'est éternisée pendant une semaine. Un troisième opus que j'attendais avec une grande impatience, moi qui aime beaucoup cet auteur. J'ai vécu un grand moment de solitude , en découvrant tous les retours élogieux.Je suis dans le questionnement, suis-je passée à travers quelque chose, ce n'était pas le bon moment de le lire, J'ai ressenti une grande frustration, une impression de lire la même chose chapitre après chapitre, tel le film "Un jour sans fin". Une sensation que ce livre a été bâclé, une histoire sans intérêt. Je suis allée jusqu'au bout, , et rien n'a pu changer ma pensée, un flop, une déception. L'auteur laisse une porte ouverte, aura t-il une suite ou pas.

Attention aucune polémique cela reste mon ressenti personnel.

Nous retrouvons notre trio de choc, trois personnages atypiques, une enquête qui doivent résoudre rapidement pour éviter le nombre de meurtres, toujours le même mode opératoire, enlèvement de femmes , tortures violentes (cela reste pour un public averti). Une histoire longue qui ne m'a pas envoûtée , loin delà, un roman que je vais oublié très vite, Désolé pour l'auteur.
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Maison de retraite pour tueurs en série

Une maison de retraites accueille des tueurs en série à la retraite. Mais un tueur a décidé de les éliminer un à un. Si l'idée d'origine est géniale et que certains passages sont vraiment drôles, le burlesque mélangé au sanglant n'ont pas eu le même effet sur moi que sur les précédents lecteurs Babelio. Trop de personnages déjà connus, trop d'histoires qui se mélangent et une fin qui ne m'a pas convaincue.
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Kaordre

Bonjour,

Voici « Kaordre » de Marc Laine. C’est le troisième opus d’une série (après “L’héritage du clan” et “Bellicae” que j’avais adorés) Coup de cœur pour ce thriller tout en puissance et foncièrement glaçant. Nous retrouvons notre trio d’enquêteurs de la PJ de Lille à la recherche d’un dangereux psychopathe qui enlève et torture des femmes. Voici une enquête complexe pour le charismatique Mickaël, capitaine de police au passé torturé, aidé de ses coéquipiers, la troublante et redoutable Natsumi et Simon, l’analyste hors pair. Les personnages se révèlent très attachants, émouvants et hauts en couleur. Rebondissements et même surprise (pour les fans de l’auteur) s’invitent au menu de cette enquête baignant dans une atmosphère sombre, angoissante et oppressante. L’auteur me séduit toujours autant grâce à une plume brillante, incisive et visuelle. L’horreur et l’intensité des scènes d’action donnent une dimension particulière au récit. Il aborde aussi le sujet douloureux du handicap pour de nombreuses familles qui ne sont pas suffisamment épaulées et se retrouvent désarmées. Un thriller redoutable et poignant à l’intensité rare.
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L'héritage du clan

Bien sûr, j’ai pensé à la trilogie d’Olivier Norek (Code 93, Surtensions,Territoires) en voyant Mikael qui revient enquêter à Creil, une banlieue où il officia avant de devenir capitaine.

De plus, Marc Laine est gendarme de métier, poursuivant la comparaison avec Norek.



Nous rencontrons cet enquêteur torturé, qui porte une histoire d’enfance chargée et secrète qui ne tardera pas à poindre au fur et à mesure que seront révélés des meurtres sordides.



Arrivé au tiers du livre, je me suis demandé si l’auteur n’engageait pas une surenchère dans la monstruosité des crimes placée au sommet de ce thriller.



Il est pourtant construit classiquement et j’ai eu envie que l’histoire avance plus vite car le parti pris est de montrer la perplexité de l’enquête sur des meurtres disparates que l’on n’arrive pas à relier, tant du point de vue de la sociologie des victimes que du mode opératoire et qui font piétiner les enquêteurs.



Ne s’agit-il pas d’une suite ? car l’auteur nous parle d’une arrestation précédente, mais non, c’est la première fois que Mikael Servan apparaît, mais nous le retrouverons certainement.



Une fois le fil reliant les crimes saisi, la chevillette sera tirée et la bobinette cherra.

Tout s'enchaîne alors à grande allure et devient haletant nous récompensant de notre patience.

Tout se raccorde alors dans un final d'actions et de découvertes endiablées.





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L'héritage du clan

Ha je vois que vous avez aimé? Il est si bon de refermer un livre et d'être satisfait de sa lecture. Ce ne fut pas le cas pour moi. J'adore le genre polar. J'adore les enquêteurs. Mais j'aime moins lorsque ce n'est que du cliché. A Marc Laine, ancien policier, je donnais de la crédibilité, du savoir, de l'expérience. Et bien, déception.

Mickaël Servan revient à Creil, où il a déjà officié, pour travailler sur des meurtres plus que sordides. Apparemment, les victimes n'ont aucun lien entre elles, mais c'est bien le même tueur car il signe ses macabres tueries d'une griffe animale. Bon ce n'est pas nécessairement ça le souci pour moi.

Ce qui m'a terriblement énervée c'est la caractérisation des personnages. Surtout de CE flic, Michaël dit Mika.

Déjà cette manie des surnoms chez certains auteurs mais passons, là je pinaille. Revenons à Mika. le flic cliché. le super flic torturé par son passé, qui s'est forgé le caractère par l'entrainement, la force, la douleur. Qui porte en lui la colère, les poings serrés. Chaque page ou presque parlera de son regard aux iris gris assombris, possédés. Regard brulant, incandescent, Ou encore de ses muscles bien dessinés, tendus, tout en lui transpire de la force animale. le mâle !!! Dominant ses hommes, c'est un phare, un guide, une phrase, juste quelques mots et les troupes sont motivées, soudées...Allez hop Suivez moi! On croirait un avatar créé pour un jeu de rôle. Tiens tiens.

Vous avez bien compris que je n'adhère pas à ces caricatures, au contraire ça m'énerve tellement. Mais je m'en remettrai et comme c'est moi la lectrice qui domine, j'effacerai de ma mémoire ce titre et ne prendrai pas de nouveaux rendez-vous avec cet indompté, féroce, ombrageux Mika. Grrrrr et coup de patte ! ;-)





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Démons

Maxime, Lieutenant de police judiciaire à Avignon se rend dans un entrepôt que Mario Lopez loue en partie pour stocker la marchandise de sa société de fruits et légumes. Mario a appelé la police totalement paniqué car il a découvert l’horreur absolue dans la chambre froide. Son collègue, Francis Pelat est pendu à des crocs de boucher, il a été massacré, torturé. Même les policiers sont choqués par la scène de crime qu’ils découvrent. « Comment avait on pu infliger une telle torture à un homme ? Quel esprit malade avait pu engendrer pareille horreur ? ». Très rapidement, ils repèrent une inscription sur le mur : « Juliette les trouve si beaux en uniformes par ce mois de novembre ». Cette affaire va être très difficile à élucider pour Maxime et son équipe, car ce meurtre n’est que le premier d’une longue série….

Coup de cœur pour moi mais attention ce livre n’est pas fait pour les âmes sensibles, la description des meurtres est violente, les scènes macabres. C’est typiquement le style de livre que vous commencez et qu’il est impossible de lâcher. Le style est fluide, le suspense présent et rien ne laisse annoncer l’identité du coupable, tout arrive dans les dernières pages. L’atmosphère créée par l’auteur ne retombe pas. Ce roman mérite largement son prix VSD du polar. Après un tel roman, on a besoin de reprendre un peu son souffle mais je pense bien découvre prochainement « Flambeau » et « La variation du mal »

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Démons

Le bandeau rouge en couverture : "Prix VSD du polar, Coup de coeur de Franck Thilliez" a de quoi mettre l'eau à la bouche. Je me suis dit que si mon auteur favori de thrillers avait aimé, je pouvais lui faire confiance...



Un flic au visage aussi tourmenté que son âme, qui essaie de noyer ses propres démons dans la vodka, une charmante collègue dans le rôle de l'ange salvateur et une succession de meurtres plus sordides les uns que les autres. Voilà le B.A. ba du polar classique, auquel s'ajoute une multitude d'autres poncifs que Marc Laine met en scène dans "Démons", son premier roman. Certes, l'auteur a joué le bon élève de la classe, en tant que gendarme professionnel, il a décortiqué chaque action de ses protagonistes flics tout en fustigeant les erreurs que l'on montrait dans les films et séries policières télévisées, mais en noyant malheureusement son récit dans des détails répétitifs du quotidien. Ce roman manque cruellement de souffle vital. J'ai déploré également une écriture et un vocabulaire très scolaires, le pompon étant décroché par les réflexions de chacun des personnages (écrites en italiques dans le récit) avec lui-même. J'ai tourné péniblement les pages en espérant l'inattendu, le truc en plus qui justifierait le fameux bandeau rouge. Seules, les 60 dernières pages relèvent un peu le niveau de l'intrigue.

Il ne suffit pas d'offrir au lecteur amateur de polar un cadavre atrocement mutilé toutes les 100 pages pour le faire frissonner, ni de s'essayer à la psychologie en jouant sur la ressemblance de profil entre le tueur et l'enquêteur pour écrire un bon thriller.



Ma note finale 7/20 est sévère, mais je viens de m'apercevoir que c'est la deuxième fois que je me fais avoir par cet éditeur (voir ma critique de Claire Favan, "Le tueur intime"). Ce titre que j'ai lu en version poche a été publié aux Éditions Les Nouveaux Auteurs et ce sont eux qui avec le magazine VSD sont à l'origine du prix VSD du polar, une auto-promotion en quelque sorte. Si Franck Thilliez alors président du jury en 2016 a choisi celui-ci comme coup de coeur, je dois donc en déduire que c'était simplement le meilleur de tous les titres nominés (enfin, le moins pire)... cela n'indique en rien une qualité exceptionnelle. Bref, un concept de marketing encore une fois.



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Le sang de l'hydre

Emma, ancienne élève de la prestigieuse école Saint Cyr qui travaille désormais pour la Gendarmerie Nationale, est appelée sur un crime d'une violence inouïe, la victime ayant été partiellement dévorée par un acide. Une fois identifiée, elle s'avère être un capitaine de l'armée ayant fait partie de la même promotion qu'Emma à Saint Cyr. Mais on n'en reste pas là. Quelques temps plus tard, un second crime d'un autre ancien élève de St Cyr est perpétré. Emma se sent d'autant plus concernée qu'elle connaissait les victimes. Une course contre la montre commence.



C'est un vrai roman policier écrit par un gendarme qui sait donc de quoi il parle. Il y a pas mal de violence, des crimes atroces, beaucoup de morts. Les ingrédients d'un polar quoi... L'histoire est prenante, les personnages sont attachants, on a envie de tourner les pages et l'écriture est agréable. Pour moi un bon polar pour passer un bon moment.
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Démons

Parce que c’est un coup de cœur de Franck Thilliez, je me suis penchée sur le cas de ces démons. Un premier roman pour ce gendarme attaché à la sécurité d’une ambassade en Afrique. Là nous sommes immergés dans le Vaucluse, Avignon et ses environs psychiatriques … les scènes de crimes sont assez atypiques et que dire des crimes eux-mêmes et de leur modes opératoires : des « chefs d’œuvre d’atrocité ! Alors Maxime, parce que son chef sait à quel point il est habité de ses démons, va lui flanquer une jeune partenaire et lui confier l’enquête. Tueur en série ou vengeance. Il faut accompagner les enquêteurs pour appréhender la noirceur de l’âme humaine, les petites et les grandes déviances dans ce microcosme. Le récit est rythmé, touchant et chaotique et l’on voit quels sont les références de cet auteur très prometteur.

Prix du polar VSD 2016 : récompense bien méritée !

Je note quatre étoiles car on ne peut mettre 4.5 et que j’en garde toujours un peu de réserve pour le prochain que j’attends avec impatience.

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Démons

Maxime, Lieutenant et chef d’équipe à la Brigade Criminelle d’Avignon a la charge d’une nouvelle affaire ultra sordide, le corps d’un ancien détenu torturé. Son équipe se trouve renforcée par l’arrivée de Stéphanie, qui arrive de Marseille.

Je ne vous ferai pas de résumer car je risque fort de dévulgâcher des indices ici et là, mais je peux quand même dire que cette histoire est menée tambour battant dans un rythme qui maîtrise parfaitement les scènes d’actions et les moments de réflexion, les moments forts et les moments sombres, l’introspection du lieutenant est très bien rendue, sa souffrance palpable et notre excitation, au fur et à mesure que se déroule l’enquête, ne cesse de croitre.

En gros c’est un excellent polar français, d’un auteur que j’avais raté mais que je vais maintenant suivre à la trace (rouge la trace vous aurez deviné…).
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Kaordre

Kaordre. Néologisme né de la percussion du chaos et de l’ordre. Un titre qui claque. Et le moins que l’on puisse dire de la plume de Marc Laine, c’est qu’elle est plutôt douée pour exprimer le chaos. Ses personnages fracassés et torturés se croisent dans un thriller puissant et énervé. Il y a beaucoup d’hémoglobine parfois même jusqu’à l’overdose. L’histoire est violente, la folie n’est jamais bien loin.



L’histoire est assurément bien construite et bien écrite. L’auteur s’amuse à perdre son lecteur et le tout est réussi. On a du mal à lâcher ce bouquin. Pour autant, je ne peux pas dire que j’ai aimé. Trop d’angoisse pour pas assez de suspens.



J’ai parfois eu l’impression d’assister à une thérapie voir à un exorcisme. A mon avis, Marc Laine par ailleurs gendarme de profession, règle ses comptes avec certaines frustrations professionnelles. Son héros s’affranchit ainsi des limites du cadre hiérarchique, judiciaire et parfois même moral. Ce flic a tout du pirate plutôt que du corsaire.



Si vous êtes fans de thriller, vous vous régalerez.

Si vous êtes davantage polar, vous risquez de rester sur votre faim.

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Démons

Mes premiers mots :une perle de noirceur dans ce sublime premier roman.

Un flic, Maxime,face a ces vieux demons et sa nouvelle partenaire Stéphanie vont devoir plonger jusqu en enfer et se confronter a des meurtres particulièrement attoces.

La force de ce roman c est la profondeur, l humanité, les blessures de nos deux protagonistes et l attachement du lecteur pour jos deux heros.

Retenez bien fe nom Marc Laine et son "Demons" une vraie surprise et une vraie reussite de thriller en tout point .

Un gros coup de coeur.
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L'héritage du clan

En matière de littérature (policière, le seul genre qui me sied), je ne cesse d’être à la recherche de nouveaux auteurs qui, bien souvent, sont anciens, du fait de mon goût immodéré pour la littérature populaire de jadis.



Mais je ne rechigne jamais à découvrir des auteurs plus récents, même si je suis souvent déçu.



Et quand je parle de « découvrir », parfois, souvent, ces auteurs ont déjà de nombreux lecteurs conquis à leurs actifs. En clair, j’arrive après la bataille.



Comme, de plus, j’ai une passion pour les personnages récurrents, je choisis, quand faire se peut, de découvrir l’auteur à travers l’un de ses héros.



Mon choix du jour s’est porté sur Marc Laine, qui fait partie de la liste toujours grandissante des flics devenus auteurs de romans policiers. En fait, Marc Laine fut gendarme, mais je ne participe pas à la guerre des polices.



Pour une fois, au lieu de sélectionner un des premiers romans de l’auteur que je voulais découvrir, j’ai préféré me pencher (pour des raisons qui n’ont aucun intérêt pour autrui) sur sa série consacrée aux flics Mickaël et Natsumi (qui doit en être à son troisième opus, me semble-t-il).



Le mieux étant au moins de découvrir les personnages à travers leurs premières enquêtes, c’est « L’héritage du Clan » qui est passé à ma moulinette.

De Lille, Mickaël est envoyé à Creil, dans une cité qui l’a vu grandir, afin d’enquêter sur un crime horrible : un jeune homme a été massacré dans les caves et retrouvé avec une tête de sanglier évidée enfoncée sur le crâne… Il décide d’emmener avec lui sa coéquipière, Natsumi, une jeune femme forte et dynamique…



Bon, que dire de ce Thriller ?



Allez, je vais directement évoquer le gros problème du roman (qui est celui de nombreux Thrillers actuels) : les clichés.



Je passe sur les cités dangereuses peuplées de voyous et de caïds, après tout, je ne connais pas assez le sujet pour savoir s’il s’agit de poncifs ou non.



Le principal problème réside dans les personnages, le héros et les deux femmes flics de l’histoire.



Mickaël est la parfaite image du mâle alpha dans toute sa splendeur. Carrure impressionnante, sportif émérite spécialisé dans les combats médiévaux (genre brute à l’ancienne), viril, charismatique, brutal, aimant faire mal et avoir mal, sans peur et sans reproche (à part celui qui est censé le rendre plus humain, plus fragile, qui est de se scarifier très profondément pour supporter les affres de son boulot)… Forcément hétérosexuel, il est attiré par toutes les belles femmes avec lesquelles il travaille et cela tombe bien, il ne travaille qu’avec de belles femmes (la police est bien faite).



Natsumi, jeune femme belle, forte et dynamique, pratiquant la boxe.



Forcément, elle est éprise de son chef, de ce beau mâle viril et brutal. Elle rêve d’être protégée par ce mâle alpha, comme la simple potiche de la plupart des romans habituels. C’était bien la peine d’en faire une femme forte à la base…



Et l’autre policière, Océane, qui, dans un style différent, est également belle et également sous le charme de Mickaël.



Alors, difficile d’échapper aux sentiments des jeunes femmes tant l’auteur répète ad nauseam que les deux jeunes femmes sont attirées par Mickaël, rêvent d’être sous sa protection et cherchent à l’impressionner, ou, du moins, à ne pas le décevoir.



De son côté, Mickaël est attiré alternativement par l’une et par l’autre et à cela aussi, il est difficile d’échapper.



Bref, passons.



Le tueur !



Le serial killer, l’assassin, forcément brutal, très brutal, énormément brutal, violent, sanglant, qui ne laisse aucune trace derrière lui… gnagnagni, gnagnagna…



Et c’est à une surenchère d’horreur que Marc Laine nous invite dès le début du roman avec des scènes censées être insupportables pour le lecteur pourtant avide de gore, d’après lui, puisqu’il en rajoute…



Seul indice à se mettre sous la dent, une marque laissée par le tueur sur chaque scène de crime, tracée avec le sang de ses victimes et représentant une sorte de patte d’ours à grandes griffes.



Bon, je vous passe les détails des amitiés ou des inimitiés viriles du héros (car tout est viril chez lui), de l’enquête qui piétine et qui consiste à aller poser des questions à diverses personnes jusqu’à ce qu’elle avance grandement grâce au Geek de service (car il faut toujours un Geek dans un Thriller, c’est rarement un personnage fun et charismatique, mais il permet, quand on n’a pas d’idée, de faire avancer rapidement et facilement une enquête)…



Je ne m’étendrais pas non plus sur le mobile du tueur (pour ne pas vous gâcher votre lecture) même si celui-ci me semble bien futile et risible (mais après tout, par les temps actuels, tout est prétexte pour tuer), ni même sur la scène marquante se déroulant dans le vieux moulin et qui, pour le coup, est la plus "cliché" jamais écrite, filmée, racontée, dessinée, narrée, imaginée et tout ce que vous voulez (et, là, c’est fort dommage que je ne puisse en dire plus tellement elle est ridicule en plus d’être éculée et, finalement, impossible à réaliser dans la vraie vie) et encore moins sur le rebondissement final et le combat qui s’en suit qui se termine d’une façon encore plus ridicule et moins crédible que le reste…



Et la plume de l’auteur, alors ? Au moins, elle a l’avantage de ne pas être trop indigeste même si elle est sujette à quelques répétitions qu’il aurait été bon de gommer et à des superlatifs assénés sans cesse (mais comment ne pas encenser un homme aussi viril, beau, charismatique, violent, courageux, sans peur...).



Au final, sans aller jusqu’à dire que « L’héritage du clan » est une purge, ce Thriller souffre (comme beaucoup d’autres) d’une succession infinie de clichés tant au niveau de l’intrigue que, et surtout, des personnages…
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Démons

J'ai aimé le début de ce récit, les corps qui sont retrouvés et la manière dont ils sont mis en scènes, je me suis dis que cette lecture était vraiment prometteuse.



J'ai aimé le personnage de Maxime, son caractère, son passé tout ce qu'on apprend sur lui et sa coéquipière qui lui ai plus ou moins affecté sur cette enquête.



Malheureusement au bout d'un moment j'ai trouvé que le récit s’essoufflait et perdait en crédibilité et j'ai eu plus de mal à avancer dans ma lecture. J'en attendait peut-être trop car j'ai vu beaucoup de bons avis sur ce bouquin et ma déception vient certainement de là en partie.



Je retenterai cependant de lire d'autres bouquins de cet auteur, en espérant que pour ses autres récits le rythme sera plus prenant tout au long du récit



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Maison de retraite pour tueurs en série

En bref :

Une lecture facile à lire et plutôt originale.



De quoi ça parle ?

D'une maison de retraite pour tueurs en série. Des meurtres y sont commis, mais lequel de ses tueurs est le coupable ?



Mon avis :

Je n'ai pas beaucoup apprécié ce roman présenté comme comédie policière. Alors c'est cocasse et original, forcément avec un titre pareil ! Ca me semblait être une lecture qui allait me détendre et me vider l'esprit. Mais je n'ai pas accroché. Peut-être un peu trop perché et incongru ? Peut-être que je préfère aussi les romans plus ancrés et terre à terre. Même si j'ai ris, même si j'ai sourit, ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Kaordre

Kaordre est le 3° tome mettant en scène le trio de flics : Mickael, Natsumi et Simon, officiant à la DIPJ de Lille.

Comme pour les précédents (L’héritage du clan ; Bellicae), le climat est extrêmement sanglant et les scènes de crime sont assez insoutenables… avec même encore un cran au-dessus dans le sordide !

Ames sensibles s’abstenir !

Pourtant, ce n’est pas cet aspect qui m’a gênée (oui, je suis un peu tordue aussi…).

Cette chronique va prendre plusieurs aspects, comme un roman choral.

La lectrice lambda que je suis a bien apprécié l’intrigue et le décorticage de la psychologie des 3 flics, de plus en plus hantés par leurs démons et leur vécu au milieu de scènes violentes… L’auteur nous embarque peu à peu, au fur et à mesure de l’enquête, dans un méandre de relations complexes entre les protagonistes, que ce soient les victimes ou le meurtrier… avec un final en apothéose qui laisse imaginer un 4° opus de cette série 😊

La professionnelle de santé travaillant avec des patients psychologiquement perturbés et/ou cérébrolésés a eu du mal à adhérer au personnage du tueur et à ses motivations… Si la violence et le machiavélisme sont plausibles, il me parait plus difficile d’imaginer une telle cohésion mentale pour mener à bout cette sorte de quête sur plusieurs jours… Je ne peux être plus précise sans divulgacher 😉

La sportive pratiquant un sport de défense/combat assez violent et controversé (KravMaga) s’est reconnue dans l’addiction que provoque ce type d’activité extrême… mais pas dans le côté « super-héros-indestructible » tels que sont décrits Mickael et Natsumi…

Avec la pratique de leur sport (l’escrime médiévale) , nous intégrons l’image d’un Arthur des temps modernes mais l’aspect jusqu’auboutiste évoque plutôt Tyler Durden !

Dommage d’avoir poussé le trait jusqu’à ce que j’ai vécu comme une caricature, même si je conçois bien que le quotidien des flics est plus proche de Fightclub que de Kamelott… ☹

N’étant pas schizophrène, je ne peux donc décider d’une note sur ce volume puisque mon ressenti varie selon l’angle avec lequel j’analyse ma lecture.

Ce qui est certain, c’est que Kaordre ne laisse pas indifférent et que Marc Laine signe cette fois encore un thriller particulièrement marquant 😊

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Démons

Maxime lutte pied à pied pour anéantir le Démon : Lieutenant de la PJ en Avignon, il combat les malfrats de la « délinquance ordinaire » mais il doit également faire taire ses propres Démons !

Marqué dans son corps et surtout dans son âme depuis ce jour terrible où son univers a été fracassé, il sait reconnaître le Mal absolu ! Il le sent, il le ressent au plus profond de lui dès qu'il se trouve à proximité…

Et cette fois, il en est convaincu : le meurtre barbare perpétré dans un hangar isolé n'est pas le fait d'un « simple » assassin… Cette spectaculaire et macabre mise en scène a été réalisée par un homme « précis, réfléchi et déterminé »… le Mal Absolu rôde et il n'a d'autre choix que de le cerner au plus près pour espérer le stopper… au risque d'y perdre son âme…

Avec ce premier roman sorti en 2016, Marc Laine a frappé très fort !

Ce gendarme au visage avenant cache bien son jeu… il est redoutable pour vous embarquer avec lui dans les méandres des psychopathes les plus retors… et vous faire passer quelques nuits blanches !

Et le pire, c'est qu'on en redemande 😉

Les 2 opus qui viendront clôturer cette trilogie sont déjà en commande pour découvrir la suite…

Petit plus, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir une description très claire et très juste du Krav Maga, ce sport un peu confidentiel que je pratique avec bonheur depuis quelques semaines 😊

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Démons

♠ « Maxime Delonge, tome 1 : Démons » - Marc Laine ♠



J'ai découvert ce thriller via Babelio, lors d'une de mes frénésies de recherches de nouveaux auteurs. J'avoue avoir été impressionnée par le résumé mais surtout par le coup de coeur octroyé à ce roman par Franck Thilliez, un de mes auteurs préférés.

Au sein de la brigade judiciaire d'Avignon, le lieutenant Maxime Delonge traîne pas mal de casseroles, notamment ces cicatrices qui barrent intégralement son visage. Habitué de la peur et de la traque, il se lance à la poursuite d'un meurtrier aux crimes hors du commun : le cadavre d'un ancien prisonnier suspendu à un croc de boucher, un responsable commercial désossé dans une benne à ordures, un prêtre torturé à mort...

ATTENTION SPOILER :

J'ai bien apprécié ce livre mais sans plus. La structure du récit permet au lecteur de dévorer les courts chapitres d'une écriture totalement fluide. L'italique permet aussi de s'identifier au duo policier sans trop de difficultés. Par contre, j'ai trouvé l'histoire dans la surenchère, notamment avec le rôle de Stéphanie, "sauveuse" des travers de son coéquipier.

Bref, vite lu, vite oublié.



Pour plus d'informations et de chroniques :


Lien : https://www.shanaslibrary.co..
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Démons

Une fois de plus , nous avons affaire à un flic taciturne, Max , balafré , abîmé par la vie , tourmenté par de sombres démons intérieurs , et combattant son mal-être à coups de morphine et de vodka …( il m'a un peu rappelé Mako , de Laurent Guillaume ) .

Il enquête sur des meurtres sanglants ( les victimes sont démembrées , éviscérées , et j'en passe ) commis à quelques jours d'intervalle dans la Cité des Papes, et on trouve d'étranges messages sur place , écrits en lettres de sang !

Qu'est-ce qui relie ces victimes ? Quelle est la motivation du tueur ?

L'histoire est intéressante et agréable à suivre mais l'écriture n'est pas géniale :

des répétitions ( j'ai trouvé plusieurs fois des phrases répétées à une ou deux pages d'écart ) …

des pléonasmes « J'ai appelé plus tôt pour prévenir »

( le « plus tôt » est en trop.... on ne prévient pas « plus tard » )...

des fautes d'orthographe

( « ils regardèrent les gars finirENT leur travail » ) ...

un abus d'adverbes inutiles alourdissant le récit ....

L'auteur s'appesantit vraiment sur l'âme torturée du flic ,

et ça m'a un peu lassé et énervé...

Mais l'impression d'ensemble est bonne .

J'ai passé un bon moment à suivre cette enquête et lirai peut-être les autres romans de Marc Laine .
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Démons

J'ai adoré ce thriller bien que trop morbide pour moi d'habitude! Un tout petit bémol pour un démarrage un peu long... Je pense que cela est dû au côté très "psychologique" de l'enquête... Un grand bravo par contre pour "la chute du final"!!! J'attaque déjà le 2è de Marc Laine : "Flambeau". Une très belle découverte que cet auteur!!

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