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Critiques de Margaret Wrinkle (19)
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Wash

Voici un roman historique( 1819 - 1824) qui relate un épisode méconnu de l'histoire de l'esclavagisme aux Etats - Unis.

Wash, grand et fort, esclave qui préférait vivre dans le grenier de l'écurie , près des chevaux plutôt que près des hommes.....Pallas, métis, esclave elle aussi et guérisseuse, Richardson , le propriétaire et bien d'autres personnages racontent ....

Wash a appris à finir les " histoires " que sa mère MENA, avait commencées pour lui, il s'y raccroche avec force, il a "fabriqué" ce savoir qui représente la transmission de son identité et la culture de son peuple ....les rituels chamaniques, les talismans qu'elle lui a légués....

Sa force lui a permis de survivre aux coups qui lui ont coûté un œil, au marquage au fer rouge sur sa joue, de la lettre des fugitifs ',aux humiliations .....il s'appuie sur les voix de ses ancêtres africains, il ne montre jamais sa douleur ....

Il compte aussi sur le soutien sans faille de Pallas dont les " talents lui apportent une petite autonomie....

Le commerce du coton se faisant moins lucratif , Richardson utilise Wash comme " étalon" reproducteur , chaque vendredi, afin de féconder les esclaves des plantations voisines....qui rapporteront de grosses sommes à leurs propriétaires ....



L'auteur donne vie à un chœur de voix: douleur , peines, souffrances , "histoires" du passé, force incroyable, rage de vivre à des personnages touchants et inoubliables les voix s'enchevêtrent .Elle montre la brutalité mais surtout la complexité de ce système alors que commencent à monter de nombreux appels en faveur de l'abolitionnisme....

Elle invite le lecteur à réfléchir à cette terrible période ainsi qu'aux responsabilités qui en découlent ....

L'écriture est tellement luxuriante , regorge de passages descriptifs, lyriques , imagés que le lecteur est assailli par un sentiment de lourdeur , lenteur et pesanteur , la fiction est ralentie , la construction un tantinet un peu trop audacieuse . ....

Contrairement à "Beloved " de T,.Morrison qui m'avait profondément marquée, cet ouvrage intéressant , certes ,manque de souffle , malgré ce thème sensible, l'eugénisme tragique et révoltant.

Mais ce n'est que mon avis , bien sûr ! Je peux me tromper !



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Wash

Sur les terres américaines, dans les exploitations des riches producteurs ou commerçants, vivent des esclaves. Parmi ceux-ci, il y a Wash, jeune homme grand et fort. Aux côtés de sa mère, il grandit et mûrit grâce aux histoires de ses ancêtres. Lorsque son maître décide de développer le commerce des esclaves et de se servir de Wash pour féconder les jeunes filles, la vie de cet étalon devient plus difficile...

Aux sons des différentes voix, les personnages, qu'ils soient esclaves ou maîtres, nous dévoilent leur vie, remplie de peurs et d'espoirs. Un roman intéressant mais dont le rythme n'était pas assez soutenu pour que je rentre définitivement dans l'histoire. Un pan méconnu de l'esclavage, qui ne laisse pas indifférent...
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Wash

"Voici un premier roman comme je les aime, envoutant, tant les trois personnages principaux vous entraînent dans une histoire luxuriante et palpitante.

Profond, par l'évocation de cette terrible période de l'histoire américaine du monde des plantations. Audacieux, car il n'est pas aisé d'aborder ce thème sensible de l'esclavage, ce qu'elle réussit de manière fine et profondément humaine. Original, par une écriture franche et sans verser dans aucun manichéisme pour décrire les relations entre esclaves et maitres.



Margaret Wrinkle réussit brillamment à nous proposer, sur un sujet tant débattu, un regard nouveau et fort bien documenté.



Nul doute que ce roman restera durablement dans les mémoires, déjà un chef-d'œuvre, certainement un classique."

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Wash

Sujet fort pour commencer l'année, porté par une écriture tout aussi forte qui fait revivre, par la voix de ses personnages, une époque et des mœurs ancrés dans l'identité des États Unis même après que la guerre de sécession y aura mis fin. Au fil des pages, Wash l'esclave, Pallas la guérisseuse, Richardson le propriétaire et quelques autres racontent... et on a l'impression d'entendre des voix puissantes, comme celles des conteurs autour des feux de camp, sur un rythme étrange, un peu lancinant, envoûtant.



Les "histoires", c'est ce qui maintient Wash debout. Celles que sa mère lui a transmises et qui représentent la culture de son peuple et son identité, qu'il s'attache à préserver tout au fond de lui malgré la volonté affichée de ses maîtres de l'en défaire totalement. Il s'y raccroche à chaque fois qu'il sent son esprit faillir ou ses forces l'abandonner et c'est l'équivalent d'un superbe acte de résistance. Il peut compter sur le soutien de Pallas, l'esclave guérisseuse au passé dramatique, dont les talents lui assurent une relative autonomie. Ces deux là ont appris à se cacher derrière des mines impassibles et des allures soumises, pour mieux se réfugier dans leur monde et continuer à faire brûler la petite flamme qui les définit encore comme des individus.



Comment continuer à exister lorsque toute volonté est annihilée, lorsqu'on vous considère à peine comme un animal ? Parce que le commerce des esclaves a de meilleures perspectives de rapport que celui du coton et pour satisfaire ses ambitions de développement, Richardson se laisse convaincre d'utiliser Wash comme étalon reproducteur. Chaque vendredi, et selon une liste pré établie, Wash est envoyé dans les plantations voisines pour féconder les esclaves qui rapporteront plus tard de jolies sommes à leurs propriétaires. Rien d'étonnant à ce qu'il préfère vivre dans le grenier de l'écurie près des chevaux plutôt que des hommes.



A travers les voix des différents personnages, l'auteur montre la brutalité mais également la complexité de ce système que d'aucuns s'attachent à défendre tandis que commencent à monter des appels en faveur de l'abolitionnisme. A l'image de Richardson, réticent mais pleinement contributif car emprisonné par un passé, des influences et des règles du jeu qu'il n'a pas le courage de remettre en cause. Des liens se tissent entre maitres et esclaves, forcément, difficiles à expliquer, à comprendre. C'est tout l'intérêt de ce livre que de tenter de montrer l'impalpable et surtout de le faire avec autant de finesse.



L'auteur dit s'être inspirée de l'histoire de ses ancêtres, propriétaires de plantations et elle parvient parfaitement à restituer ce début de 19ème siècle marqué par la guerre d'indépendance et cette volonté de construire vite une nouvelle nation la plus riche possible, moteur de l'esclavagisme. Elle nous offre un très beau livre, un de ceux qui contribuent à perpétuer les "histoires" de ceux qui, malgré tout ont résisté et transmis cette petite flamme à leurs enfants, comme les nombreux enfants de Wash après lui.



Une lecture utile, nourrissante et poignante. Un premier roman très prometteur. A découvrir.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Wash

Margaret Wrinkle nous éclaire grâce à cette fresque romanesque sur un épisode méconnu de l’esclavagisme américain : la reproduction des esclaves, menée par des Blancs en quête d’argent.



Wash est le fils de Mena esclave « salée », arrachée à son Afrique natale. Achetée par un maître plutôt clément avec ses esclaves, la jeune femme a pu inculquer à son fils les traditions de son pays. Mais le jeune Wash est une forte de tête, incapable d’accepter sa condition, brisé plusieurs fois, trouvant refuge auprès des chevaux, puis de Pallas, une jeune esclave, elle aussi brisée par ses maîtres. Pourtant Wash est un bel homme, qui attire les femmes et il en profite, car au travers elles, ce sont ses racines, ses ancêtres et sa culture qu’il retrouve.



Son maître, Richardson, l’a bien compris, aussi décide-t-il de l’utiliser pour la reproduction, afin d’avoir sous la main de jeunes esclaves à vendre sans avoir à les acheter, alors que le taux de vente des esclaves dans le sud est en hausse.



Dans ce roman plusieurs voix s’entrecroisent pour raconter cette histoire : hommes, femmes, blancs, noirs, maîtres, esclaves, les portraits ne sont jamais manichéens et tout est fait avec subtilité, ce qui est vraiment appréciable. Tous les personnages deviennent tour à tour attachants ou effrayants, on se sent lié à leurs destins.



Malgré tout, je n’ai pas réussi à totalement aimer ou entrer dans le récit. En effet, le narrateur change très souvent, parfois annoncé par un nom, on passe alors à la première personne, parfois non, au détour d’un saut de ligne, et alors on passe au point de vue omniscient. Soit. Mais on fait également des allers-retours entre le passé et le présent, ce qui devient vite perturbant et empêche le récit de s’envoler. Certes, on retrouve là le mouvement de la mer cher à Mena et Wash, le lien entre les ancêtres et les vivants, mais cela plombe la dynamique du récit. À plusieurs moments, je me suis perdue dans les digressions, oubliant qui parlait ou me rendant compte que mes yeux avaient continué quelques lignes sans mon esprit. C’est très dommage, car j’aurais aimé dire que j’ai adoré ce récit et finalement je ne peux pas. Alors c’est peut-être aussi de ma faute, je n’ai jamais pu me plonger dedans plus de dix minutes sans être interrompue, mais le récit n’a jamais réussi à me capter suffisamment pour me faire regretter de lever la tête et me donner envie d’y retourner au plus vite.



Au final, c’est un livre au style bien travaillé, aux personnages, surtout, extrêmement humains, avec une histoire intéressante et bien menée, mais il manque une petite étincelle et je le regrette.
Lien : http://girlkissedbyfire.word..
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Wash

Beaucoup d'attente autour de ce livre et finalement, un peu déçue.

J'en attendais plus : voilà ce que c'est que de lire des critiques dithyrambiques !

Mais ne boudons pas notre plaisir, le livre est plaisant, évoque des aspects de l'esclavage jamais (en tout cas pour moi) abordés précédemment, et Wash, malgré tous ses travers (mais qui n'en aurait pas dans ce genre de situation) est très attachant.
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Wash

A priori un sujet et un contexte historique qui avaient tout pour me plaire.

L'Amérique du XIX ème siècle avec les grandes plantations, les maitres et les esclaves. L'auteur aborde un sujet dont je n'avais jamais entendu parler, le fait de faire se reproduire un esclave noir très beau et viril afin de se constituer un "stock" de jeunes esclaves noirs gratuitement. Wash est donc une sorte d'étalon que plusieurs propriétaires de plantations se partagent. Il ne peux se révolter et dés que possible, il s'évade dans les rêveries, les balades dans la nature, les histoires du passé, ses souvenirs...

J'ai décroché très rapidement, cela manque de liant et de souffle. Dommage. Ce roman évoque l'oeuvre de Toni Morrisson.
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Wash

J'ai eu la chance de recevoir ce livre suite à Masse Critique ! Grand merci aux Éditions Belfond et à Babelio ! La chance de la débutante passant par là, j'ai eu la chance de recevoir le livre qui me faisait le plus envie ...



Seulement voilà, j'en attendais peut-être trop ... La bande annoce me donnant fort envie de le lire !



Présentation de l'éditeur :

Sensible, poétique, porté par une construction où s'enchevêtrent les voix de trois personnages, un premier roman comparé par une presse enthousiaste à Toni Morrison et William Faulkner, qui transcende les époques pour conter un épisode méconnu de l'histoire de l'esclavagisme aux États-Unis.





Sa force, Wash la puise dans les voix de ses ancêtres africains ; dans les souvenirs de sa mère, Mena ; dans les rituels chamaniques auxquels elle l'a initié dans son enfance ; dans les talismans qu'elle lui a légués ; et aujourd'hui, dans ces instants volés le long de la rivière, auprès de Pallas, esclave elle aussi, métisse et guérisseuse.

Sa force, c'est ce qui lui a permis de survivre. Aux humiliations de ses anciens maîtres, jaloux de sa capacité à endurer le pire sans jamais montrer sa douleur ; aux coups qui lui ont ôté un oeil ; au marquage au fer rouge, sur sa joue, de la lettre des fugitifs.

Cette force, c'est ce qui l'aide à supporter que Richardson, son maître, pour sauver la plantation d'une ruine annoncée, l'utilise désormais comme étalon reproducteur. Qu'il le loue chaque vendredi aux propriétaires voisins pour féconder leurs esclaves.

Et quand sa force vacille, Wash se raccroche à Pallas et l'écoute parler du lien qui unit maître et esclaves dans une toile d'araignée aussi fragile qu'inévitable.



Le livre est fort bien écrit, qui plus est pour un premier roman !

Raconté par différents protagonistes de l'histoire, on se retrouve face à l'esclavagisme, au racisme, au début de l'abolitionisme, à l'utilisation d'êtres humains à des fins que peu de nous soupçonnent, ... L'histoire nous est racontée des deux côtés de la barrière ...

Pour ma part, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Trop de digressions, de lenteurs, d'envolées litteraires qui alourdissent le récit et finalement on perd le rythme, le sens de l'histoire. Je m'attendais à qqchose de vibrant, de plus terre à terre ... Et suis restée sur ma faim. Je rejoints je ne sais plus quelle critique lue ici je pense, qui disait que finalement, on se rendait compte qu'on avait lu plusieurs lignes et que pourtant notre esprit était ailleurs ...

Tout ceci est evidemment subjectif ! C'est une "vraie" histoire, mais dans laquelle, pour moi, il manquait ce qqchose qui fait qu'on ne peut pas lâcher un livre ...
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Wash

Wash nous entraine dans le sud profond des Etats-Unis du début de XIXème siècle, à la rencontre d'une société esclavagiste plus ou moins bien ancrée dans les mœurs. Nous faisons connaissance avec différents personnages, des maîtres et des esclaves, et rentrons de plain-pied dans le sordide : enlèvements, tortures, viols, etc., rien ne nous est épargné, jusqu'à l'utilisation de l'esclave Wash comme étalon reproducteur. Et bizarrement, malgré la noirceur du sujet, j'ai été littéralement transportée par ce roman, en grande partie grâce au style de l'auteur. En effet, Margaret Wrinkle mêle habilement dans son récit les voix de plusieurs personnages, qu'ils soient maîtres ou esclaves. J'ai adoré le changement de style et de point de vue entre les différents narrateurs, il se fait de manière harmonieuse et très vivante et permet de comprendre les actions et ressentis de chacun. Roman sur l'esclavage, Wash parle également de la solitude et de la force que l'on peut trouver en chacun de nous pour surmonter le pire. Une petite perle que je recommande chaudement.
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Wash

C'est une véritable épopée que nous conte là Margaret Wrinkle : tout le parcours d'un peuple tenu en esclavage pendant des décennies. Wash, bien que né du mauvais côté de la barrière n'est pas vraiment un esclave, même s'il est au moins deux fois au cours de sa vie, au bord de la mort suite à des mauvais traitements ; il n'est pas esclave car sa mère, Mina, d'abord, puis ensuite sa compagne, Pallas, sont des femmes aux pouvoirs étranges qui l'ont aidé à garder l'esprit libre...

Une belle écriture, pleine de poésie, de nobles sentiments, de caractères singuliers et touchants.
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Wash

Un roman qui me laisse un goût amer...



Merci aux Editions Belfond et à Babelio pour avoir eu la chance de lire ce roman.

On peut dire que celui-ci me faisait envie depuis sa sortie.



Ce roman m'a fait faire un bond dans le temps et j'ai pu m'immerger dans cet épisode de l'histoire, dur et cruel qu'est l'esclavagisme.



Celui-ci est découpé en témoignages, avec chacun leur style, comme si esclave ou maître nous contait son histoire avec ses propres mots.



On y découvre le passé de chacun et surtout les tristes conditions de vie des esclaves noirs, la violence, les punitions, les viols, les mises à mort... etc.



Le sujet m'a énormément intéressée mais mon engouement a été fortement altéré en raison de longueurs.



Ainsi, l'auteur donne un style d'écriture à chaque personnage mais celui de Wash m'a très souvent ennuyée car pour une idée, l'auteur est capable de faire un, voire plusieurs paragraphes et d'ajouter des fioritures qui alourdissent le rythme de lecture.



Ceci-dit, l'ensemble est bon et fait beaucoup réfléchir.
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Wash

Un livre touchant, juste et écrit avec talent.
Lien : http://autourdeslivres.blogs..
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Wash

J’avais très envie de lire ce roman à la lecture de la quatrième page de couverture, et encore plus après avoir aperçu les critiques élogieuses de la blogosphère. J’aime beaucoup découvrir des parts de l’histoire parfois tourmentée de l’humanité dans mes lectures. J’ai déjà lu de nombreux romans traitants de l’esclavagisme et en particulier aux Etats-unis, mais je n’avais jamais eu vent, du sujet plus particulièrement mis en avant dans ce roman : l’organisation et l’exploitation par les maîtres de la reproduction des esclaves sur le sol américain.



Ce roman est très sombre, il nous compte une histoire horrible, celle de Washington, surnommé Wash, mais bien plus encore. Margaret Wrinkle nous brosse un tableau bien noir et complexe de cette époque. Souvent dans ce genre de roman, il y a les bons et les gentils, mais ici rien n’est tout blanc ou tout noir, c’est beaucoup plus complexe. Comme nous voyons le point de vue de chacun, Margaret Wrinkle éclaire l’ensemble d’un jour nouveau.



L’histoire en elle-même est intéressante. Je n’y ai pas été complètement insensible, et heureusement car sans cela, j’aurais abandonné.



Il y a bien longtemps que je me suis pas autant ennuyée dans un roman. Je n’ai malheureusement pas du tout adhéré à l’écriture de Margaret Wrinkle que j’ai trouvé trop riche, et beaucoup trop poétique à certains moments et à d’autres beaucoup trop direct, car rien ne nous est épargné, que ce soit les scènes de viols, ou de tortures. La construction du roman à trois voix vient encore alourdir et ralentir l’ensemble. J’ai eu l’impression que les voix des différents personnages se mélangeaient compliquant encore la lecture de ce roman. Je précise que ce n’est que mon ressenti. Je ne remets pas en cause le travail de l’auteur. Ce roman n’était tout simplement pas pour moi. Je ne suis jamais rentrée dans ma lecture, et c’est bien dommage, et j’avoue que j’ai dû me forcer à le terminer, et que pour le dernier tiers, j’ai survolé la dernière partie.



En bref, si je n’ai pas été totalement insensible à l’histoire dans sa globalité, l’écriture et la construction du roman s’est révélée absolument indigeste. Je suis passée complètement à côté de ce livre. Quel dommage !



Je remercie Babelio et les éditions Belfond de leur confiance.



Ce roman est disponible chez votre libraire depuis le 18 septembre 2014.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Wash

Massivement soutenu par une presse unanime et élogieuse, premier roman violent, dur et bouleversant que l'on compare déjà à Beloved de Toni Morrisson, Wash éclaire le lecteur sur un épisode méconnu de l'histoire de l'esclavagisme américain, à savoir l’exploitation par les Blancs de la reproduction des esclaves.



Sans les clichés bien-pensants ni les bons sentiments souvent d'usage dans ce genre de romans, Margaret Wrinkle immerge le lecteur dans le monde sans pitié des plantations d'esclaves et l'invite à réfléchir à cette terrible période de l'Histoire américaine, à son héritage, ainsi qu'aux responsabilités qui en découlent.



Tyrannie de l'esclavage, destin tragique de deux amants vivant un amour impossible, le sujet de ce roman emporte le lecteur dans un tourbillon d'émotions parfois contradictoires. Car loin de condamner, Wash est un roman salvateur qui s'inscrit avant tout dans une démarche d'expiation et de réconciliation entre maîtres et esclaves. S'affranchissant de tout manichéisme, Margaret Wrinkle dresse des portraits subtils et nuancés, où les Blancs n'apparaissent pas systématiquement sous les traits d'épaisses brutes sanguinaires. Portée par une écriture luxuriante, imagée et poétique, l'auteure donne vie à des personnages inoubliables, touchants, pour lesquels on ressent d'emblée une réelle empathie.



Malheureusement, les trop nombreux passages lyriques et descriptifs viennent lester la fiction ! Malgré ses tentatives pour insuffler un peu de souffle et de tension romanesque à une intrigue pourtant prometteuse, Margaret Wrinkle ne parvient pas à animer le lourd dispositif narratif qu'elle a mis en place. Bien qu'horrible, tragique et profondément révoltante, son histoire d'eugénisme esclavagiste ne décolle pas ! C'est dommage !



Entre une documentation peut-être trop rigoureuse et une construction trop audacieuse, où s'enchevêtrent constamment les voix de ses personnages, Margaret Wrinkle peine à faire surgir des images dans l'esprit de son lecteur. Son roman s'enlise dans un sentiment de lenteur et de pesanteur absolument exaspérantes !



Malgré quelques passages sensibles et touchants, Wash est un roman lourd, poussif et indigeste, à mille lieues du «chef d'œuvre littéraire» promis par le New York Times Book Review ! Là où on s'attendait à trouver plaisir du texte et allégresse de la littérature, il n'y a rien d'autre finalement qu'un mortel ennui ! Une immense déception pour ce roman pourtant annoncé comme la pépite de cette rentrée littéraire...
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Wash

Long, trop long. Ce roman tire en longueurs, tourne en rond, ennuie avec ses élans mystiques. Il raconte très bien l'horreur de l'esclavagisme mais il noie le sujet dans une histoire qui finit par lasser car elle est répétitive et parfois incompréhensible. L'auteure me perd, en effet, quand elle raconte les croyances de Wash et de Pallas. C'est un ennui à lire, un blablabla difficile à déchiffrer qui plombe le roman devenu ronflant. Dommage car le sujet est explosif.
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Wash

Il ne s'agit pas d'un énième ouvrage sur l'esclavage mais plutôt d'une fable prenante, voluptueusement contée sur un thème de sagesse universelle:

accepter ce qui ne peut-être changé et avoir le courage et la force de changer ce qui le peut, pourvu que l'on ait le discernement afin de différencier les deux. Au cas particulier: accepter sa condition, c'est vivre paisiblement.

Le film, vite!
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Wash

Si vous avez aimé "12 years a slave", ne passez pas à côté de ce roman, qui réussit à restituer un aspect méconnu et sordide de l'esclavage, de manière poétique et humaine. On se fond dans la peau de Wash, le héros, comme on tomberait dans un tourbillon d'images, de joies, de peine, de force tranquille, et de rage de vivre pure. Un chef d'oeuvre qui a selon moi sa place à côté de Toni Morrison et Maya Angelou.
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Wash

Bof, je n'ai pas du tout adhéré au livre.. Trop de spiritualité, trop de moi intérieur.

Pour moi le côté esclavagisme est mieux traité dans d'autre ouvrage comme Racines, La case de l'oncle Tom. Je pensais pouvoir découvrir un autre pan de l'esclavage à savoir la reproduction des esclaves ( bon ça fait un peu Levensborn et co...) mais rien de tout cela à par quelques lignes...

enfin bref : bof, bof, bof...
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Wash

Le premier roman de Margaret Wrinkle, publié outre-Atlantique en 2013 avec succès, n'a rien d'un essai ni d'un pamphlet. Ecrit au présent, à travers trois voix, celle d'un propriétaire du Tennessee, Mr Richardson, de son jeune esclave, Wash, et d'une belle métisse, la sage-femme Pallas, ce récit touffu brosse le tableau haut en couleur d'une époque plus complexe qu'il n'y paraît.


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