Noël
Il est bien là le divin enfant
Dans une mangeoire, cet innocent
Déposé là depuis deux mille ans
Dans cette crèche pour enseignants
Sa mère dit : « Restez fidèles et purs
Car c’est lui votre vraie nourriture
Ne craignez ni la mort, ni l’injure
Car il faut bien que l’Amour endure
Je vous donne là mon nourrisson
Le pain du ciel pour la guérison…
D e trembler, il n’est nulle raison
Puisque vous êtes de sa résurrection ! »
C’est l’heure où Dame la lune N’ayant plus que des hommes endormis sous elle Se tait tristement de ce manque de zèle Pour briller seulement dans la brume…
-Je ne te laisse pas mon chapeau de feutre rouge, lui avait confié Antigone à l’oreille. Je ne le quitte jamais. J’ai le crâne plus chauve qu’une brebis qu’on vient de tondre ! Mais tu attireras les gens qui sont habitués à me voir avec ce châle. Les repères visuels orientent les âmes qui voguent à l’aventure, comme les phares guident les navires en mer inconnue !
Voilà celle qu'il me faut! s'écria le grand poète. Cette petite planète en fusion qui tourne sur elle-même comme une toupie, je l'appellerai "terre" car, toute brûlante encore, elle est sur le point de se précipiter dans le vide sidéral sans s'arrêter, sans même savoir où elle va, ni quel bolide infernal elle pourrait rencontrer sur sa route!
Mais laisse-moi te raconter son histoire !
Donc… Il était une fois un petit garçon comme tous les autres.
Comme tous les autres ? Pas vraiment…