AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Margaret Mitchell (667)


Maintenant tout le monde allait danser sauf elle et les vieilles dames. Tout le monde allait s'amuser sauf elle. Elle vit Rhett Butler. Il se tenait juste au-dessous du docteur. Avant qu'elle ait eu le temps de modifier l'expression de son visage, il l'aperçut, plissa les lèvres et relava les sourcils. Le menton arrogant, Scarlett se détourna et, tout d'un coup, elle entendit son nom... son nom prononcé avec un accent de Charleston sur lequel on ne pouvait se méprendre, son nom qui dominait le tumulte des voix.
- Mme Charles Hamilton... cent cinquante dollars... en or!
A la double mention du nom et de la somme, un silence soudain s'abattit sur l'assistance. Scarlett était si stupéfaite qu'elle ne pouvait pas bouger. Le menton entre les mains, les yeux agrandis par la surprise, elle resta assise sur son tabouret. Tout le monde se détourna pour la regarder. Elle vit le docteur se pencher et glisser quelque chose à l'oreille de Rhett Butler. Il lui disait sans doute qu'elle était en deuil et qu'il était impossible de se montrer au milieu des danseurs. Elle vit Rhett hausser négligemment les épaules.
Commenter  J’apprécie          140
Car Ashley était issu d'une lignée d'hommes qui occupaient leurs loisirs à réfléchir et non à agir, à poursuivre des rêves chatoyants qui ne portaient en eux aucune trace de réalité. Ashley se mouvait dans un monde intérieur plus beau que la Georgie et retrouvait la réalité de mauvaise grâce. Il regardait les gens en spectateur, sans les aimer ou les prendre en aversion. Il regardait la vie sans enthousiasme ou sans tristesse. Il prenait l'univers et la place qu'il y tenait pour ce qu'ils étaient et, haussant les épaules, il revenait à sa musique, à ses livres et à un monde meilleur.
Commenter  J’apprécie          140
Scarlett avait découvert qu'un verre de cognac sec avant de dîner l'aidait immensément et elle pouvait toujours mâchonner du café ou faire un gargarisme avec de l'eau de Cologne pour dissimuler l'odeur. Pourquoi les gens disaient-ils autant de sottises sur les femmes qui buvaient, alors que les hommes pouvaient boire et buvaient comme des trous quand ça leur plaisait ? Parfois quand Frank ronflait à côté d'elle et qu'elle n'arrivait pas à dormir, quand elle s'agitait dans le lit, brisée par la peur d'être pauvre, redoutant les Yankees, nostalgique de Tara et rêvant d'Ashley, elle se disait qu'elle deviendrait folle sans la bouteille de cognac. Et quand la chaleur agréable et familière se répandait dans ses veines, ses angoisses commençaient à s'évanouir. Après trois verres, elle arrivait toujours à se dire : "Je penserai à ces choses-là demain, quand j'aurai la force de les supporter."
Commenter  J’apprécie          130
La richesse venait des sillons incurvés, et l'arrogance aussi - une arrogance bâtie sur des buissons verts et les arpents de blanc floconneux.
Commenter  J’apprécie          130
Assise avec Stuart et Brent Tarleton à l'ombre fraîche de la véranda de Tara, la plantation de son père, en ce radieux après midi d'avril 1861, elle formait un joli tableau. Sa nouvelle robe verte en mousseline fleurie déployait ses onze mètres d'étoffe bouffante par-dessus les cerceaux de sa crinoline, et s'harmonisait exactement avec les mules en maroquin vert à talons plats que son père lui avait récemment rapportés d'Atlanta.
Commenter  J’apprécie          130
J'avais raison de ne plus vouloir regarder derrière moi. On souffre trop, ça déchire le cœur et c'est fini, on n'a plus que la force de regarder derrière soi.
Commenter  J’apprécie          130
- Vous tenez à ce que je vous le dise ? Eh bien je vais le dire. Je vous aime.
Il se pencha vers elle avec une brusquerie farouche qui la fit se pelotonner contre la barrière.
- Je vous aime. J'aime votre courage, votre obstination, le feu qu'il y a en vous, votre absence totale de pitié. A quel point je vous aime ? Eh bien ! je vous aime tellement qu'il y a un instant j'allais profaner l'hospitalité de cette maison qui nous a recueillis, moi et les miens. J'allais oublier la meilleure des épouses qu'un homme ait jamais eue... oui, je vous aime assez pour avoir failli vous prendre ici, dans la boue, comme une...
Commenter  J’apprécie          134
Dès le début, Scarlett avait pris en horreur son métier d'infirmière, mais elle n'avait pas la possibilité de se soustraire à ce devoir.
Commenter  J’apprécie          130
Je regrette énormément la beauté enfuie de cette vie d’autrefois que j’aimais. Scarlett, avant la guerre, la vie était magnifique. Elle avait un charme, une perfection, une plénitude et une symétrie qui l’apparentaient à l’art grec. Peut-être tout le monde ne pensait-il pas comme moi, je m’en rends compte maintenant, mais, pour moi qui vivais aux Douze Chênes, la vie était douée d’une véritable beauté. J’étais fait pour cette vie, j’y étais intégré. Et maintenant que cette vie n’est plus, je ne suis plus à ma place dans celle que nous menons aujourd’hui et j’ai peur. Je sais qu’autrefois j’assistais à une représentation d’ombres chinoises, j’évitais tout ce qui n’était pas jeu d’ombres, je m’écartais des gens et des situations trop réels, trop près de la vie. Je n’aimais pas que l’on s’introduisit dans mon domaine. J’ai essayé également de m’écarter de vous, Scarlett. Il y avait trop de vitalité, trop de réalité en vous et je me suis montré assez lâche pour préférer les ombres et mes rêves.
Commenter  J’apprécie          130
Désormais, elle était vouée au célibat. Elle avait vingt-cinq ans et portait bien son âge
Commenter  J’apprécie          120
Laissez-les aboyer, Scarlett. Je crains que rien ne vienne arrêter votre caravane.
Commenter  J’apprécie          120
La vie d'Ellen n'était pas facile, ni heureuse, mais elle ne s'attendait pas à ce que la vie fût facile, et, si elle n'était pas heureuse, tel était le sort des femmes. C'était un monde d'hommes, et elle l'acceptait. L'homme possédait la propriété, et la femme l'administrait. L'homme s'attribuait le mérite de la gestion, et la femme louait son intelligence. L'homme rugissait comme un taureau quand il avait une écharde dans le doigt, et la femme étouffait les geignements de l'enfantement, de peur de le déranger.
Commenter  J’apprécie          122
Pourquoi avait-il subjugué Scarlett alors que son esprit lui était étranger, elle l'ignorait. Le mystère même de sa personne piquait sa curiosité comme une porte qui n'a ni serrure ni clé. Ces choses à son sujet qu'elle n'arrivait pas à comprendre ne faisaient que renforcer son amour pour lui et sa cour étrange, modérée, ne servait qu'à accroître sa détermination à l'avoir pour elle seule.
Commenter  J’apprécie          120
Ellen n’avait la vie ni facile, ni heureuse, mais elle ne s’était pas attendue à mener une vie facile et, si son existence n’était pas heureuse, c’était la le lot des femmes. Le monde était fait pour l’homme et elle en acceptait l’ordonnance. L’homme était maitre du domaine, la femme l’administrait. L’homme s’attribuait tout le mérite d’une bonne gestion, la femme louait l’habilité qu’il avait déployée. L’homme mugissait comme un taureau quand il s’était enfonce une écharde dans le doigt, la femme étouffait les plaintes de l’enfantement de peur de le déranger. Les hommes étaient grossiers et s’enivraient souvent. Les femmes ignoraient les écarts de langages et mettaient les ivrognes au lit sans un mot de reproche. Les hommes étaient brutaux et ne cachaient pas leurs sentiments, les femmes étaient toujours aimantes, gracieuses et miséricordieuses.
Commenter  J’apprécie          120
- La terre est la seule chose qui compte ! clama-t-il (Gérald O’Hara) en faisant des gestes indignés de ses bras courts et épais. C’est la seule chose au monde qui dure. Tâche de ne pas l’oublier ! C’est la seule chose qui vaille la peine qu’on travaille pour elle, qu’on se batte... ou qu’on meure ! (p. 59)
Commenter  J’apprécie          120
Scarlett, gardez toujours quelque chose à craindre, exactement comme vous gardez quelque chose à aimer...
Commenter  J’apprécie          120
Elle aimait tant cette terre, sans même savoir qu'elle l'aimait, qu'elle l'aimait comme elle aimait le visage de sa mère sous la lampe à l'heure de la prière.
Commenter  J’apprécie          115
Margaret Mitchell
Il ne faut jamais refuser une expérience, ça enrichit l'esprit.
Commenter  J’apprécie          110
Ellen n'avait ni la vie facile ni heureuse, mais elle ne s'était pas attendue à mener une vie facile et, si son existence n'était pas heureuse, c'était là le lot des femmes. Le monde était fait pour l'homme et elle en acceptait l'ordonnance. L'homme était maître du domaine, la femme l'administrait. L'homme s'attribuait tout le mérite d'une bonne gestion, la femme louait l'habileté qu'il avait déployée. L'homme mugissait comme un taureau quand il s'était enfoncé une écharde dans le doigt, la femme étouffait les plaintes de l'enfantement de peur de le déranger. Les hommes étaient grossiers et s'enivraient souvent. Les femmes ignoraient les écarts de langage et mettaient les ivrognes au lit sans un mot de reproche. Les hommes étaient brutaux et ne cachaient pas leurs sentiments, les femmes étaient toujours aimantes, gracieuses et misécordieuses.
Commenter  J’apprécie          110
Comme toujours elle se demandait comment son père, si vulgaire, si dénué de finesse, s'y était pris pour épouser une femme comme sa mère, car jamais deux êtres n'avaient été plus dissemblables de naissance, d'éducation et de formation intellectuelle.
Commenter  J’apprécie          110



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Margaret Mitchell Voir plus

Quiz Voir plus

Autant en emporte le vent : les personnages

Quel est le nom complet de l'héroïne du roman de Margaret Mitchell ?

Scarlett O'Hara
Pansy Scarlett O'Hara
Katie Scarlett O'Hara
Sue Ellen O'Hara

12 questions
230 lecteurs ont répondu
Thème : Autant en emporte le vent - Intégrale de Margaret MitchellCréer un quiz sur cet auteur

{* *}