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Citations de Margaret Mitchell (667)


Ne buvez pas toute seule, Scarlett. Les gens finissent toujours par s'en apercevoir, et c'est comme ça que se perdent les bonnes réputations.
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Scarlett n'en avait alors que faire d'être honnête elle-même, mais moins elle attachait de prix à l'honnêteté en ce qui la concernait, plus elle se mettait à y accorder de la valeur quand il s'agissait des autres.
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Les hôpitaux empestaient la gangrène, l'odeur assaillant ses narines bien avant qu'elle n'atteignit ses portes, une odeur douceâtre et nauséabonde qui lui restait sur les mains et dans les cheveux et hantait ses rêves.
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Dans l'espoir de trouver des bijoux enterrés avec les morts, les soldats yankees avaient forcé des caveaux, déterré des tombes. Ils avaient dépouillé les corps, arraché aux cercueils les plaques en or et en argent, les ornements et les poignées en or. Les squelettes et les cadavres, jetés pêle-mêle au milieu des cercueils fendus, gisaient à découvert, si pathétiques.
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Elle avait également moins peur parce que la vie avait revêtu la qualité d'un rêve, un rêve trop horrible pour être vrai. Ce n'était pas possible qu'elle, Scarlett O'Hara, fut exposée à une situation aussi éprouvante, avec le danger de la mort la menaçant à toute heure, à toute minute. Ce n'était pas possible que la tranquille teneur de la vie ait pu changer aussi complètement en si peu de temps.
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Car c'est la seule chose au monde qui dure... et pour tous ceux qui ont une goutte de sang irlandais dans les veines, la terre sur laquelle ils vivent est comme leur mère... c'est la seule chose pour laquelle cela vaille la peine de travailler, de lutter et de mourir.
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A seize ans, la vanité est plus forte que l'amour, et dans son coeur brûlant il n'y avait de place que pour la haine.
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La guerre omniprésente en toile de fond offrait un agréable caractère informel aux relations sociales, un caractère informel que les anciens voyaient d'un mauvais œil. Les mères trouvaient étrange que des hommes rendissent visite à leurs filles, des hommes qui se présentaient sans lettre d'introduction et dont les antécédents étaient inconnus. Horrifiées, elles découvraient leurs filles main dans la main avec ces hommes. Mme Merriwether, qui n'avait jamais embrassé son mari avant la cérémonie du mariage, put à peine en croire ses yeux quand elle surprit Maybelle embrassant le petit Zouave, René Picard, et sa consternation fut encore plus grande lorsque Maybelle déclara qu'elle ne se sentait point honteuse.
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Jusqu'à ce qu'on ait perdu sa bonne réputation, on ne comprend ni quel fardeau on avait sur les épaules, ni ce qu'est la liberté.
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Il y avait tant d’hommes tanguant dans le noir sur la route poussiéreuse qu’elle connaissait si bien, tant d’hommes qui mourraient là, sous ses yeux, les moustiques et les moucherons grouillant sur leurs visages en sang, des hommes avec qui elle avait dansé et ri, pour qui elle avait joué de la musique et chanté des chansons, qu’elle avait taquinés, réconfortés et aimés... un peu.
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- Le problème avec nous autres, les Sudistes, continua Rhett Butler, c'est que nous ne voyageons pas assez ou que nous ne mettons pas assez nos voyages à profit. Bien entendu, messieurs, vous avez tous beaucoup voyagé. Mais qu'avez-vous vu ? L'Europe et New York et Philadelphie et, évidemment, les dames sont allées à Saratoga. (Il s'inclina légèrement en direction du groupe sous la tonnelle.) Vous avez vu les hôtels et les musées et les salles de bal et les maisons de jeu. Et vous êtes revenus chez vous, persuadés que rien ne valait le Sud. Quand à moi, je suis né à Charleston, mais j'ai passé ces dernières années dans le Nord. (Un large sourire découvrit ses dents blanches, comme s'il se rendait compte que tous les personnes ici présentes savaient pourquoi il ne vivait plus à Charleston, et qu'il s'en moquait complètement.) J'ai vu beaucoup de choses que vous tous n'avez pas vues. Les milliers d'immigrants qui seraient heureux de se battre pour les Yankees contre de la nourriture et quelques dollars, les usines, les fonderies, les chantiers navals, les mines de fer et de charbon - tout ce que nous n'avons pas. Voyons, tout ce que nous avons, c'est du coton et des esclaves et de l'arrogance. Ils nous écraseraient en un mois.
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- La terre est la seule chose au monde qui représente quelque chose, hurla-t-il, en faisant de larges gestes d'indignation de ses bras courts et épais, car c'est la seule chose en ce monde qui dure, et je vous conseille de ne pas l'oublier ! C'est la seule chose qui vaille la peine que l'on travaille pour elle, qui vaille la peine que l'on se batte pour elle - et qui vaille la peine que l'on meure pour elle.
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(Scarlett) La vue d’un grand nombre de livres la déprimait toujours, comme la déprimaient les gens qui aimaient beaucoup lire. (p. 164)
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Comme tous les hommes aussi, il était déçu de constater que sa femme était intelligente.
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Je te dis qu'ils sont bizarres de naissance. Regarde-moi le mal qu'ils se donnent pour aller à New-York et à Boston entendre des opéras et voir des tableaux. Et ils commandent des livres français et allemands aux Yankees !
et ils restent là à lire et à rêver à Dieu sait quoi, alors qu'ils feraient bien mieux de passer leur temps à chasser et à jouer au poker comme devraient le faire des hommes dignes de ce nom.
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Elle a souri à son tour, pas comme la première fois que je l'avais vue, mais simplement un sourire qui m'a donné l'impression qu'elle voyait mon âme à nu, et j'aurais payé cher pour avoir l'âme plus pure.
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Scarlett, notre mode de vie dans le Sud est aussi archaïque que le système féodal du Moyen-Age.
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Elle était d'un tempérament colérique et facilement agacée par les fréquentes échauffourées de ses quatre fils, et alors que personne n'avait le droit de lever son fouet sur un cheval ou un esclave, elle estimait qu'une bonne correction de temps à autre ne faisait pas de mal aux garçons.
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Toutes les guerres sont sacrées. Pour ceux qui doivent se battre. Si les gens qui décidaient des guerres ne les rendaient pas sacrées, qui serait assez fou pour se battre ?
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Assise avec Stuart et Brent Tarleton à l'ombre fraîche de la véranda de Tara, la plantation de son père, en ce radieux après-midi d'avril 1861, elle formait un joli tableau. Sa nouvelle robe verte en mousseline fleurie déployait ses onze mètres d'étoffe bouffante par-dessus les arceaux de sa crinoline, et s'harmonisait exactement avec les mules de marocain vert à talons plats que son père lui avait récemment rapportées d'Atlanta. La robe rehaussait à la perfection sa taille de quarante-trois centimètres, la plus fine de trois comtés, et le corsage très ajusté montrait une poitrine déjà bien formée pour ses seize ans. Mais malgré la simplicité avec laquelle la robe s'étalait, l'allure sage que lui donnaient ses cheveux habilement retenus en chignon dans une résille et l'immobilité de ses petites mains blanches croisées sur ses genoux, sa véritable nature était pauvrement dissimulée. Les yeux verts dans le visage d'une douceur appliquée étaient tempétueux, volontaires, débordants de vie, clairement à l'opposé de son attitude convenable. Ses manières avaient été imposées par les douces remontrances de sa mère et la discipline plus stricte de sa mammy; ses yeux étaient à elle.

(p. 15 - p. 16).
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