Marc De Smedt

C'est une petite collection que j'affectionne particulièrement et lorsque j'ai découvert que j'avais celui-ci en médiathèque (que je n'avais encore pas lu), je me suis précipitée pour l'emprunter et pouvoir le lire tranquillement. Je n'ai pas fait la bêtise de le lire d'une traite (sinon, une petite demi-heure aurait suffit) mais au contraire, une ou deux pages par jour seulement afin d'en savourer toutes ces citations philosophiques avec lesquelles j'adhère en grande partie (j'avais cependant préféré le livre de la même collection avec les citations amérindiennes) et qui laissent le lecteur sans voix tant celles-ci ont beau être très anciennes pour certaines, l'on voit malheureusement que le monde, lui, n'a guère évolué depuis !



Heureusement, en toute dernière page et en guise de conclusion, un très beau texte du XIVe Dallai Lama qui encourage le lecteur à continuer d'espérer et à croire encore que le monde peut changer et c'est d'ailleurs a nous de le faire car il n'y a pas de petites actions ou de bonnes actions isolées. Ce n'est qu'en faisant ces dernières d'ailleurs que nous ferons justement que le monde change...un jour, peut-être !

Une lecture que je vous recommande, à lire et à relire mais par petites doses !

Une invitation à cheminer intérieurement pour atteindre l'équilibre, le bonheur qu'on désigne par le terme sérénité (du latin serenitas, « du ciel »). Des poètes français (Paul Verlaine [ Le ciel est par-dessus le toit ], Charles Baudelaire [Harmonie du soir], Alphonse de Lamartine, Arthur Rimbaud [L'éternité]) côtoient des penseurs que je ne connaissais pas (Evagre le Pontique, Taisen Deshimaru, Shri Anirvan, Chandra Swami, Angelus Silesius, Krishnamurti, Rûmi, Srî Aurobindo). Un livre qui incite à la réflexion et conduit subtilement à la méditation. J'ai beaucoup aimé le conte indien que je vais mettre en citation.

En fin d'ouvrage, comme toujours dans cette collection, la liste des sources des citations retenues.

J'ai eu du mal avec les premiers chapitres consacrés aux aspects plutôt scientifiques du silence : psycholinguistique, communication, biologie, l'art, le silence des animaux... j'ai nettement préféré la deuxième moitié du livre qui se rapporte au silence plus sur un versant philosophique et religieux. C'est ce que j'attendais, en fait, de ce livre que j'ai acheté à partir du titre et de l'auteur. Quotidiennement je suis à la recherche de ce silence que la marche du monde nous enlève de plus en plus. "Se relier au silence, c'est se relier au cosmos, aux origines de l'univers. C'est prendre conscience que "nous sommes immergés dans la soupe primordiale, atomes parmi les atomes, émetteurs-récepteurs, tous communicants".

C'est un livre que je vais garder pour en relire des passages de temps en temps. Un livre que je conseille à tous ceux que le sujet intéresse.

Je suis assez d'accord avec la plupart des critiques précédentes. Marc de Smedt fait ici un résumé et un tour d'horizon des différentes manières d'aborder ce monde qui nous dépasse de plus en plus. Donc on n'apprendra pas grand chose que l'auteur ne nous ai pas déjà dit dans d'autres livres. Oui ce monde me semble devenir fou, et nous oblige à vivre à un rythme pour lequel nous ne sommes pas faits. Il faut donc prendre beaucoup de recul et de distance pour pouvoir l'appréhender et essayer d'y trouver sa place. C'est ici que trouvent leur utilité toutes les techniques et spiritualités d'Orient et d'Occident. La méditation bien sûr, mais aussi réfléchir sur notre rapport au divin, à la religion, être conscient de nos émotions... Non, malgré tout ce que les média peuvent nous asséner de catastrophique, le monde ne s'arrêtera pas, et l'humanité avant de décliner a encore un peu d'avenir. A nous d'en être responsables. Nous sommes les dépositaires de notre avenir. C'est l'idée que l'on retrouve dans les nombreuses références dont l'auteur se sert pour étayer son propos. En résumé, c'est un livre qui s'adresse plutôt aux profanes, à ceux qui veulent découvrir ce qu'est la spiritualité.

Dans ce livre, Marc de Smedt donne la parole aux sages orientaux ou à ceux qui ont reçu un enseignement de sagesse, qu'il soit bouddhiste, taoïste, ou même parfois chrétien. Une large place est donc consacrée à l'Orient, à travers les différents courants historiques. Les textes choisis vont de l'antiquité à l'époque contemporaine. Je connaissais déjà certains auteurs ou certains textes, d'autres non. C'est un recueil où chacun peut puiser quand il le souhaite, une idée, un précepte, un objet de méditation, un conseil de vie...

Le thème récurent est la méditation, au sens le plus large, c'est-à-dire, d'abord se connaître au plus profond de soi, et prendre conscience du monde qui nous entoure. Le tout dans l'objectif de vivre en harmonie dans cet univers.

Un livre que je recommande à tous ceux que le sujet intéresse.

Excellente synthèse de toutes les approches du sens divin. Effectivement comme le souligne le sous-titre, il s'agit de trouver du sens à nos vies. Peut-être un des points les plus importants : chacun a sa manière de prier le Dieu qu'il veut, comme il le veut. Loin des dogmes et des rituels imposés par les religions. C'est une philosophie de vie. La spiritualité doit être une ouverture, non un emprisonnement dans un carcan de croyances imposées. Toutes les religions mènent à la même chose : s'adresser à quelque chose, quelqu'un qui nous dépasse, dont nous avons besoin pour nous guider dans notre vie.

Les chapitres sont courts, le propos est clair, l'écriture limpide. C'est un livre que je recommande à tous ceux que le sujet intéresse.

Marc de Smedt raconte son amitié avec le maître zen Daisen Deshimaru. Depuis sa première séance de zazen jusqu'à la mort du maître, c'est une dizaine d'années qui sont relatées en compagnie de ce sage. On sent l'auteur ébloui par ce personnage qui lui a fait découvrir les richesses et les possibilités de la méditation zen. L'époque d'ailleurs s'y prêtait bien. Nous sommes dans les années 70, et l'occident commençait à découvrir, en masse, les spiritualités extrêmes orientales, au fil des influences dans tous les domaines. C'est donc dans ce contexte que Marc de Smedt nous confie des éléments de sa vie, professionnelle, culturelle, intime, en suivant les pas de son maître. C'est aussi ce qui en fait un témoignage un peu daté. Maintenant, depuis le développement de la pleine conscience, la méditation n'étonne plus grand monde et chacun y va de sa pratique plus ou moins syncrétique, moi le premier. Cependant, tous les préceptes sont là, énoncés, explicités : le rôle primordial du souffle, la posture, la vacuité, l'ancrage dans l'instant présent, le satori... Rien de changé dans cette pratique plurimillénaire si ce n'est que de nos jours les bénéfices sur le corps et le mental, en sont reconnus scientifiquement. A part quelques digressions qui ne me paraissaient pas vraiment nécessaires, comme son voyage au Japon, l'auteur décrit bien qui était Daisen Deshimaru. Pour revenir un peu sur la grande liberté des années 70, dans tous les domaines, en comparaison, notre époque me parait effroyablement contrainte, formatée dans un carcan conformiste insupportable. La technologie nous impose sa temporalité et sa déshumanisation. Je regrette de ne pas être né une dizaine d'années plus tôt. Pour résumer, c'est un livre qui se lit encore très bien mais qu'il faut resituer dans son contexte.

Encore une revue de spiritualité très complète et très agréable à lire, autant par les choix des intervenants et des articles que par la mise en page. Ce n'est pas étonnant puisque c'est Marc de Smedt qui a repris les rênes de cette édition. Tous les articles sont, dans ce numéro, centrés sur la pratique méditative, au sens large.

En exergue, on peut lire un phrase de Milarepa : "La méditation qui ne grandit pas l'esprit, on lui donne ce nom mais elle n'est qu'apaisement. Peu d'hommes touchent au point sensible de l'esprit, bien peu d'hommes associent le calme et la vision pénétrante".

Pour ma part, je reste encore très loin de la "vision pénétrante", mais j’apprécie grandement le calme et l'apaisement que me procurent mes petits moments de recueillement quasi journaliers. C'est en parcourant les textes de ce genre d'ouvrages, que grandi mon expérience de la pratique méditative dans ma vie quotidienne.

Une revue que je recommande donc à tous ceux qui veulent en savoir plus sur la méditation et plus largement sur la spiritualité.

Lors du dernier masse critique, j'ai parcouru la liste des ouvrages et je suis tombée sur celui-ci, annoncé comme un "revigorant manuel d'optimisme qui ouvre des chemins de métamorphose". Ok, qu'à cela ne tienne, comme je m'intéresse à tout ce qui est philosophie de vie, bouddhisme et autres yogas, je coche. Et j'ai reçu cet ouvrage quelques semaines plus tard dans ma boîte aux lettres.

Je ne connaissais pas l'auteur avant, mais son style d'écriture est particulier. L'ouvrage est partagé en 41 petits chapitres, qui sont chacun un "fragment de pensée" sur des thèmes plus ou moins généraux, inhérents à l'être humain : la critique sociale du temps chère à Hartmut Rosa, le concept de bonheur, la sagesse, la fin du monde, les religions, les peurs, la nature, le bouddhisme, l'esprit, la méditation... Autant de chapitres qui sont comme des billets de blogs mis les uns derrière les autres pour former ce livre.

Bien qu'étant une grande lectrice, plutôt bon public, j'ai peiné à terminer la lecture de ce livre. L'auteur passe son temps à citer d'autres auteurs/penseurs, qui parfois citent eux-mêmes d'autres personnes.. On nage dans l'intertextualité la plus totale, qui nous donne la nette impression que ces "fragments de pensée" ne sont finalement que des renvois à d'autres pensées. De plus, bien que voulant instaurer une certaine théorie du positivisme, l'auteur a tendance à nous noyer dans l'énumération des tracas du quotidien (avoir peur c'est mal, utiliser les écrans, c'est mal, l'extrémisme religieux c'est mal... ok j'exagère mais c'est comme ça que j'ai perçu la chose). Il se contente de poser ce qui ne va pas, et parallèlement de dire ce qu'il faudrait faire pour que ça aille mieux. Prendre le temps de respirer, méditer, faire du yoga, s'ouvrir aux autres..etc. Un tas d'idées fort intéressantes, lesquelles font parfois office de citations clés, mais pour une lectrice déjà un minimum informée sur le sujet que je suis : un tas de lieux communs inintéressants. Je pense avoir cherché dans cet ouvrage une nouvelle philosophie de vie, un "manuel d'optimisme" comme il était décrit sur la quatrième de couverture, mais je n'y ai trouvé que des leçons évidentes de comportement..et aucune clé pour savoir comment évoluer vers cet optimisme. Car finalement il ne suffit pas de dire "passons nous des écrans, respirons, cessons d'être de mauvaise humeur, sourions à autrui et il nous le rendra..etc.." nous savons souvent déjà toutes ces choses, mais nous ne possédons la plupart du temps pas les clés pour faire évoluer notre façon d'agir..

Dommage, car ce livre partait d'une très bonne intention.

C'est une bien jolie collection que celle de ces Carnets de Sagesse, "Paroles de..." publiée par Albin Michel. Chacun des ouvrage ne dépasse pas les cinq millimètres et pourtant leurs cartonnages reliés à l'italienne renferment de très belles illustrations ponctuées bien-sûr par des adages, pensées, citations... Et quand il s'agit des sages de l'Inde, on a forcément beaucoup à méditer...

Un livre de chevet...

Petit recueil sous forme de cahier d'écolier avec des propos écrits à la main et quelques dessins agrémentés de phrases de Sages ou d'anecdotes .



Cet ouvrage peut paraitre fort simple , voir simpliste mais il va cependant à l'essentiel : la méditation ou Zen est "un état d'esprit , un changement de la conscience, une transformation de la façon dont on fait l'expérience du

monde ".



Par des exercices et des postures élémentaires , on peut sans problème retrouver le calme qui est "la substance de la sagesse ".



Pas besoin de grands discours, de stage ou autres artifices, ce cahier d'exercice a le mérite d'être accessible à tous avec des conseils de bon sens que nous avons régulièrement tendance à réaliser spontanément; là , il s'agit d'en prendre conscience pleinement et de l'appliquer à bon escient !

Silence...

Paroles Zen par Marc de Smedt



Dans ce petit carnet de sagesse, après une explication pour définir ce qu'est le Zen et d'où il vient, des dessins, des calligraphies et des koans (phrases énigmatiques et paradoxales destinées à susciter un éveil)



Et voilà un petit moment de quiétude et quelques idées de méditation

Tout est paix dans ce petit livre les textes, les dessins.

Je n'ai plus ce livre. Attiré par la présentation, j'attendais une réflexion sur la pensée zen, même en peu de pages. Certes, on touve de belles pages de papier glacé, sur lesquelles on peut lire quelques koan et admirer de belles calligraphies, mais la réflexion me semble insuffisante.

A lire éventuellement en introduction au zen.

Un petit livre qui nous aide à retrouver le calme, à méditer et trouver du temps pour faire ce que l'on a envie. Petit guide de toutes les postures à adopter et rempli de bons conseils, enrichis par les citations proposées. Entrez en méditation avec ce livre !

Je classerai ce livre parmi les inclassables!

Après une longue et ennuyeuse énumération de toutes les misères du monde, le désespoir de la période actuelle, la crise économique, le changement climatique, etc. Marc de Smedt distille ensuite, à grand renfort de citations d'auteurs célèbres, une sorte de "marche à suivre" sur le chemin de la sagesse ?!

On se retrouve plutôt - et je pense que là n'était pas le but de ce livre- devant un guide de bons conseils plutôt moralisateurs, sur ce qu'il faut faire, ce que nous devons faire, ce dont nous avons besoin pour être ou devenir Un Saint.

Bien qu' aguerrie en matière de développement personnel, je n'ai rien appris de ce livre. Condensé de toutes les nouvelles techniques dont nous disposons aujourd'hui pour avancer sur un chemin spirituel, il sera difficile pour un novice de s'y retrouver. Il n'en reste pas moins quelques idées intéressantes qu'il convient de développer et de ne pas prendre à la lettre car cela ne veut plus rien dire...

Unité



Une certaine unité se dégage de recherche d'un bonheur sans doute jamais atteint en absolu, mais, qui par la sagesse, est vécu dans ses parcelles intimes : profiter de chaque instant de bonheur, à magnifier.



C'est un livre passionnant, rapide à lire très bien illustré.

On découvre ici la facette philosophique du taoïsme fondé par Lao-Tseu.

Des petites phrases de sagesse qui interpellent, qui nous donnent à réfléchir.



Les illustrations sont magnifiques.ce sont des peintures traditionnelles chinoises à l'encre présentées en face de chaque citation



Cela permet de découvrir un peu plus la civilisation qui va avec.

Je vous le conseille.

Apaisant



Un condensé de paroles zen illustré par de magnifiques calligraphies et sumi-e (lavis à l'encre de Chine).



J'aime énormément les livres de cette collection. Celui-ci nous invite au calme et au recueillement. C'est très apaisant et c'est aussi un beau livre à offrir.



Les illustrations sont magnifiques, de belles découvertes.

Je vous le recommande vivement

Sur les pas de Bouddha/Marc de Smedt

Ce récit est celui d’un voyage initiatique que fit en 1980 l’auteur sur les traces du Bouddha, une sorte de carnet de voyage riche de réflexions suscitées par la vue de paysages ou de lieux que le Bouddha connut. L’histoire et la pratique de la méditation se mêlent intimement avec des extraits de textes sacrés en complément. De nombreuses anecdotes extrêmement intéressantes concernant la vie du Bouddha sont rapportées au fur et à mesure que l’auteur visite les lieux concernés.

Il n’est pas inutile de rappeler qu’en 555 avant J.C. naquit à Lumbini au Népal un jeune prince appelé Siddharta Gautama. Son père, Sudhodharta Gautama et sa mère Maya Devi vivaient dans un palais qui cachait à l’enfant la pauvreté régnant hors les murs.

Siddharta se maria à Yasodhara et eut un fils unique Rahula à l’âge de 29 ans.

Mais un jour, Siddharta « qui n’était entouré que de plaisirs, sons, couleurs, femmes, lui père d’un bel enfant et fils héritier d’un royaume respecté, va être bouleversé lorsque son chemin va croiser la misère d’une famille, la vieillesse et la décrépitude d’un être, la mort présente dans un cadavre enveloppé dans son linceul…Ces rencontres suffirent à révéler à cet homme jeune, jusque là protégé de toute souillure extérieure, que tout n’est qu’impermanence, souffrance, illusion et le véritable sens de la vie, inconnu. »

Il va alors nuitamment quitter le palais sur son cheval blanc après s’être coupé les cheveux et avoir troqué ses vêtements de soie pour une bure grossière, afin d’aller chercher sur les chemins du monde la vérité de l’existence et le sens de la destinée humaine.

« Les réponses qu’il trouva au long de sa quête, son exemple, son enseignement et sa pratique fondèrent l’un des plus puissants courants religieux du monde, le Bouddhisme, le seul qui ne suscita jamais de guerre. »

C’est en allant vers le sud à Bodh-Gaya,(ville du nord-est de l’Inde) « à la lueur de l’étoile du matin que son esprit et son corps connurent en une sublime intuition l’alpha et l ‘oméga de l’univers, le cycle des naissances et des morts, ses existences passées, la complexité du mystère cosmique, la création des mondes ; il découvre que la matière est formée de vide, que le temps est infini et que les cycles existent… »

C’est là qu’il entame une méditation de quarante neuf jours (7X7) en position de lotus qui va le mener à l’Éveil. Gautama devient le Bouddha. C’est là ne se nourrissant que de lait et de riz qu’il va ressentir le bonheur de la délivrance.

Bouddha a alors trente six ans. Il va entreprendre « une pérégrination et un enseignement qu’il dispensera jusqu’à son dernier souffle quarante cinq ans plus tard. Il entre dès lors dans l’histoire de l’humanité dont il est l’une des plus puissantes figures. »

C’est à Bénarès la ville sacrée au bord du Gange que Bouddha prononça son premier sermon et à Sarnath qu’il rencontra les cinq moines qui devinrent ses premiers disciples.

Le périple se poursuit vers Ayodhya puis Sarasvati : le Bienheureux continue de dispenser son enseignement aux populations.

C’est après plus de trois mille kilomètres que l’auteur parvient à Kusinagar, petite ville située près du lieu de son enfance.

Bouddha épuisé par les fièvres et la dysenterie y succombe à l’âge de 80 ans.

Nous sommes alors en 475 avant J .C.

Confucius meurt à la même époque et Socrate naît.

En résumé, un livre de chevet qui peut s’ouvrir à n’importe quelle page pour vous instruire et vous conduire vers les chemins de la sagesse et pourquoi pas du nirvana.