Jamais, avant le camp, je ne m’étais déshabillée devant quelqu’un, jamais je n’avais vu le corps de femmes nues, ni celui de ma mère, ni celui de mes sœurs. J’ai découvert le mien en même temps que je l’ai su condamné. J’en ai fait une quantité négligeable. Secondaire. Il fallait juste qu’il tienne, qu’il soit sec et solide. J’ai tout vu de la mort, sans rien connaître de l’amour.