Après la fournaise diurne, la nuit possédait cette paix où se devinait le premier souffle de l'automne.
Khadija, un grand voile de laine sur la tête, pieds nus afin de ne faire aucun bruit, quitta sa chambre.
Une simple tenture servait de porte. Kadija connaissait d'expérience le sommeil léger.
Légère, habile dans l'obscurité, elle glissa sur ses orteils dans un parfait silence devant le dortoir de ses servantes.