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Critiques de Marc Lemonier (36)
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La philo selon les tontons flingueurs

Les Tontons Flingueurs : un Film Culte familial, je ne pouvais pas laisser passer cet ouvrage ...



D'ailleurs , ce livre commence par la définition d'un film culte dont fait partie Les Tontons Flingueurs et d'emblée le ton est donné avec la définition du mot culte .

"oublions momentanément la piste strictement religieuse "

mais de religion et de foi, il sera question dans quelques chapitres ...



La partie suivante concerne Michel Audiard , et comme pour chaque chapitre ,vue sous l'éclairage d'un philosophe avec dans ces premières pages quelques piques contre Audiard concernant son passé.

Ensuite , nous rentrons dans le vif du sujet .

Personnages du film ou scènes "mythiques " sont ainsi décortiqués et rapprochés de courants de pensées .

Ainsi en est-il de la fameuse scène de la cuisine comparée au banquet platonicien .



Entre les différents thèmes sont insérées de la même façon des "fiches "simples sur les philosophes, Spinoza, Hannah Arendt etc... et sur les acteurs .



C'est incroyable comme le scénario est passé au crible, antécédents de chacun, rapport entre eux, morale etc...révélant une foule de détails inaperçus ou oubliés et comme l'auteur éclaire les propos en se rapportant au contexte historique, parfois décalé par rapport à la sortie du film en 1963 .



Marc Lemonier connait bien le monde d'Audiard auquel il a déjà consacré des livres dont L'intégrale Audiard mais en plus son analyse est fine, détaillée et les références aux philosophes sont pertinentes (au moins pour ceux dont les cours de philosophie sont très loin ... )



J'ai passé un moment doublement agréable, de lecture d'abord , car ce livre est construit avec habileté et humour et d'autre part, l'évocation du film remet en mémoire tous ces moments de rire et de détente.



La Philo selon les Tontons Flingueurs devrait être prescrit comme anti-dépresseur tellement il fait du bien au moral et nous en avons tous vraiment besoin !



Ce plaisir , je le dois à Masse Critique et aux Éditions De l'Opportun : qu'ils en soient grandement remerciés .
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Vive les dimanches !

Bon,moi,j'ai 65 ans et le dimanche,j'aime pas.Et j'aime pas depuis que j'ai 12 ans et,que chaque dimanche soir,je reprenais le train pour rentrer "à l'internat".Mais quelle bonne idee que de faire revivre ce jour qui,pour beaucoup,a représenté le seul jour de repos dans la semaine.Le dimanche,il y avait la grasse matinée, 8 heures au lieu de 6,la douche prolongée ,le marché où l'on achetait la tarte,un bouquet à son épouse ,le pastis à midi, à la maison ou au bistrot bruyant.Et puis,à la deuxième tournée ,un petit tiercé dans les brouhahas d'un public enthousiaste.Et puis,à la maison,la bonne odeur du poulet grillé et des frites.Pour peu qu'on se prête au jeu,il y avait le foot pendant que madame préférait l'école des fans avec Jacques Martin et puis,bien sûr l'arrivée du tiercé, rarement porteuse de gains substantiels.

Enfin,les résultats sportifs,la soupe et le coucher aprs,quand même le film du dimanche soir,pièce maitresse de la télé des années 60...

Et encore,j'ai oublié la messe car,ne l'oublions pas,le dimanche est le jour du repos du Seigneur...

Quelle analyse à une èpoque où l'on ne parle que de week end et de RTT,que le principal souci des uns et des autres est de "poser ses conges"(ceci dit sans acrimonie,c'est une vérité reconnue)

Ce très beau livre, bien illustré ,plaira aux nostalgiques de ce temps et apprendra bien d'autres choses encore.Aujourd'hui,je suis retraité et,pourtant,je n'aime toujours pas le dimanche...curieux non,quand on sait combien Gilbert Becaud ,lui,aimait aller,le dimanche,à Orly.

Lisez ce bouquin,les amis,c'est une page de notre vie...Un très beau témoignage ,passéiste sans doute,mais pas si loin de nous.
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L'intégrale comique du cinéma français : 250 film..

Fermez les yeux ! Vous êtes au cinéma, affalés dans un relax au "Richelieu" de Réville ou le dos bien calé dans les 1ères du "Trianon" de Valognes.

Le documentaire est enfin fini.

Les films-annonce viennent de dérouler leurs dernières images.

Le petit Jean Mineur - Balzac 00.01 - vient de lancer sa pioche.

L'ouvreuse quitte la salle.

Elle a sorti de son panier d'osier, picorettes, régalads, batnas, esquimaux et cônes chocolat-pistache ou vanille fraise.

La lumière s'éteint progressivement....

La première page de cet "intégral comique du cinéma français" vient de se tourner.

C'est une séance de rattrapage qu'il nous propose.

Il ne s'agit de rien de moins que de présenter 250 films comiques et français sortis entre 1953 et 1993.

Ils sont classés de A à Z.

Chaque titre est résumé. Une "fiche technique" égrène les noms principaux du générique. Et une petite chronique de quelques lignes explique ou raconte une particularité du film.

Certains sont des "nanars", d'autres des curiosités, plusieurs sont malheureusement oubliés et quelques-uns sont de véritables chefs-d'oeuvre.

Mais vous qui n'aimez pas le cinéma français, passez votre chemin !

Ici, le pire voisine avec le meilleur.

Du meilleur on peut citer : "Alexandre le bienheureux", "la guerre des boutons", "Allez France", "Don Camillo", "les aventures de Rabi Jacob", "Papa, maman, la bonne et moi" et "la vie est un long fleuve tranquille"...

Des curiosités oubliées, avec ou sans raisons, on peut évoquer : "Na !" de Jacques Martin, "Ça fait tilt" avec Bernard Menez, "Béru et ces dames" avec Jean Richard et "Messieurs les ronds de cuir", un film inspiré d'une pièce de Georges Courteline avec Noël-Noël, Pierre Brasseur, Michel Serrault, Jean Poiret....

Du pire, je préfère ne rien dire.

Vous le découvrirez sans moi, avec peut-être même un certain plaisir !

Les nombreuses illustrations du livre ont ceci de remarquables qu'elles utilisent beaucoup le matériel publicitaire de l'époque : affiches, photos d'affichage.

Elles sont superbes et originales.

Et lorsque la lumière se rallume, on n'a alors qu'une seule envie : qu'elle s'éteigne à nouveau pour reprendre ce passionnant voyage au pays du 7ème art.



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L'intégrale de Funès

Marc Lemonier propose un dictionnaire (enthousiaste) du célèbre acteur de comédie français : Louis de Funès. Tout y est : ses films évidemment, mais aussi des biographies succinctes de ses réalisateurs et partenaires à l'écran, quelques anecdotes, les lieux de sa vie ou les membres de sa famille (d'origine espagnole). Le détail des films prend de l'ampleur lorsque de Funès atteint les premiers rôles, en gros vers 1964-65, avec des films qui sont de grosses réussites publiques : le Gendarme de Saint-Tropez, Fantomas et le Corniaud. En trois films, de Funès remplit les salles, et prend le dessus sur ses partenaires à l'écran.

Cet ouvrage est aussi l'occasion de se dire qu'il y a quelques films plus anciens, dans lesquels de Funès n'a qu'un second rôle, mais qui mériteraient aussi de passer à la télé ou sur les plates-formes de diffusion. Mais je doute qu'un Netflix ait le moindre intérêt pour Carambolages (1963) ou Taxi, roulotte et corrida (1958)...
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Au temps béni de la clope au bec

Déjà auteur d'un passionnant bouquin sur Louis de Funés, Marc Lemonier nous propose un ouvrage un peu provocateur de prime abord, mais très interessant tant il nous montre l'omniprésence de la cigarette dans une société à la fois récente et qui nous semble pourtant si loin de nous.



Même sans jamais avoir été fumeur, je reconnais volontiers qu'un type qui en grille au ciné ou à la télé, ca en jette pas mal...Du coup, j'ai feuilleté ce livre avec une pointe de regret et de fascination pour cette époque révolue, où tous les actrices posaient une cigarette au bec, où les invités des émissions de TV en grillaient l'une après l'autre, bref une époque dans laquelle les biens pensants de la morale n'avaient pas encore totalement imposés leurs lois....snif, sniff...zut, qui a dit déjà que la nostalgie rendait joyeux? :o)
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Sur la piste de Fantômas

Beau livre paru en 2005, cet ouvrage nous permet de retrouver la trilogie des Fantômas adaptés au début des années soixante par André Hunebelle.

On y apprend en premier lieu que ces films n'ont qu'un rapport très lointain avec le Fantômas créé au début du XXème Siècle par Pierre Souvestre et Marcel Allain et magistralement porté à l'écran par le grand Louis Feuillade en 1913.

Ces films ont vu croître la notoriété d'un acteur alors encore peu connu : Louis de Funès, devenu tête d'affiche du troisième opus alors que le premier portait le nom de Jean Marais en gros caractères.

Si l'ambition d'Hunebelle était de faire un James Bond à la française, le résultat est une série plaisante qu'on a plaisir à revoir près de cinquante ans après.

Marc Lemonnier nous offre de belles images, dont des photos de tournage et des archives des vieux Fantômas. Les encarts dédiés aux personnages de la série sont également très bien faits.

A lire et à relire.

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Paris souvenirs souvenirs : Inventaire des ..

Une page, un thème et une photo, et ceci renouvelé 60 fois. Un petit livre nostalgique bien sûr mais pas seulement: un véritable délice à feuilleter à déguster et à savourer comme un Delerm. C’était juste avant les années 70, peut-être découvrait-on la chanson de Gainsbourg et Birkin: 69… ? En tout cas pour ceux qui ont vécu tout ça ou bien qui veulent découvrir le monde perdu de leurs parents, voilà un petit incontournable !!

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Louis de Funès

Après les 35 ans de la mort de Cloclo célébrés ily a deux semaines sur mon blog, voilà que je continue avec les anniversaires de décès, même si je m'y prends avec un poil de retard. En effet, il y a un peu plus de 30 ans maintenant ( le 27 janvier 1983 exactement), disparaissait le grand comédien comique français Louis de Funès.



Si j'étais trop jeune pour saisir l'onde de choc qui s'abbatait sur le cinéma français, je pouvais néanmoins percevoir le degrès de popularité du comique.



Je pouvais également percevoir dans ma jeunesse la capacité à diviser ces mêmes français, d'ailleurs, rien que dans ma famille entre ceux qui trouvaient qu'il en faisait trop dans les grimaces et les aimagrées ( mon père) , et les autres qui s'esclaffaient dès qu'il apparaissait à l'écran ( ma mère).



Comme j'ai eu tendance à ne voir d'abord que les mauvais films dans lequel il a joué ( La Soupe au choux, Les gendarmes, Hibernatus), j'avais plutot tendance à me ranger dans la première partie, trouvant l'acteur too much et surtout sa spécialisation dans le cinéma comique un peu lourdaud ne pouvait pas à mes yeux le faire ranger parmi les autres très grands comédiens culte du cinéma français, De Montand à Dewaere en passant par Ventura.



Puis, à l'aune de mes visions de films dans lequel il avait un vrai scénario à défendre ( la Traversée de Paris, la folie des grandeurs, L'aile ou la cuisse et évidemment la Grande Vadrouille), j'ai revu un peu ma position sur un des acteurs qui aura le plus marqué le cinéma français.



Et à travers un livre que j'ai reçu récemment ( grace à son éditeur, Hors Collection), préfacé par le célèbre chroniqueur et journaliste Henry Jean Servat, j'ai pu me replonger dans la carrière de celui qui aura le mieux incarné le français moyen roublard, lâche devant les puissants, tyrannique envers les faibles.



Trente ans après sa mort, on voit bien à travers cet ouvrage que celui qu’on appelait « le roi du rire », champion incontesté du box office français des années 1960-1970 avec plus de 150 millions de spectateurs dans les salles est toujours vivant dans le coeur d'un certain nombre de français.



Cet ouvrage constitue un survol de la carrière de Louis pimenté dequelques courtes digressions sur sa vie privée. J'ai pu ainsi voir, car je l'ignorais un peu, que De Funès partit de tout en bas pour arriver tout en haut. Des rôles proches de la figuration puis des prestations éclairs, des seconds rôles, ,et pas mal de théâtre et le cabaret.

Rien ne prédisait au petit Louis, né au début de la guerre, de parents immigrés espagnols, un destin si souriant. De son père, Louis a hérité le tempérament fantasque, de sa mère, il imite les colères et les exubérances ; élève indiscipliné, il fait le malheur de ses parents et de ses professeurs. Dissipé, blagueur, il s'essaiera à plusieurs métiers avant de trouver sa vocation. C'est finalement la comédie qu'il choisira... mais celle-ci prendra son temps avant de le reconnaître à son tour comme un grand artiste.



Ce n'est qu'à 40 ans que sa carrière prend un nouveau tournant avec Ah ! Les Belles Bacchantes, et la France découvre enfin le comique qui va l'enchanter pendant les trois décennies qui suivront... et plus encore.



Il pourra alors donner libre cours à son génie comique, sautillant, mimant, singeant, et il connaîtra la consécration auprès du grand public avec la série des Gendarmes, des Fantômas, Le Corniaud, et bien sûr, La Grande Vadrouille.



Cet ouvrage revient sur le destin mythique d'un des acteurs préférés des Français au travers de plus de 100 photographies et m'a fait (re)découvrir une carrière hors norme, car avant d'être une grande vedette populaire, Louis de Funès a construit son personnage et sa notoriété film après film pendant vingt ans, ce que j'avais eu trop tendance à trop souvent oublier.



Bref, un livre facile à lire avec énormément d'illustrations, l'ouvrage idéal pour se souvenir de cet acteur, qui continue, 30 ans après à faire s'esclaffer des générations de spectateurs!!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dictionnaire désolant du cinéma X

Marc Lemonier a compris le filon, écrire de petits ouvrages rapides, faits avec des bouts de ficelles mais sur des sujets populaires.

C'est bricolé sur internet en trois coups de cuillères à pots mais gage de revenus. De Funès, les Tontons flingueurs, le cinéma porno, pas grave si c'est traité cent fois. Le tout est de ne pas se prendre la tête, surtout ici.

Rien donc d'essentiel à attendre d'un tel livre mais de bons moments avec quelques textes assez drôles.

Presque aussi désolant que le sujet évoqué.
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L'intégrale Audiard

Le monde d'Audiard revu, sans être corrigé bien sur.

Tout y est. Films, comédiens, répliques... la totale.

Un régale pour les amateurs.
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Mais qui est Lupin ?

Pour nous, Normands, le personnage d’Arsène Lupin et son créateur Maurice Leblanc sont incontournables. Même l’ENT des collégiens porte son nom (Arsène76)! Pour autant, ceux-ci ne connaissaient pas forcément le gentleman cambrioleur avant la série Netflix… Ce documentaire richement illustré établit de multiples passerelles entre les œuvres romanesques originales et leurs nombreuses adaptations à l’écran. La mise en page est dynamique, sur papier coloré, c'est "propre et design" comme dirait ma fille, et donc très agréable à lire!



L'ouvrage est présenté par thèmes: les femmes, les ennemis, les cambriolages, les déguisements, les policiers/enquêteurs à ses trousses (Ganimard, Herlock Sholmès et Isidore Beautrelet, inspiré du Rouletabille de Gaston Leroux). Arsène Lupin est ainsi présenté sous ses différentes facettes. Facettes incarnées et influencées par les nombreux acteurs ayant interprété le personnage, de manière plus ou moins fidèle... et plus ou moins réussie. D'ailleurs, "la panoplie chapeau, tenue de soirée et monocle n'est citée dans aucun roman de Maurice Leblanc. C'est l'acteur André Brulé qui l'a imposée sur scène en 1908. On la retrouve ensuite en couverture des éditions de ses aventures"!.. Notons que "Sherlock Holmes a connu la même mésaventure: Conan Doyle ne faisait jamais allusion au manteau de pluie et à la casquette de chasseur dont est toujours affublé son personnage". A ce propos, on apprend qu'Arsène Lupin a en partie été imaginé pour concurrencer la gloire du détective anglais. Ce voleur mondain, élégant et désinvolte, séducteur, se veut son double inversé à la française.



Dans cette analyse détaillée du personnage, l'accent est avant tout mis sur Assane, interprété par Omar Sy dans la série Netflix qui a relancé l'engouement pour le gentleman cambrioleur. Assane Diop est un informaticien surdoué qui, obsédé par les aventures du gentleman cambrioleur (18 romans, 39 nouvelles, 5 pièces de théâtre!), va trouver des clés dans les récits pour accomplir sa vengeance personnelle.

La dernière partie du livre est un parcours sur les traces parisiennes et normandes d'Arsène et Assane. J'ai appris à ce sujet qu'il y avait, dans les aventures du cambrioleur, une histoire de trésor lié aux sept abbayes normandes du pays de Caux (près de chez moi)... La balade se poursuit ensuite à Etretat, de la fameuse falaise en forme d'aiguille creuse jusqu'au clos Lupin où l'on peut découvrir une scénographie s'inspirant des aventures de Lupin - balade que je vous recommande!
Lien : https://www.takalirsa.fr/mai..
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Au temps béni de la clope au bec

En ouvrant ce livre, on retombe directement dans un autre temps : celui où la cgarette était partout, où les parents fumaient toutes fenêtres fermées, enfants sur le siège arrière.



Au fil des pages et des chapitres, il est question de légalité, le temps où la première communion permettait d'allumer la première cigarette sous le regard bienveillant des parents, le temps où l'on a autorisé qu'elle entre dans les cours des lycées pour apaiser la colère des jeunes (mai 68). Il y avait aussi le paquet offert à ceux qui faisaient leur service militaire.



On traverse au fil des blondes et des gitanes, des américaines et des paquets souples, le vingtième siècle. Telle image nous rappelle les publicités des Marlboro avec ce cow-boy légendaire ou ces émissions de télé où alcool et tabac enfumaient les caméras.



Il y a un côté vintage et très émouvant à revoir ces actrices célèbres, terriblement fascinantes et mystérieuses avec la cigarette à la main ou à la bouche, ces chanteurs, acteurs que l'on n'imagine pas sans.



Au temps béni de la clope est un ouvrage émouvant et fascinant, qui semble si lointain, et pourtant...
Lien : http://0z.fr/bNw11
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L'intégrale comique du cinéma français : 250 film..

Alors que je suis actuellement en train de me lancer dans une série de plusieurs chroniques sur les bonnes comédies françaises de cette rentré, le mieux est, pour les situer, de les évaluer à l'aune de l'ensemble des comédies françaises depuis leur création, disons depuis le début des années 50, qu'on peut situer comme l'age d'or de la comédie française.



Et pour cela, cette intégrale comique du cinéma français, de Marc Lemonier qui retrace l’histoire de la comédie française, des années 50 à la fin des années 90, est idéale.



Le livre est composé de 250 fiches différentes, et chacune de ces fiches proposent des informations détaillées, telles que les noms des scénaristes, des réalisateurs, des acteurs, citations, etc, le tout illustré par des nombreuses photos et autres affiches de films.



Des notes (indiquées sous forme de Ha!) classent ces films selon leur degrès d'humour, ainsi "la Chèvre", les Bronzés, le Père Noel est une ordure récoltent logiquement 4 "Ha", et une critique très élogieuse, tandis que "Mon curé chez les nudistes" n'a évidemment qu'un seul petit Ha, mais bénéficie de l'indulgence de l'auteur dont la volonté n'est assurément pas de tailler un costard aux films présents dans cette intégrale...



Un ouvrage indispensable pour qui aiment la comédie française, au sens le plus large du terme, et un ouvrage qu'on trouve, au prix de 28€, un prix à mon sens raisonnable pour une telle anthologie.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Vive les dimanches !

Et voilà, parce qu'il n'y a pas que les romans dans ma vie, voici un livre sur les dimanches.

Nostalgie pour les plus vieux, curiosité pour les plus jeunes, c'est un vrai régal de plonger dans ce livre. On découvre ou on se souvient...

Beaucoup de photos, de textes qui retracent les habitudes du dimanche. Sorties dominicales, pique-nique, vedettes. Un méli mélo bien sympathique.

Je le feuillette encore parfois avec plaisir.



Alors ? Vive les dimanches ?



Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes

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Guide historique du Paris libertin

Je me suis laissée tenter pour une fois par la chronique d'un guide touristique et culturel un peu particulier puisqu'il s'agit comme son nom l'indique du guide historique du Paris libertin.

Vous vous doutez bien que cela ne se lit pas comme un roman mais plutôt comme un livre de chevet à découvrir un peu chaque fois et pas forcément dans un ordre préétabli.

Délimité en quartier, les parties de ce guide vous transporte à votre guise rive droite ou rive gauche, du forum des Halles à Montparnasse en passant par le Louvre, les Grands Boulevards, les Champs Elysées, Montmartre ou le quartier latin.

Empli d'anecdotes cinématographiques ou historiques, vous déambulerez entre ces pages au gré de votre humeur et découvrirez ainsi des multiples adresses coquines existantes ou ayant existé mais toujours empreintes de luxure et libertinage.

Je ne suis pas parisienne, et contrairement à la chanson cela ne me gêne pas, mais il est vrai que cela aurait peut être été un plus pour imaginer plus facilement certains quartiers assez méconnus du grand public parfois et de moi-même surtout. Qu’à cela ne tienne, un bon plan sous les yeux et vous voilà les pensées dans le rose moelleux des alcôves ou le rouge plus passionné des maisons closes ou encore l’ambiance sombre d’un cinéma de quartier qui s’est encanaillé.

Je m'imagine alors bien, déambulant l'air de rien, mon guide rose fluo sous le bras et découvrant émerveillée ces hauts lieux d'une culture des plaisirs. Car outre le guide qui est lui-même hautement intéressant par tous ces articles très documentés (on sent la recherche pointue en amont ), l'illustration elle-même de certains par des photographies d'époque, esquisses ou couvertures de revues est un plus qui ajoute un côté vivant au récit.

Les nombreux conseils lecture ou film éparpillés au long des pages sont là encore plein d'attention pour le lecteur avide d'en savoir toujours plus sous diverses formes.

C'est donc pour qui veut s'encanailler culturellement un guide à ne pas rater et à découvrir pourquoi pas en amoureux lors d'une visite coquine de notre belle capitale.

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Petit Dico Coquin et Amoureux

Petit dico léger,un tantinet grivois,à feuilleter au gré de vos curiosités. ..
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Le petit dictionnaire de Sherlock Holmes

Lorsque je suis tombée sur ce bouquin, je me suis dit que cela serait amusant de le posséder. Bien souvent, je cherche dans ma mémoire le réalisateur d'un film ou un détail d'une aventure et rien ne surgit. Si, à ce moment là, vous n'avez aucun ordinateur allumé, c'est assez embêtant. Un dictionnaire résoudrait ce problème.



Ne vous attendez pas à de grandes révélations en le lisant. Une grande partie de l'ouvrage se trouve sur le site de la SSHF. le dico peut, toute fois, se révéler utile en cas de plantage de PC ou de flemme de l'allumer pour vérifier un détail (attention, pas un détail trop petit, juste une indication). Il se lit plaisamment installé dans le canapé, tasse de thé à la main.



L'auteur nous cite souvent des passages entiers du canon, comprenant dialogues ou descriptions. Lorsqu'il nous donne le titre de l'aventure canonique, en dessous, il note le titre en V.O, sa date de publication, l'endroit où elle fut publiée ainsi que son abréviation officielle en bas du texte.



Lemonier nous parle aussi de quelques films sur Holmes, dont les deux derniers de Ritchie, la série Sherlock de la BBC, celle de la Granada, des villes citées dans le canon, des personnages (quelques uns, les plus importants), de quelques acteurs qui ont interprétés Holmes à l'écran, des untold stories,... Mais sans trop entrer dans les détails. le strict minimum.



Toutefois, il y a des erreurs et quelques oublis importants à mes yeux :



Page 22 : « l'aventure de Wisteria Lodge » (WIST) où l'auteur du dico oublie un détail monumental. Cette histoire commence en effet par Watson qui nous écrit ceci : « Dans mes notes je retrouve la date : fin mars 1892. le temps était froid, et gris, le vent soufflait. Holmes avait reçu un télégramme et il avait griffonné la réponse. » 1892 ? Holmes étant disparu aux chutes le 4 mai 1891. L'erreur canonique aurait dû être soulignée dans le dico, je trouve.



P 43 : parlant de Jeremy Brett qui incarna le détective, il a cette phrase étrange « Il ne lui manque que la haute stature ». Sachant que Brett mesurait 1,88 m et que Holmes en faisait 1,80 m, je me demande ce que Lemonier a voulu dire par-là. N'aurait-il pas vérifié les tailles de ces deux hommes ?



P 48-49 : Les titres des recueils (Adventures, Memoirs, Return) sont en gras, les nouvelles qui les composent en italique, notées l'une à la suite de l'autre. Avant de passer au titre du recueil suivant, il y a un espace. Les nouvelles auraient gagnées en clarté à être mise l'une en dessous de l'autre, mais bon.



Par contre, le correcteur n'a pas vu que « His last bow » n'était pas en gras et se trouvait directement sous les titres composant « The return », sans l'espace de séparation requis. Pareil pour « The casebook ». Cela donne un gros plaquage sur la fin.



P 56 : « Quand il s'ennuie un peu, le détective se shoote avec une solution à 7% de cocaïne ! ». C'est noté texto ainsi.



P 67 : C'est « LA cycliste solitaire » et pas « LE cycliste solitaire ». Pourtant, il me semblait avoir lu que, d'après des notes manuscrites de Conan Doyle, il visait bien l'homme qui suivait mademoiselle Violet Smith et que c'était « le » et pas « La ».



Page 73 : "inspecteur "Greyson". Dans le canon, c'est l'inspecteur GREGSON !!



Page 82 : Dans STOC, la Franco-Midland est rebâptisée "les Quincailliers de la Franco-Midland" et serait donc ainsi (en ces termes) présente dans le Canon. Ce qui ferait du président un plagiaire de Conan Doyle si cet intitulé se trouvait bien dans le Canon. Hors, c'est lui qui l'a inventé de toute part pour le site de la SSHF.



Page 94 : on apprend que la série Granada est interrompue par le décès de Brett. Il n'en est rien. Jeremy Brett était pourtant encore bien vivant quand il embrassa publiquement le président à la fin de la soirée télévisée organisée en 1994 pour marquer la fin de la série...



P 165 : erreur lamentable dans le titre en V.O des « Propriétaires de Reigate» qui devient « The Red-Headed League » au lieu de « The Reigate Squires». L'abréviation REIG et la date de publication sont les bonnes.



P 207 : Il parle de Lady Eudoria Vernet Holmes, mère d'Enola, de Sherlock et de Mycroft. Cette femme est un personnage fictif des livres de Nancy Springer. Lemonier nous signale ensuite qu'elle a été enlevée. Erreur ! Elle a disparu, oui, personne ne sait où ni pourquoi, mais très vite ils comprennent qu'elle a disparu de son plein gré.



P 210 : le violon de Holmes. Lemonier nous signale qu'il l'a acheté son Stradivarius pour une bouchée de pain à un brocanteur. Était-ce si compliqué de donner plus de détails ? Comme quoi il valait au moins 500 guinées et qu'il l'avait payé 55 shillings à un brocanteur juif de Tottenham Court Road (CARD).



P 210 : le violon, toujours. Lemonier nous parle de Holmes cherchant à découvrir la note qui ferait immobiliser les mouches. Cette expérience est celle de Holmes/Robert Downey Jr dans le film de Ritchien, mais ce n'est pas précisé. Pour l'histoire des mouches et de l'expérience avec le violon, cela provient d'un film avec Rathbone ("Les aventures de Sherlock Holmes") auquel Ritchie rendait hommage dans son premier opus...



Bref, un peu trop d'erreur pour un dictionnaire !!






Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Secrets de maisons closes

Un voyage surprenant et émouvant dans ces univers plus ou moins feutrés et secrets des maisons closes, des lupanars de l'antiquité aux bordels du XIXe siècle, on découvre comment ces lieux étaient agencés, et les récits qui les habitaient. Une histoire pas toujours rose (pour le coup), une réflexion à la fois coquine et sérieuse sur la condition de la femme au cours de l'histoire avec un grand H. Au-delà des anecdotes et des aventures érotiques en tous genres, il y a là un "vrai" livre de sociologie, certes ce n'est pas évident au premier abord, mais pour moi c'est avant tout un livre qui parle des femmes au sein même de la citée des hommes. Marc Lemonier nous propose un travail de journaliste, d'historien, et de conteur avec talent et sérieux. Chacune et chacun y percevra des choses, des enjeux, des images, l'analysera avec son regard d'humain vivant au XXIe siècle, avec ce recul qu parfois n'est pas suffisant pour reconnaître toutes les complexités d'un contexte passé. Ce livre est bien plus qu'une compilation d'anecdotes érotiques pour moi, c'est divertissant parfois, mais c'est aussi profondément humain dans l'analyse, une analyse légère qui se remarque à peine, mais qui existe ! Reste quand même ces anecdotes croustillantes sur les lieux eux-mêmes, que l'auteur nous restitue avec brio.
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Les Bienveillantes décryptées

J'avais lu Les Bienveillantes de Jonathan Littel à sa sortie en 2006. C'est un livre qu'on n'oublie pas, qui marque, même 10 ans après. Alors, lorsqu'une collègue me propose une analyse de ce livre, j'ai dit oui. Il y une chose que j'apprécie après avoir lu un bon roman, (pas avant, pour ne pas gâcher l'effet de surprise), c'est d'en comprendre la genèse ou les dessous, pour revenir sur quelque chose a qui avait pu nous échapper. Je ne me sens pas le courage de relire Les Bienveillantes, me remettre ce livre dur en mémoire me suffit.



J'ai apprécié les explications, l'éclairage historique, l'explciation des références qui avaient pu m'échapper à l'époque, et surtout la part de la fiction dans l'histoire et dans l'Histoire.



Mais c'est un livre à réserver à ceux qui avaient apprécié le précédent, sinon, cela ne leur parlera pas
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Sexe : le grand quiz

Encore une fois, j'ai fait ce jeu avec mon homme. C'est un quiz sur le sexe, mais aussi de culture générale et j'avoue que c'est très agréable.



Au premier abord, j'avais pensé que se serait des questions assez crues et en rapport direct avec le sexe, mais encore une fois la Musardine, m'a surprise. Ici, il est question de cinéma, de vocabulaire, d'histoire, de philosophie, etc d'animaux sur fond de sexe. J'ai trouvé cela très intéressant et amusant !



En fin de cahier, des pages roses nous réservent les réponses et c'est vraiment très sympa, car les questions peuvent être ardus.



En bref: un cahier plein de questions fortes intéressantes à faire seul ou à deux sur un transat cet été.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
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