Au moment où Antoine détacha Yodeleuse et donna le licol à Andreas, la vache meugla et tenta de faire demi-tour. Antoine dut la retenir.
– Détendez-toi, Andreas. Sinon ça ne va pas aller.
– Je suis détendu !
– Il ne faut pas seulement le dire. La vache doit le ressentir. A partir de maintenant, vous ne faites qu’un.
Andreas respira un bon coup et caressa Yodeleuse sous la tête en lui glissant quelques mots à l’oreille. Ils semblaient maintenant apaisés, l’un et l’autre, prêts à entrer en scène.