Citations de Marcel Proust (3314)
Ce qu'il y a d'admirable dans le bonheur des autres, c'est qu'on y croit.
Il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs
Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre.
Le souvenir d'une certaine image, n'est que le regret d'un certain instant.
L'intelligence n'est pas l'instrument le plus subtil, le plus puissant, le plus approprié pour saisir le Vrai...
c'est la vie qui peu à peu, cas par cas, nous permet de remarquer que ce qui est le plus important pour notre coeur, ou pour notre esprit, ne nous est pas appris par le raisonnement mais par des puissances autres.
Une heure n'est pas qu'une heure, c'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats.
Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre, encore que la vivre, ce soit encore la rêver.
L'idée qu'on mourra est plus cruelle que mourir, mais moins que l'idée qu'un autre est mort.
L'écrivain ne dit que par une habitude prise dans le langage insincère des préfaces et des dédicaces : " mon lecteur ". En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L'ouvrage de l'écrivain n'est qu'une espèce d'instrument optique qu'il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que, sans ce livre, il n'eût peut-être pas vu en soi-même. La reconnaissance en soi-même, par le lecteur, de ce que dit le livre, est la preuve de la vérité de celui-ci, et vice versa, au moins dans une certaine mesure, la différence entre les deux textes pouvant souvent être imputée non à l'auteur mais au lecteur. L'auteur n'a pas à s'en offenser, mais au contraire à laisser la plus grande liberté au lecteur en lui disant : " Regardez vous-même si vous voyez mieux avec ce verre-ci, avec celui-là, avec cet autre. "
LE TEMPS RETROUVÉ.
Si un autre me ressemble, c'est donc que j'étais quelqu'un.
L’absence n’est-elle pas, pour qui aime, la plus certaine, la plus efficace, la plus vivace, la plus indestructible, la plus fidèle des présences ?
Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.
Tant que la lecture est pour nous l'initiatrice dont les clefs magiques nous ouvrent au fond de nous-mêmes la porte des demeures où nous n'aurions pas su pénétrer, son rôle dans notre vie est salutaire.
Car bien souvent, pour que nous découvrions que nous sommes amoureux, peut-être même pour que nous le devenions, il faut qu'arrive le jour de la séparation.
L'absence n'est-elle pas, pour qui aime, la plus certaine, la plus efficace, la plus vivace, la plus indestructible, la plus fidèle des présences?
« Le véritable voyage ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. »
Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d'entretenir en nous quelques petites folies.
(" À l'ombre des jeunes filles en fleurs")
Le désir fleurit, la possession flétrit toute chose.
Soyons reconnaissants envers les gens qui nous rendent heureux. Ils sont les jardiniers qui font fleurir notre âme.
Le seul, le vrai, l'unique voyage c'est de changer de regard.