Je vois mon coeur tel le compagnon d’une interminable marche forcée où nous serions tous deux ligotés l’un à l’autre, conspirateurs malgré nous dans quelque complot ou tactique auxquels nous ne comprendrions rien. Où allons-nous ? Vers le jour suivant. Il ne m’échappe pas que l’objet qui me tient en vie est le même que celui qui me tuera. En ce sens, ça ressemble à de l’amour, ou à une certaine forme d’amour.