En 1942, la Suisse définissait ainsi son attitude : elle déclarait que les réfugiés pour motifs raciaux ne pouvaient pas être considérés comme des réfugiés politiques... Elle admettait cependant quelques exceptions: les femmes enceintes, les personnes de plus de soixante-cinq ans, les enfants de moins de seize ans, et ceux qui avaient de la famille en Suisse. Les déserteurs et réfugiés politiques étaient donc admis, mais les clandestins et en particulier les "réfugiés raciaux" - les juifs donc - se voyaient refoulés...