[…] On peut voir les maisons comme un lieu où on se réfugie, où on vient chercher un rassurement. Moi, je crois que c’est un périmètre clos sur autre chose que ça aussi. Oui, il se passe autre chose que tout ceci qui est courant, la sécurité, le rassurement, la famille, la douceur du foyer etc. ; dans une maison, il y a aussi l’horreur de la famille qui est inscrite, le besoin de fuite, toutes les humeurs suicidaires. C’est un tout. […]
Marguerite Duras, à propos de Nathalie Granger