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Citations de Margaret Mitchell (667)


Toutes les femmes se tournèrent vers les hommes qu'elles aimaient, les amantes vers leurs amoureux, les mères vers leurs fils, les femmes vers leurs maris; toutes avaient la même expression sur le visage, les mêmes larmes de fierté sur leurs joues roses ou ridées, le même sourire aux lèvres, la même lueur brûlante dans les yeux. Toutes étaient belles de cette aveugle beauté qui transfigure même la plus laide des femmes quand un homme l'aime et la protège et qu'elle lui rend son amour au centuple.
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- La terre est la seule chose qui compte ! clama-t-il en faisant des gestes indignés de ses bras courts et épais. C'est la seule chose au monde qui dure. Tâche de ne pas l'oublier ! C'est la seule chose qui vaille la peine qu'on travaille pour elle, qu'on se batte... ou qu'on meure !
- Oh ! papa ! fit Scarlett d'un air dégoûté. Vous parlez comme un Irlandais.
- Ai-je jamais rougi d'en être un ? Non, j'en suis fier. Tâche de te souvenir, ma petite, que tu es à moitié Irlandaise ! Et pour tous ceux qui ont une goutte de sang irlandais dans les veines la terre sur laquelle ils vivent est comme leur mère. [...]
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Pourtant, permettez à un inconnu de vous dire, pour vous consoler, que mourir pour son pays, c'est vivre éternellement.
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- Je vous serais gré de ne raconter cela à personne, finit-il par dire. Et pourtant j'ai l'impression que demander à une femme de ne pas ouvrir la bouche, c'est lui demander l'impossible.
- Je sais garder un secret, répondit Scarlett avec dignité.
- Vraiment ? Ça fait plaisir de découvrir des qualités insoupçonnées chez ses amis. [...]
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Margaret Mitchell
Je ne pleurerai pas... pas maintenant... je n'ai pas le temps.
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L'enfant de Scarlett fut une fille, un petit être maigrichon et chauve, laid comme un singe sans poil et qui ressemblait à Frank d'une manière absurde. A l'exception du père, fou de joie, personne ne trouvait belle la nouvelle-née, mais les gens étaient assez charitables pour dire que les vilains bébés devenaient fort jolis, parfois.
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Les Sudistes des régions plus paisibles et plus anciennes considéraient d'un œil ironique les Georgiens des hautes terres, mais là, en Georgie du Nord, peu importait qu'on ignorât les raffinements de la culture classique pourvu qu'on se montrât à la hauteur quand les choses en valaient la peine ; or, faire pousser du coton de bonne qualité, bien monter à cheval, bien tirer au fusil ou au pistolet, bien danser, savoir tenir compagnie aux dames et boire en homme du monde, en gentleman, c'était surtout cela qui comptait.
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- Scarlett O'Hara, vous êtes une imbécile !
Sans lui laisser le temps de revenir de son rêve lointain, Rhett la prit dans ses bras. Son étreinte était aussi précise, aussi vigoureuse que sur la route sombre de Tara, il y avait si longtemps de cela. De nouveau, Scarlett sentit toute résistance l'abandonner. Elle cédait. Une vague tiède l'emportait. L'image sereine d'Ashley Wilkes se brouillait, s'enfonçait dans le flot, disparaissait. Rhett lui appuya la tête contre son bras et la renversa en arrière. Alors il se mit à l'embrasser doucement pour commencer puis, de plus en plus vite et avec une intensité qui la fit se cramponner à lui comme au seul élément solide dans un monde qui vacillait.
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Dès sa jeunesse, on lui avait inculqué la notion qu'une femme seule ne pouvait rien faire et pourtant, jusqu'à l'arrivée de Will, elle avait dirigé la plantation sans l'aide d'aucun homme.
"Tiens, tiens, se dit-elle, précisant sa pensée, mais j'ai l'impression que les femmes pourraient faire n'importe quoi sans le secours d'un homme... sauf avoir des enfants, et Dieu sait qu'aucune femme saine d'esprit n'aurait d'enfants si elle pouvait faire autrement."
A l'idée qu'elle était aussi capable qu'un homme, elle sentit monter en elle une brusque bouffée d’orgueil et éprouva un violent désir de faire ses preuves, de gagner de l'argent pour elle, comme les hommes en gagnaient pour eux. Oui, de l'argent qui lui appartiendrait en propre, pour lequel elle n'aurait de comptes à rendre à personne.
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Pendant la guerre de Sécession, alors que le Sud esclavagiste auquel ils appartiennent tous les deus est en train de perdre ses dernières batailles contre le Nord, Rhett Butler et Scarlett O'Hara s'aiment et se déchirent.
- Il doit y avoir de la place pour moi dans votre coeur. Cessez de vous tortiller comme un ver. Je vous fais une déclaration d'amour. Je vous ai désirée dès que je vous ai vue pour la première fois [...] lorsque vous étiez en train d'ensorceler le pauvre Charlie Hamilton. Je vous désire plus que je n'ai jamais désiré une autre femme... et, pour vous, j'ai attendu plus longtemps que je n'ai jamais attendu pour une autre femme.
La surprise lui coupa le souffle. Malgré toutes ses injures, il l'aimait, mais il était si mauvaise tète qu'il ne voulait pas le reconnaître franchement et qu'il n'osait pas parler de peur qu'elle n'éclatât de rire. Eh bien ! elle allait lui montrer de quel bois elle se chauffait, et ça n'allait pas tarder.
- Est-ce une demande en mariage?
Il lui lâcha la main et rit si fort que Scarlett se recroquevilla dans son fauteuil.
- Grands Dieux, non! Ne vous ai-je pas dit que je n'étais pas fait pour le mariage ?
- Mais... mais... que...
Il se leva et, la main sur le coeur, il fit une révérence comique.
- Chérie, déclara-t-il d'un ton placide, je m'en vais rendre hommage à votre intelligence en vous demandant d'être ma maîtresse sans vous avoir séduite au préalable.
Sa maîtresse! »
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J'en prends Dieu à témoin, j'en prends Dieu à témoin, les Yankees ne m'auront jamais. Je tiendrais bon, et quand j'aurais surmonté tout cela, je n'aurais plus jamais le ventre creux. Non, ni moi ni les miens. Même si je dois voler ou tuer, tant pis, j'en prends Dieu à témoin, je n'aurais plus jamais le ventre creux.
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Rhett avait adopté son air nonchalant. "Toutes les guerres sont sacrées, dit-il d'un ton sous lequel perçait une note d'agacement. Elles sont toutes sacrées pour ceux qui doivent se battre. Si les gens qui les ont déclenchées ne leur donnaient pas ce caractère, qui serait assez fou pour combattre ? Mais peu importent les cris de ralliement que lancent les orateurs aux idiots qui prennent les armes, peu importent les nobles fins qu'ils assignent aux guerres, les guerres n'obéissent jamais qu'à une seule cause, à l'argent. En réalité, toutes les guerres ne sont que des querelles d'argent. Mais il y a peu de gens qui s'en rendent compte. Les clairons, les tambours, les belles paroles des orateurs qui ne partiront pas résonnent trop bien à leurs oreilles. [...]"
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Rhett lui adressa un regard poli, mais moqueur :
- Je veux dire, répondit-il, ce que Napoléon... vous en avez peut-être entendu parler ?... a remarqué un jour : "Dieu est du côté du bataillon le plus fort" [...].
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De toute sa vie, elle n'avait jamais dû faire quoi que ce soit par elle-même. Il y avait toujours eu quelqu'un pour le faire à sa place, pour veiller sur elle, la protéger et la défendre et la gâter. Cela ne pouvait être vrai qu'elle se trouvât dans une situation aussi difficile. Pas une amie, pas une voisine pour l'aider.
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- [...] Il m'arrive de penser que les seules grandes dames que vous ayez connues ont été votre mère et Mme Melly, mais je crains que ni l'une ni l'autre n'aient eu d'influence sur vous.
- Melly ! mais voyons, elle est bête comme ses pieds, et elle ne sait pas s'habiller, elle n'a pas une seule idée originale !
- Évitez-moi une scène de jalousie, madame. La beauté ne fait pas une grande dame, pas plus que les habits ne font une très grande dame.
- Ah ! non ! Eh bien ! attendez un peu, Rhett Butler, et vous allez voir ! Maintenant que j'ai... que nous avons de l'argent, je vais devenir la femme du monde la plus accomplie que vous ayez jamais rencontrée !
- Je suivrai cette expérience avec intérêt, fit Rhett.
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- [...] L'influence, il n'y a que ça. Scarlett, souvenez-vous que, lorsqu'on vous arrêtera, il n'y a que l'influence qui compte ; à côté, la culpabilité ou l'innocence ne sont que des questions de pure forme.
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Gisant épaule contre épaule, tête contre pieds sous le soleil implacable, des centaines de blessés étaient alignés à même les voies, les quais et les trottoirs. Certains demeuraient immobiles, mais un grand nombre se tordaient en gémissant. Partout des nuées de mouches harcelaient les hommes, recouvraient leurs visages d'essaims bourdonnants. Partout on voyait du sang et des pansements souillés. Partout on entendait hurler et jurer les hommes qu'emportaient les brancardiers. L'odeur du sang, de la sueur, des corps sales et des excréments montait en vagues fétides.
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- Je vous aime, Scarlett, parce que nous nous ressemblons tant. Nous sommes tous deux des renégats, ma chérie et d'égoïstes canailles. Vous et moi, nous nous soucions fort peu que le monde s'écroule pourvu que nous soyons à l'abri et que nous ayons nos aises.
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Au-delà de Tara, c'était la guerre et le monde. Mais dans la plantation, la guerre et le monde n'existait pas en dehors des souvenirs qu'il fallait chasser dès qu'ils se ruaient vers les esprits dans les moments d'épuisement. Le monde extérieur reculait devant les exigeances des ventres vides et à moitié vides, et la vie se résumait à deux pensées liées entre elles, manger et comment trouver à manger.
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- Quel homme arrogant, n'est-ce pas ? observa-t-il en suivant des yeux Butler. Il me fait penser à un des Borgia.
Scarlett réfléchit à toute vitesse mais ne parvint pas à se souvenir d'une famille dans le comté ou à Atlanta ou à Savannah portant ce nom.
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