Et je devrais encore lui dire que je n’en veux pas aux Allemands d’avoir massacré ma famille et quelques millions d’autres Polonais, parce que j’ai vécu ensuite dans le communisme et que je sais très bien que la faim, la peur et la terreur peuvent vous forcer à faire toutes sortes de choses, que les gens ne valent pas mieux les uns que les autres, que tous ceux qui l’affirment appartiennent à la pire catégorie des vivants et qu’on devrait les priver du droit de vivre.