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3.08/5 (sur 55 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Birmingham, Alabama
Biographie :

Écrivaine, cinéaste et enseignante.

Elle est diplômée de l'Université de Yale. Titulaire d'une maîtrise en anglais et en éducation élémentaire.
Wash est son premier roman.
Son documentaire Broken Ground qui explore les relations raciales dans sa ville de Birmingham a remporté the Council on Foundations’ Film Festival.


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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
" Aucun d'entre nous ne se réjouissait de naître. Nous détestions les rigueurs de l'existence, les désirs insatisfaits, les injustices enracinées dans le monde, les labyrinthes de l'amour, l'ignorance des parents, l'existence de la mort , et l'indifférence stupéfiante des vivants à l'égard des simples beautés de l'univers. Nous craignions l'insensibilité des êtres humains, car ils naissent tous aveugles. Rares sont ceux qui , parmi eux, apprennent jamais à voir ."
Ben Okri , la Route de la faim...
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Parfois Richardson se met à parler de ses lignées. De chevaux. De chiens. De nègres. Toutes les lignées qu'il a produites. Leur beauté. Leur qualité durable.
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Et regarde-moi maintenant, qui compte et recompte tout l’argent qu’on se fait avec ta bonne idée. Mais ce que tu n’as pas l’air de comprendre, c’est que les gens paient pour avoir de la qualité. Tu peux filer le travail à un abruti, mais je te garantis que tu vas y passer plus de temps, tu vas avoir du mal à trouver plus de clients, et tout ça pour gagner moins et courir plus de risques que les choses dérapent.
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La plupart des gens ont peur la nuit, et ça me va bien. Le jour me coince, et je ne peux pas faire grand-chose sans que tout le monde le sache. Mais dès que le soleil se met à décliner, que tout bascule dans le bleu et qu’on ne distingue plus rien, c’est là que je commence à me réveiller. C’est la nuit que je rentre en moi. En tout cas, la plupart des nuits.
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Ici, on a presque tout le temps l’impression d’être pris dans un entonnoir énorme, avec toute cette eau qui se déverse, et qui essaie de vous emporter. Quand on n’a rien à quoi se raccrocher, on apprend à retenir sa respiration. Mais quand ce vent remonte en arrachant tout le long de la falaise, c’est comme s’il allait lui mettre sa maison par terre.
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La vie m’arrive dessus par vagues, le bon et le mauvais si enchevêtrés que c’est à prendre ou à laisser. Ce que je sais, c’est que je ne peux pas rester là sans rien. Comme une plante coincée sur son petit bout de sol desséché, avec des pluies moins que rares.
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Ce qu’elle m’a montré, c’est qu’il faut être déterminé. Garder son esprit à l’esprit. Le protéger, veiller sur lui, lui donner ce qu’il lui faut. On peut pas juste se balader en admirant les points de vue, parce que ce qu’on voit par ici, ça peut vous faire perdre la tête.
Le mieux, c’est de vous accrocher à quelque chose, à grands points. Peu importe quoi, à la limite, du moment que ça vous empêche d’être emporté. Ceux qui se trouvent pas de point d’ancrage, je n’arrête pas de les voir me passer devant en chavirant. Il en coule à flots.
Et c’est pas que nous qui devons veiller. C’est tout le monde.
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Les Blancs aussi, le même courant les emporte. Parfois je me dis que c’est peut-être pire pour eux. Il y a tellement plus de pression sur eux, et ils ont bien moins à quoi se raccrocher. Le peu qu’ils ont, ça doit guère valoir mieux qu’un roseau, et à force de se courber le roseau finit par vieillir, se fatiguer et avoir l’air tout dépouillé, surtout avec cette tempête qui fait rage le plus souvent. Et avec le bord qui se rapproche, on a beau résister, à chaque instant c’est plus facile de chavirer.
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À écrire sans cesse des lois conçues pour rafistoler les choses. Mais il y a les lois et il y a les gens, et entre les deux toujours un fossé.
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Il y a des parties du cœur qui sursautent parfois, elles tentent de s’accrocher à la vie, et on ne peut que les faire retomber d’une claque, alors on reste très prudents. On se rejoint dehors, loin et en secret. On se trouve un moment ensemble, et c’est assez doux pour nous faire tenir tous ces longs jours dans l’intervalle.
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Ça a débuté comme ça. Moi, j’avais jamais rien dit. Rien. C’est Arthur Ganate qui m’a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi, un camarade. On se rencontre donc place Clichy. C’était après le déjeuner. Il veut me parler. Je l’écoute.

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