AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marcel-G. Prêtre (4)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Boomerang

Parfois, après une lecture importante (c'était le cas avec Le Conformiste d'A. Moravia) je choisis de lire quelques livres différents.

Le plus souvent mon choix se porte sur un roman policier.

Première lecture de M.-G. Prêtre que je connaissais uniquement pour avoir parcouru le catalogue des éditions du Fleuve Noir.

Quelque deux cents pages, noircies de gros caractères, c'est l'affaire d'un court trajet en train. Les gares étant d'ailleurs le lieu où s'achetaient ces ouvrages.

L'histoire est tout à la fois simple et classique pour le genre. Des amants veulent se débarrasser de leurs conjoints respectifs et encombrants...

Leur condition sociale les sépare et c'est le piment qui excite la femme infidèle qui veut du cambouis et des muscles.

Pas seulement...

Elle se dévoilera une parfaite manipulatrice pour se débarrasser de son époux vieux mais riche...

Le style est plaisant, direct.

Les différents personnages sont brossés avec brio. Pas un instant d'ennui.

Malheureusement l'intrigue est bancale et il faut que le lecteur soit bien indulgent pour ne pas se dire que l'auteur a paré au plus pressé.

Vite consommé et sans nul doute vite oublié malgré quelques qualités.

Un deux étoiles.
Commenter  J’apprécie          230
Le retour des vautours

le kommando des vautours

une formation ss pendant la deuxième guerre avait pour mission de liquidé les ennemis du Reich.

Berlin est 1967,Agatha brown journaliste et agent de l,intelligence service,

reconnais un ancien responsable recherché pour crime de guerre.

elle va se faire tuer,par des tueurs qui vont camouflé sa

en accident.

le patron des services secrets anglais va envoyé

chis Holden enquêté.

une chasse à l'homme énergique et efficace.👍
Commenter  J’apprécie          140
La cinquième dimension

De retour de la chasse aux cols-verts et aux lapins, la voiture conduite par Sven Jensen s’embourbe dans un chemin creux. Impossible de la dégager malgré les efforts fournis par les passagers. Il ne reste plus qu’à aller chercher du renfort, ce que fait le garde-chasse en se rendant à pied par la lande jusqu’à Chérupeau, puis à revenir avec la Jeep.



Sven Jensen et ses deux invités, Armand de Camare, éditeur, et Frédéric Bard, romancier créateur du célèbre commissaire San Angelo, décident de se rendre au Manoir de la Ravachière, tout proche, dont ils ont aperçu des lumières aux fenêtres. Pourtant ce manoir est inhabité depuis vingt ans environ. Nonobstant, arrivés sur place ils sont reçus par le châtelain qui leur offre des boissons revigorantes.



Dans la pièce où ils se remettent de leurs émotions, Bard est intrigué par la statuette de marbre représentant un garçonnet qui lui rappelle quelques souvenirs de sa jeunesse. Un ancien condisciple, Albert, tête de Turc des autres élèves de la classe, se laisse enfermer dans un musée lyonnais lors d’une sortie et s’empare d’une flûte d’or. La statue de Diane l’attire, elle ressemble tant à sa mère décédée. Mais il fera d’autres rencontres.



Ensuite c’est au tour d’Armand de Camare de narrer une aventure qui lui est arrivée à Courchevel, sa fille Françoise l’y ayant précédé. Alors qu’il skie, il retrouve un vieux copain avocat qui l’invite à assister à une plaidoirie le lendemain. Le prévenu, surnommé La Bouteille, ancien gendarme et poivrot notoire, doit s’expliquer sur la provenance de l’argent lui ayant permis de s’acheter une voiture. Il révèle qu’il avait découvert un portefeuille qui, à chaque fois qu’il l’ouvre puis le referme contient un billet de banque. Un portefeuille inépuisable.



Sven Jensen prend la suite de ces révélations pour le moins surprenantes, narrant lui aussi une histoire dont sa grand-mère danoise décédée est pourtant l’héroïne. Un amateur danois fervent parieur et mécanicien, se présente quelques décennies plus tôt à Jensen, qui dirige une écurie de courses, et lui confie qu’il aimerait pouvoir remettre en état la Rolls-Royce 1910 héritée de la grand-mère. Au départ réticent, Jensen accepte, et le mécanicien va devenir très riche grâce aux conseils judicieux prodigués par la vieille dame que ce soit sur des paris hippiques ou des placements en bourse. La vieille dame ou son fantôme.



Enfin c’est au propriétaire du Manoir d’y aller de son historiette, un épisode dont il fut le héros, ou la victime.







Ce roman, le seul de Marcel G. Prêtre dans la collection Angoisse, est également unique de par la narration, à plusieurs voix, et qui se décline comme un recueil de nouvelles, une forme littéraire inédite dans cette collection.



En quatrième de couverture figure une biographie de l’auteur, biographie qui ressemble à une énorme farce et dont voici le texte de présentation :



Emporté par son goût de l'aventure, Marcel G. Prêtre fut guide de chasse professionnel, en Afrique. Après quelques années d'une existence, très agitée, en particulier chez les Pygmées, il réintégrait l'Europe et était engagé par une grande firme américaine comme pilote de courses automobiles, II obtint vingt-quatre victoires internationales et participait à plusieurs reprises au Rallye de Monte-Carlo sous les couleurs de Porsche.



Auteur, entre-temps, d'une cinquantaine de romans policiers et d'aventurés et de plus de cent pièces radiophoniques, il a écrit les scénarios de plusieurs films de long métrage et de télévision.



Et Frédéric Dard, alias Commissaire San-Antonio, dît de lui :



« Ce grand bougre de Suisse est de tous mes amis le — plus authentiquement français ! »



En effectuant des recherches sur des sites spécialisés, il m’a été impossible de retrouver le nom de Marcel G. Prêtre comme pilote de course automobile suisse. Dans la fiche Wikipédia consacrée à l’auteur, une énorme bourde s’est glissée puisqu’il est gratifié du pseudonyme de Frank Evans alors que c’était un ancien préfet, Louis Verger, qui se cachait sous cet alias.



Le lecteur retrouvera dans la présentation des trois principaux personnages des noms qui ne lui sont pas inconnus. Frédéric Bard est bien évidemment Frédéric Dard, Armand de Camare Armand de Caro, le créateur des éditions du Fleuve Noir, et Sven Jensen ne peut être autre que Sven Nielsen, le créateur des Presses de la Cité qui avait racheté à la fin des années 1950 le Fleuve Noir.



Le roman en lui-même ne manque ni d’humour, ni d’imagination avec ses histoires de fantômes et de disparitions. C’est habilement construit et le lecteur ne s’ennuie à aucun moment dans ce roman à tiroirs.



Cependant, il est amusant de constater que deux spécialistes de la critique, Jean-Pierre Fontana dans la revue Fiction N° 190 du 1er octobre 1969, et Jean-Pierre Andrevon, dans la même revue Fiction N°354 du 1er septembre 1984, à l’occasion de la réédition de cet ouvrage, offrent des points de vue tout à fait contradictoires
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          72
La cinquième dimension

Paru en 1969 dans la mythique collection Angoisse des éditions Fleuve Noir, La cinquième dimension est, soyons clair, un roman de gare de facture médiocre. Mais il est accompagné d'anecdotes intrigantes comme je les aime et qui, à elles seules, le sortent de l'ordinaire.



Marcel G. Prêtre est un romancier suisse, connu - mais c'est un bien grand mot - pour les cent cinquante livres policiers qu'il a écrits entre les années 60 et 80. Ce qui fait l'honorable moyenne d'environ cinq publications par an. de fait, il est avéré que plusieurs nègres ont oeuvré pour celui qui, par ailleurs, publiait également sous d'autres pseudonymes. C'est là qu'on en arrive au point qui m'intéresse : Frédéric Dard. Les deux hommes se connaissaient, étaient même amis. Or, c'est le père du Commissaire San-Antonio qui, semble-t-il, aurait prêté sa plume pour ce titre-ci. Occasionnellement réfutée, cette théorie a depuis été largement étayée par les spécialistes de l'auteur.



Ce livre, que je qualifiais plus haut de roman de gare, serait d'ailleurs plutôt un recueil de nouvelles de gare. Jugez plutôt : l'auteur met en scène quelques amis coincés par une panne de voiture dans la campagne solognote, le temps d'une soirée froide et pluvieuse. Heureusement, ils vont trouver refuge dans ce château isolé que tous pensaient à tort abandonné. Là, devant la cheminée, un verre à la main, il vont tuer le temps en se racontant des histoires - un écolier malmené, un portefeuille magique ou encore une Rolls-Royce hantée...

"Belle histoire, en vérité, monsieur, dit le châtelain ; il y a de ces choses étranges... que seuls les initiés, les élus, peuvent percevoir."

Contrairement au châtelain du livre, j'ai trouvé que les histoires, pourtant écrites avec style, avaient un intérêt très inégal et globalement assez limité. En revanche, tout comme lui, je suis parvenu à mettre le doigt sur certaines "choses étranges", réservées aux "initiés", notamment les noms des protagonistes : Frédéric Bard, Armand de Camare ou Sven Jensen. Les allusions sembleront évidentes pour ceux qui maîtrisent les codes du monde de l'édition mais, très anecdotiques, elles n'ôteront rien aux lecteurs qui ne les auraient pas perçues. En ce qui me concerne, même si elles ont su capter mon attention, elles ne sont pas parvenu à sauver ce livre particulièrement mal ficelé et dont les grandes coutures poncives ne dissimulent pas la paresse narrative.



Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
Commenter  J’apprécie          30


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marcel-G. Prêtre (14)Voir plus

Quiz Voir plus

Des titres colorés

De quelle couleur est la Dame qui rend visite à Oscar dans le roman d'Eric Emmanuel Schmitt ?

Bleue
Blanche
Rouge
Rose

12 questions
6189 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature étrangère , couleurCréer un quiz sur cet auteur

{* *}