"Le livre des délices", les plats préférés des célébrités !
#JoelDicker #LeLivreDesDélices #Cuisine
Dans une mise en page soignée et illustrée de photographies à la mise en scène élégante, ce livre de recettes pas comme les autres nous fait pénétrer les cuisines secrètes de grandes personnalités, de Philippe Geluck à Bernard Pivot en passant par Patrick Poivre d'Arvor.
Platon philosophait pendant son Banquet, Rabelais fit de son Gargantua un goinfre légendaire, Alexandre Dumas classa méthodiquement ses plats préférés dans son Grand dictionnaire de cuisine
Mais les célébrités d'aujourd'hui, qu'aiment-elles ? Comment mangent-elles ? Préfèrent-elles des recettes élaborées ou les menus plus simples ? Et surtout, pourquoi ? Souvenir d'enfance ou récente découverte, recette de famille ou popote improvisée ?
Trente personnalités dévoilent ici leur plat préféré et disent leur relation à cette recette fétiche. Passés à la casserole experte du chef exécutive Benjamin Brial, les plats ont été revisités dans l'espoir de vous donner envie de vous mettre en cuisine et de déguster ces mets si appréciés par Joël Dicker, Kad Merad, Sempé, Marcel Rufo, Tatiana de Rosnay, Bernard Pivot et bien d'autres !
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Être adolescent, c'est se rendre compte qu'on est moins bien que ce qu'on nous a laissé croire et penser que, de ce fait, la vie n'est peut-être pas aussi formidable que ce qu'on avait imaginé.
Le premier récit est celui de mon premier contact avec un nourrisson de neuf mois qui est maintenant une jeune femme de quarante ans, toujours enfoncée dans son monde autistique. Drôle de début pour un ouvrage qui se veut optimiste!

J'ai fini par croire, après toutes ces années, que les parents ne servent pas à grand-chose dans l'évolution de leurs enfants. j'exagère à peine ! Disons plutôt que les enfants sont maîtres de leur destin, avec l'appui et la participation de leurs parents. sinon que verrions-nous ? Les bons parents feraient de bons enfants et les mauvais parents feraient de mauvais enfants. Mais c'est impossible. Et faux, totalement faux. On le voit bien dans les familles nombreuses. Tous les enfants ont les mêmes parents, mais ils sont tous différents. Parce qu'ils ont leur caractère, leur personnalité, et que chacun se fait, de ses parents, une représentation psychologique différente. Les parents sont comptables des progrès de l'enfant, plus que producteurs de ces progrès. L'enfant dépend en premier lieu de lui-même, les parents s'adaptent à lui plus que l'inverse. Dans les rôles parentaux , il y a , à mes yeux, davantage d'adaptabilité que d'éducation.
aimer son enfant, c'est l'aider à trouver l'estime de soi nécessaire pour qu'il nous quitte dès qu'il se sentira prêt

Un petit garçon de neuf ans, intelligent, battu par son père :
Le plus beau gilet du monde :
Je le questionne à nouveau pour connaitre la cause de ce grand malheur là. Il pleure de plus belle, puis parvient à articuler :
"C'est à cause de la mort de mon grand-père ; c'était le plus beau et le plus gentil des grand-pères. " Emu par cette déclaration d'amour, je lui demande quelle profession exerçait ce papy extraordinaire : "c'était le plus grand tailleur du monde ! " "Que faisait-il comme habits ?" "Il m'a fait le plus beau gilet du monde pour un petit garçon de trois ans. Il était incrusté d'or et de pierres précieuses, il brillait au soleil, et aussi dans la nuit."
Puis il ajoute, réflexion extraordinaire pur un enfant de son âge : " tu sais, ce gilet je l'ai gardé, et je le donnerai à mon petit garçon quand il aura trois ans", jetant ainsi un pont entre le passé merveilleux, éclairé par un grand-père idéalisé, et un futur possible.
A mon tour d'avoir des larmes dans mes yeux noirs à moi. A l'écouter, je réalise que l'agressivité, puis le départ du père, avaient été largement compensés par la présence particulière et rassurante du grand-père. La mort de ce dernier a entraîné le désarroi et aussi la peur de rater son avenir. c'est ainsi à une double perte qu'était confronté le petit garçon aux beaux yeux sombres : celle de sa famille, et celle de son grand-père adoré.
Pourtant, je n'étais pas inquiet quant à son devenir :
lorsqu'on campe dans le passé de façon si riche et si poétique, on peut dire sans se tromper qu'on aura, qu'on a déjà un avenir.
L'enfant est aussi un être social. Son imagination va parfois être confrontée aux conflits familiaux et aux histoires tragique de la vie.
il existe toujours une réserve d'ESPERANCE
C'est tout le problème:avoir de l'empathie lorsque l'on rencontre quelqu'un,plutôt que de la rigueur clinique ou diagnostique.
Ses parents m'ont appris plus tard qu'ils avaient retrouvé dans sa chambre, après sa mort, des tas de petits mots dans lequel il critiquait toutes mes interprétations : " Ce psychiatre m'a encore répété que j'avais une problématique œdipienne, il ferait mieux de regarder la sienne ...
Sans encourager les parents à mentir à tout propos, il est sans doute bon de leur rappeler une chose : le mensonge parfois fait le roman et c'est le roman qui crée la capacité poétique à supporter la réalité de la vie.
L'imaginaire n'est pas la vérité mais il est nécessaire.