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Citation de zzENCREdeCHINEzz


¤ Le papet :
- Dis, boulanger, ce matin, au jardin, tu m'as demandé si j'avais vu ta femme ?

¤ Le boulanger :
- Oui. Tu l'as vue ?

¤ Le papet :
- Non, ta femme, je la connais pas, je ne l'ai pas vue. Mais ta sœur, je l'ai vue.

¤ Le boulanger (stupéfait) :
- Tu as vu ma soeur ?

¤ Le papet :
- Oui, la jolie, celle qui vend le pain... Je l'ai vue, mais pas au jardin. C'était ce matin, vers quatre heures et demie. Je passais juste ici, c'est l'endroit qui me fait rappeler. Tu es parent avec le berger du marquis ?

¤ Le boulanger (sombre) :
- J'en ai bien peur.

¤ Le papet :
- Parce que ta sœur était là, avec lui, sur un cheval. Et ils s'embrassaient d'une force terrible. Je mes suis dit : ''Ils sont parents, et peut-être qu'ils ne se sont pas vus depuis longtemps ! Ou alors s'ils ne sont pas parents, peut-être qu'ils se fréquentent.'' Alors j'ai pas fait de bruit... Tu le savais, toi, qu'elle fréquentait, ta sœur ?

¤ Le boulanger (tout rouge) :
- Ce sont des choses bien naturelles...

¤ Le papet :
- Ah ! Je comprends que c'est naturel !... Et puis, vois-tu, ça fait plaisir à la jeunesse, et ça ne fait du tort à personne...

(Le boulanger s'en va sans mot dire)
¤ Le papet :
- J'ai peut-être trop parlé ! Il y en a qui sont jaloux de leur sœur...
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