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Critiques de Marcel Thiry (9)
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Nouvelles du grand possible

Ce vieux veuf qui, à l'instar de la lumière des étoiles, visibles des années après leur mort, va continuer encore à recevoir quelques jours les cartes de sa fille unique, Désirée, dont il a appris le décès pendant son voyage de noce aux USA.



Mais ne vous y trompez pas. Cela va faire le bonheur de la fille de son patron, voyante n'ayant jamais connu le décès d'un proche et dont les dons n'ont pu que tenter d'assouvir la curiosité du père, historien à la recherche du camp de Charles le Téméraire assailli par les 600 Franchimontois sur les hauteurs de Liège.



Je me suis régalé des phrases fort bien tournées, rendant avec finesse et humour la psychologie des protagonistes.



Le livre comporte six autres nouvelles qui ont également la consistance de vrais petits romans.

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Nouvelles du grand possible

Du café des sports de Hamoir, il reste des visages, des sourires, une soirée Trivia, le pékêt coca, bien entendu… Et curieusement, une heure littéraire dans ce café où on cause rarement livres !



Il suffisait que se trouve là un journaliste du Soir, ami de Jean-Claude, le patron, pour que je puisse exprimer ma passion pour la littérature belge! Il faut dire que les jours précédents, nous étions tous deux passés par la librairie d’Aywaille et y avions acheté le même livre, ce qui crée une belle entrée en matière!!



Ce livre trouvé en solde dans les bacs dehors, je ne l’ai lu qu’au retour, tout en connaissant l’auteur et l’importance qu’il a eue dans la littérature. Marcel Thiry (1897-1977) est un incontournable. Et de tous les livres qu’il a écrits, Nouvelles du grand possible est probablement celui qui nous introduit le mieux à sa prose. Et ce livre m’attendait à Aywaille, alors que je ne savais pas ce que je cherchais.



Ce recueil de nouvelles, publié en 1960, que j’ai dévoré durant mes longs trajets en métro (vingt et une stations à l’aller, autant au retour) est tout sauf banal. L’univers de Thiry, assis sur un réel apparent, se fragilise au contact d’éléments fantastiques qui donnent au récit une tournure inattendue. C’est probablement cet inattendu qui séduit dans ces nouvelles, où l’auteur s’aventure de plus dans la science-fiction, forme à laquelle je suis souvent rébarbative, mais dans laquelle j’ai plongé, tant tout cela était mené avec brio et intelligence.



Pas étonnant que Marcel Thiry fasse partie des figures de proue de la littérature belge. Il y a apporté un souffle nouveau, donnant ainsi au fantastique ses lettres de noblesse.



Je me demande parfois si Guy, le journaliste croisé soir de juillet, y a trouvé autant de plaisir que j’en ai éprouvé à me laisser porter par l’imaginaire non conventionnel de Thiry.



Je me demande aussi comment les livres arrivent jusqu’à nous, quel rôle ils jouent dans nos vies. Mais comme les réponses sont infinies, je ne me laisse pas trop envahir par ces questions.



Je sais le bonheur des mots, de tourner les pages, de prendre le large. Et qu’avec ces nouvelles, ce fut un formidable voyage!
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Toi qui pâlis au nom de Vancouver... : Oeuvre..

Toi qui pâlis au nom de Vancouver….



….. peut-être ne pâlis tu pas,

et peut-être te vouvoies tu, n’est-ce pas ?

Quand dans un rade

du petit port de la Désirade

tu te souviens un peu ivre

de fatigue et de poésie, de ce livre

qui avait mené ton âme pérégrine

jusqu’aux confins de la Bucovine,

où tu avais succombé aux charmes d’une Argentine

stripteaseuse vêtue de lamé platine

qui sur deux lames patinait merveilleusement -

croyais-tu - pour toi seul amoureusement,

Sous le dernier phare

qui éclairait la gare

Abyssinienne à Harar,

où s’était posé ton errant destin,

en quête de perlimpinpin.



Voyager à Boston avec Jean François Duval,

partir avec Blaise Cendrars dans l’Oural,

rejoindre Ceslaw Milosz à Cracovie,

dans la maison bourgeoise où je vis

en relisant Marcel Thiry….



Moi qui ne pâlis plus au nom de Vancouver.











© Mermed
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Tous les grands ports ont des jardins zoolo..

Belle découverte poétique...
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Le prince de Ligne à l'Académie

Qui était le Prince de Ligne (1735-1814) ? Un individu pluriel, aussi bien diplomate, maréchal d’armée qu’homme de lettres. Un personnage incontournable qui a marqué son époque, adoubé par Marie-Thérèse d’Autriche et admiré par les intellectuels. On sait qu’il était ami avec Casanova et qu’il entretenait une correspondance épistolaire avec Voltaire, Rousseau et Goethe. Né à Bruxelles et mort à Vienne, ses racines lui ont toujours valu une cohorte de complimenteurs dans ce qui n’était pas encore la Belgique indépendante. Les membres de la Société Littéraire de Bruxelles, qui est devenue ensuite l’Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique, se sont particulièrement intéressé à son œuvre, au point de la comprendre et de la décrypter mieux que quiconque. Cet ouvrage revient sur ces hommes (et quelques femmes) qui se sont découverts des affinités réelles avec lui et qui se sont fait les fervents défenseurs de ses textes. Parmi, ces personnalités, on peut épingler Gustave Charlier, Roland Mortier, Georges Sion, Marcel Thiry, etc. Ses ouvrages traitent évidemment de thèmes tels que la guerre, de son expérience diplomatique, mais expriment également ses multiples passions dont le théâtre et l’architecture florale, sans omettre plusieurs romans. L’ensemble avec une vivacité toujours en éveil, une acuité et une prose aux sonorités musicales. Un des paradoxes réside dans le fait que nombreux sont ceux aujourd’hui à avoir entendu parler de l’homme et à ne jamais avoir rien lu de sa plume. A l’occasion de son bicentenaire, il semblait important de le remettre sur le devant de l’actualité, en alignant certains écrits qui lui ont été consacrés. Voilà justice rendue !
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Echec au temps

L'idée de base n'est pas mauvaise mais les paradoxes temporels, les explications "scientifiques" hasardeuses et les autres incohérences rendent le livre peu intéressant. J'ai eu un peu l'impression d'être devant un nanar, version littéraire.
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Echec au temps

Formidable écriture ajoutée au fantastique , du pur bonheur

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Nouvelles du grand possible - Sept visages ..

Ce recueil introduit le fantastique par petites touches progressives au fil des textes. Il est composé de sept nouvelles qui présentent des situation variées : chargé d'affaire belge des années 60, assassin de la deuxième guerre mondiale, ou enfin squelette réanimés sont autant de héros de ces textes.

Ce recueil est ancré dans le milieu du vingtième siècle et son univers un peu vieillot et passé de mode a quasiment une valeur historique pour le lecteur moderne.

Malgré quelques pointes d'originalité, les textes présentés ici laissent une impression fade à la fin de la lecture.
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Tous les grands ports ont des jardins zoolo..

A Rethel au Sanglier,

A Meaux sous un néflier,

Où la table est-elle prête,

Où le soir où l'on s'arrête ?



Tu as tant mêlé tes routes

Que tu songes, que tu doutes

Si c'est Dôle ou si Auxonne

La tour où ton heure sonne.



Ce poème, je me le suis récité mille fois. Et il me semble, durant toute mon existence, n'avoir pérégriné que sur les traces de l'astrale automobile de Marcel Thiry.
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