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3.69/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lons-le-Saunier, Jura , 1897
Mort(e) à : Nice , 1976
Biographie :

Marcel E. Grancher (forme américanisée de Marcel Etienne Grancher) est un journaliste et écrivain lyonnais.

Ses parents venant s'établir à Lyon en 1901. Il y passera toute sa jeunesse avant d'être mobilisé en 1916 pour participer à la Grande Guerre. Gravement blessé dans les derniers mois du conflit mondial, il sera médaillé.

Sa convalescence achevée, il part pour l'Extrême-Orient où il séjournera deux ans pour le compte d'une entreprise de soierie lyonnaise. De retour en France, il entre rapidement au journal Le Salut public et commence une carrière de journaliste puis d'écrivain.

« Monté » à Paris, il y publie son premier roman Cerf sœurs drapiers qui sort en 1929.

Retour à Lyon au début des années 1930 où il fonde les Éditions Lugdunum et le journal Le Mois à Lyon. Son œuvre littéraire s'enrichit de plusieurs livres consacrés au monde de l'automobile ou à sa ville de Lyon, voire de romans tels que Shanghaï, Au Mal-assis, Via Suez, avant que, comme beaucoup de ses camarades de la Grande Guerre, il publie en 1938 un récit en grande partie autobiographique 5 de campagne qui lui vaudra le prix Courteline.

Vers la fin des années 1940, il découvre la Série noire et se lance alors dans le polar parodique avec des titres comme Pas de bégonias pour Madame Dugommier (1950), Ce mec est contagieux, Douze souris et un Auvergnat (1951), Baisse sur le poulet...

Ses derniers livres feront une large part à la gastronomie et aux vins de France, ainsi qu'à ses souvenirs couvrant un demi-siècle. Il aura publié au total une centaine de titres.


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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
« David, est-ce que vous m'aimez ? » Le regard levé vers le ciel, très Joseph devant Mme Putiphar, le commis répondit : « Je vous l'ai déjà dit, madame, j'aime la charcuterie .»
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Au fur et à mesure que l'on s'éloignait du "temps des morts" - comme disait Bridoux, un jeune professeur du Lycée Ampère que Ruet venait de rencontrer - les tracasseries de caserne recommençaient pour les soldats.
A l'hôpital, un jeune médecin chef voulut recenser les blessés. Fichue idée !...
Théoriquement, à chaque homme était affecté un lit, ce qui permettait un approximatif contrôle numérique. Dans la pratique, il en allait autrement et ceux qui voulaient coucher en ville se débrouillaient pour ne pas avoir de "plumard", chose excessivement simple. le major annonça un appel nominal, suivi d'une inspection dans les chambres. On se battit pour les lit, et on en manqua. Ruet écopa de quatre jours.
Ecœuré par ces mœurs, qu'il croyait révolues, il se fit envoyer au centre de réforme. Pendant qu'il attendait devant la porte du bureau, il entra en conversation avec un étrange bonhomme, secoué de tics nerveux:
- Ou es-tu blessés ?s'informa Ruet.
- Je ne suis pas blessé, répondit paisiblement l'autre: je suis fou.
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Tu parles comme les gens de la Maison Veuve Guérin et Cie dont en plein XXe siècle, les statuts portent en toutes lettres, au chapitre de la répartition : Quant aux bénéfices, s’il plaît à Dieu d’en laisser aux actionnaires, ou quelque chose de ce genre.

Vous êtes sinistres, lança Plantenoire. On dirait que vous craignez quelque chose… Pourtant les affaires n’ont jamais si bien marché…

Précisément, elles marchent trop bien… On produit trop… On stocke trop… Tant qu’il y a un semblant de consommation, cela va encore… Mais que les achats viennent à s’arrêter, c’est la panique, l’effondrement… Et pour peu que les changes s’en mêlent à ce moment, la ruine…
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Il nous est très difficile de relater en termes corrects cet épisode, pourtant essentiel. Bah! ... nous n'écrivons pas pour les anglais... Et nous appellerons à notre secours notre bon Maître François Rabelais pour expliquer que, à la suite de ce catapultage, le policier se mit, pour employer une célèbre expression du curé de Meudon, à "barytonner du cul" – toujours la méthode du professeur Laneyrie – d'effroyable façon ... Le sicilien avait le tarin en bonne place pour en profiter.
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-Toutatoy, observa-t-il sèchement, je vous ai dit de vous tirer...
Elle fit un geste qui eût attendri un gorille. Mais il montra ses 48 fillette
- Allez-vous vous tailler, ou voulez-vous que je vous y oblige à coups de targettes dans le pétrousquin?
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-Tranquilise-toi : y a pas de familles ... y en a même qui n'ont jamais eu de mère ... Riri, par exemple ...
- Qu'est-ce que tu ma racontes? ...
- C'est exact pourtant ... Son père l'a eu avec sa belle-soeur, donc Riri est le fils de sa tante ...
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Pour que la femme soit contente, faut toujours que l’homme redouble.
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