On peut, de la déception inévitable de notre rencontre avec des choses dont nous connaissions les noms, par exemple avec le porteur d’un grand nom territorial et historique, ou mieux de tout voyage, conclure que ce charme imaginatif ne correspondant pas à la réalité est une poésie de convention. Mais outre que je ne le crois pas et compte établir un jour tout le contraire, du simple point de vue du réalisme, ce réalisme psychologique, cette exacte description de nos rêves vaudrait bien l’autre réalisme, puisqu’il a pour objet une réalité qui est bien plus vivace que l’autre, qui tend perpétuellement à se reformer chez nous…