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Critiques de Mari Jungstedt (81)
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Celui qu'on ne voit pas

Les polars et thrillers scandinaves ont souvent très bonne réputation et bien je ne peux que confirmer, "Celui qu'on ne voit pas" ne déroge pas à la règle.



Beaucoup de suspense, de rebondissements, et difficile de lâcher ce roman quand on l'a commence.

Bon ce roman m'a aussi donne quelques frissons, quand j’étais seule a la maison j'avoue que je n’étais pas rassurée, et puis deux ou trois cauchemars mais pour un thriller c'est plutôt bon signe je crois....

Et puis j'ai adore cette balade en Suède, les paysages magnifiques, la culture, l’évocation de la nourriture.... Un pays qui me fait rêver et grâce à ce livre j'ai voyagé un peu!
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Le Dandy mourant

Par un glacial matin d'hiver, une habitante de Visby fait une macabre découverte : un corps pendu à la tour de la porte Dalman, une des ouvertures dans les remparts qui font le charme de la capitale de l'île de Gotland. Quand le commissaire Anders Knutas et son équipe arrivent sur place, le mort est très vite identifié puisqu'il était une personnalité très connue en ville. En effet, Egon Wallin possédait la plus grande galerie d'art et d'ailleurs il avait, la veille, encore une fois fait un tabac avec le vernissage d'un nouveau talent venu de Lituanie. Le suicide semble improbable, il s'agit donc pour les policiers de résoudre un meurtre.

Si la situation leur met le moral en berne, ce n'est pas le cas pour Johan Berg, le journaliste de stockhomois qui guette quotidiennement une occasion de se rendre sur l'île où l'attendent sa future femme Emma et leur fille Elin. Le voilà donc lui aussi aux trousses d'un mystérieux tueur qui semble ne pas vouloir s'arrêter à un seul crime.





Une enquête plutôt classique dans le monde des arts où, selon Mari JUNGSTEDT, tous les hommes sont des homosexuels, soit affichés, soit refoulés, soit cachés derrière la respectabilité du mariage.

Autre défaut majeur : la mièvrerie étalée quand est évoquée la passion tourmentée entre l'intrépide journaliste et sa belle îlienne. Mais quand il ne file pas le parfait amour, s'étonnant chaque matin d'avoir une telle beauté à ses côtés, le journaliste prend tous les risques pour un bon reportage et se retrouve à chaque fois personnellement impliqué dans les affaires qu'il traite. Cette fois, le danger rôde autour de sa nouvelle famille mais tombe un peu comme un cheveu sur la soupe... Certes, l'auteure en a fait l'un de ses personnages principaux mais de là à voir le tueur lui en vouloir systématiquement, c'est un peu difficile à croire.

Heureusement, demeure le commissaire Knutas et l'on a plaisir à retrouver cet homme profondément humain qui doit affronter le départ d'une de ses plus proches collaboratrices et met tout en œuvre pour la garder auprès de lui.

Bilan mitigé, donc pour ces dernières aventures gotlandaises qui cumulent les poncifs et les procédés scénaristiques faciles.
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Le cercle intérieur

Tout commence par deux petites filles qui découvrent un cheval décapité dans un champ.

Viennent ensuite s’ajouter à cela la disparition d’une étudiante en archéologie, des éléments relevant de la mythologie nordique, des vols d’objets anciens dans un musée et l’existence possible d’une secte procédant à des sacrifices d’animaux.

Les personnages principaux, c'est-à-dire à la fois quelques policiers et un journaliste, sont déjà apparus dans des enquêtes précédentes mais cela ne gêne en rien la compréhension de l’histoire.

Le rythme du roman est lent mais cela est agréable, et semble plus crédible que si tout était résolu dans le week-end.

Les légendes nordiques sont à l’honneur dans ce roman policier suédois passionnant.

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Le cercle intérieur

Sur l'île de Gotland, par un été caniculaire , l'inspecteur Anders Knutas "pédale dans la semoule".

Les raisons, des cadavres, en cette première quinzaine de juillet, s'accumulent.

D'abord, celui d'un cheval gisant dans le pré d'une ferme et dont la tête reste introuvable.

Ensuite, celui d'une jeune femme, Martina Flochten, étudiante, participant à un chantier de fouilles, dont le corps éventré est découvert, pendu à un arbre, alors que sa disparition avait été signalée.

Et pour finir, non pas un crime, mais un forfait supplémentaire, un vol au Musée archéologique...

La chaleur , bien installée, semble paralyser les réflexions de Knutas, l'enquête piétine mais d'autres macabres découvertes vont avoir lieu.

S'agit-il d'un psychopathe? d'un tueur en série?

Est-ce un crime passionnel?

Une chose est sûre le mode opératoire du meurtrier semble inédit.

Aussi avec le renfort d'une équipe venue de Stockholm, et l'enquête parallèle du journaliste Johan Berg (devenu récemment papa), il apparaît peu à peu qu'il est peut être nécessaire et temps d'orienter les investigations différemment...



Une enquête qui permet au lecteur de se familiariser avec la géographie de l'île et ses curiosités (les aiguilles calcaires), son histoire et son passé, la culture Viking, et les pratiques archéologiques.

La lecture de ce troisième volet d 'une série policière, mettant en scène l'inspecteur Anders Knutast et le journaliste Johan Berg, m'a beaucoup plu, et j'ai apprécié le style fluide de Mari Jungstedt, je vais donc essayer de rattraper mes lacunes ...
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Celui qu'on ne voit pas

Faire la fête avec des amis c’est merveilleux, sauf quand votre compagnon se met à vous crier dessus et vous donne une gifle devant vos amis. Voilà la fête qui avait tellement bien commencé fini sur le champ. Le lendemain dès son réveil Hélène décide de se promener le long de la plage avec son chien, elle se retrouve entourée d’un épais brouillard, elle ne voit même plus sa demeure. Elle appelle son chien qui, dans ce brouillard, ne répond plus. Que se passe-t-il ? Elle sent que quelqu’un la suit. Essayant de prendre ses repaires pour rentrer Hélène ne rentrera jamais. Le lendemain matin on retrouve le corps de son chien mutilé ainsi que le sien, elle a été tuée à coups de hache. Deux autres femmes vont être découvertes mutilées de la même façon. Le commissaire Anders Knutas et son équipe mènent une enquête longue et difficile qui met en émoi les habitants de Gotland.



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Le cercle intérieur

C'est l'été sur l'île de Gotland et un groupe d'étudiants, suédois et étrangers, profitent des vacances pour participer à des fouilles archéologiques. Entre travail et soirées festives, le bel équilibre est rompu lorsque Martina Flochten, une des étudiantes, est retrouvée assassinée, son corps mutilé pendu à un arbre. C'est l'inspecteur Anders Knutas, encore perturbé par sa dernière enquête, qui est chargé de découvrir le coupable. Pour cela, il délaisse les investigations qu'il avait entamées concernant la décapitation d'un cheval. Mais les meurtres continuent et d'autres animaux sont décapités. Et si ces évènements étaient liés et participaient d'un étrange rituel? L'inspecteur va tenter de démêler les faits pendant que Johan Berg, le journaliste résident de l'île, enquête lui aussi, tout en essayant de se rapprocher de celle qui va bientôt mettre au monde son enfant.





C'est toujours un plaisir de se retrouver sur la charmante île de Gotland avec Anders Knutas, le flic et Johan Berg, le journaliste à la vie sentimentale tourmentée. C'est qu'à force de les fréquenter ces deux-là, on finit par s'y attacher et on suit avec intérêt les éléments de leurs vies privées qui sont des moments de respiration au milieu de cette sanglante enquête. Un zeste de mythologie nordique, une évocation des vikings, une réflexion sur le trafic d'objets anciens, des sacrifices rituels, voilà les ingrédients d'un polar réussi et passionnant, au rythme lent mais pas ennuyeux. Mari JUNGSTEDT a su en trois ouvrages, nous attacher ses deux héros récurrents, nous faire aimer Gotland et au final, on en demande encore. Alors, à quand la suite?
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Celui qu'on ne voit pas

Bienvenue sur la plus grande île suédoise, Gotland. J'avais déjà fait la connaissance des lieux avec Anna Jansson et "Le pacte boréal", qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable..., mais ici Mari Jungstedt a toute mon attention, car je suis totalement séduite, malgré le temps assez long que j'ai pu passer sur le bouquin. Mon envie de visiter l'île n'en est à présent que plus forte.



Helena liquidée à la hâche, Frida qui ne rentrera jamais chez elle retrouver son mari et ses enfants, après cette soirée parfaite entre copines; mais qui donc terrorise ainsi l'île si tranquille de Gotland? La presse régionale et nationale s'en mêle, la vie de plusieurs familles est passée au crible, il faut découvrir à tout prix qui est ce meurtrier qui assassine sans raison apparente, ni mode opératoire précis de pauvres jeunes femmes ayant encore toute la vie devant elles.



Tous les éléments pour faire un bon cocktail criminel nordique sont réunis: des crimes violents, des familles détruites et bouleversées, un récit entrecoupé de flashbacks, des policiers auxquels on s'attache rapidement et ce coté si unique que l'on ne retrouve que chez nos chers scandinaves. Cela passe tout seul, l'histoire est originale et prenante, Mari Jungstedt marque des points, pour moi c'est clair, je la lirais de nouveau avec plaisir.



Anders Knutas, commissaire de son état parviendra-t'il à élucider ce mystère? Vous le saurez en embarquant pour Visby!


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Celui qu'on ne voit pas

Celui auquel on ne pense pas surtout. Un polar bien agréable, rondement mené, et qui a une qualité, à mes yeux et à ma lecture, indéniable : impossible avant la fin de l’enquête de découvrir le coupable. Rare, très rare. Le commissaire est un homme comblé, cela change du "flic" alcoolique et mal dans sa peau. Méfiez-vous des gens que vous avez un peu bousculés ou harcelés quand vous étiez gamin….. La vengeance peut être fatale !
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Les ombres silencieuses

Comment dire ... je me suis profondément ennuyée en lisant ce polar suédois.

L'intrigue est très simpliste avec une résolution peu intéressante. Les personnages principaux sans caractère notable. J'ai tourné les pages, j'ai fini le livre et je l'ai déjà oublié. Il manque un fond social, sociétal ou autre.

Je suis d'autant plus déçue que j'aime beaucoup en général les polars scandinaves.
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Le Dandy mourant

Tout d’abord je voudrais exprimer ma colère à l’encontre de l’éditeur qui n’a visiblement pas fait son travail avec ce roman, dont non seulement la traduction est médiocre ; mais dont la quatrième de couverture révèle pratiquement toute l’histoire, y compris un élément clé du dénouement.

Les traducteurs s’y sont pourtant mis à deux pour un résultat qui laisse carrément à désirer, les tournures grammaticales n’existent tout simplement pas en français, il manque souvent des mots, certaines expressions doivent avoir été traduites littéralement sans respecter le sens initial de la phrase et il y a des dizaines de fautes.

Passons à l’histoire, celle-ci nous emmène dans le monde de l’art suédois, des galeristes et des musées. Cela m’a permis de découvrir Nils Dardel, un peintre suédois dont j’ignorais tout et dont le titre du roman est un clin d’œil à une de ses toiles « Le dandy agonisant ».

Tout commence par un meurtre, celui d’un homme respecté de sa ville, un galeriste sérieux et très apprécié.

Mais très rapidement, il apparaît qu’il avait une vie secrète ignorée de tous, même de son épouse, et cela va compliquer l’affaire.



Ce roman est la quatrième enquête qui met en scène un groupe de policier et un journaliste et tout ceci se passe sur l’ile de Gotland, une ile suédoise située à quelques heures de ferry de Stockholm.

L’histoire est assez embrouillée, les coïncidences affluent au point que ça n’en ai plus trop crédible et tout se résout comme par magie en quelques pages finales.

Ce n’est pas le meilleur de la série mais ça se laisse lire avec plaisir, hormis, je le répète, un travail de traduction et de correction lamentable.

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Les ombres silencieuses

Henry, un ancien photographe de presse, est retrouvé mort, le crâne fracassé, dans sa chambre noire. Quand on sait qu'il était alcoolique, qu'il traînait avec une bande de clochards et qu'il venait de gagner gros aux courses, le meurtrier est sans doute à rechercher parmi les amis de beuverie de la victime. C'est d'ailleurs en ce sens que Anders Knutas, commissaire sur l'île de Gotland, et son équipe commencent à enquêter. Mais il est difficile de faire parler les témoins et Knutas va en plus devoir s'occuper de la disparition de Fanny, une adolescente négligée par sa mère alcoolique. Ces deux affaires attirent Johann Berg, un journaliste de Stockholm toujours à l'affût d'un sujet suffisamment intéressant pour espérer un séjour prolongé sur l'île et ainsi le rapprocher d'Emma, une femme mariée dont il est tombé désespérément amoureux lors d'une précédente enquête. Du pain sur la planche donc pour le commissaire qui heureusement s'offre des bouffées d'oxygène en passant de précieux moments avec son ami Leif, un restaurateur gotlandais.





C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Knutas, ses collègues et la charmante île de Gotland. C'est du polar scandinave, le rythme est donc lent, on prend le temps de suivre toutes les pistes et de réfléchir en équipe. On suit aussi avec plus ou moins de plaisir la liaison passionnée de Johann et Emma. Le tout n'est pas désagréable et permet de passer un bon moment de lecture avec une intrigue suffisamment bien construite pour qu'on en saisisse les tenants et les aboutissants que dans les toutes dernières pages et un zeste d'humour toujours sympathique. J'aime ce genre de romans où l'on suit la vie de héros récurrents qu'on retrouve d'un tome à l'autre un peu comme des amis.
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Celui qu'on ne voit pas

Enquêtes Commissaire Knutas 01



Polar sympathique, facile à lire mais le final n'est pas si facile que ça à deviner ! Et la grande surprise est un Commissaire heureux mais il semble que l'île de Gotland fasse cet effet à beaucoup de monde !



Les personnages sont sympathiques et/ou antipathiques, suffisamment décrits pour pouvoir les imaginer.



L'histoire d'amour peut sembler arriver comme un cheveu sur la soupe mais d'elle va découler la résolution de l'enquête et puis elle n'est pas trop mièvre donc ça passe !



Il ne restera pas inoubliable mais l'écriture est fluide.



C'est le premier livre que je lis de Mari Jungstedt et je vais lire les autres avec plaisir.



CHALLENGE ABC 2019/2020

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Celui qu'on ne voit pas

Mari Jungstedt fait partie de ces auteurs scandinaves qui ont le vent en poupe. Elle apporte, à l'instar de ses pairs, un renouveau dans le roman policier. La recette de ce succès est simple : du réalisme, des policiers ordinaires, des scènes de vie banales et des scènes de crime classiques.

Dans Celui qu'on ne voit pas, nous retrouvons donc un commissaire de police suédois, Anders Knutas, qui traque, avec son équipe, un tueur en série qui sévit dans une petite ville touristique.

Le roman est scindé en plusieurs parties qui situent l'action sur une vingtaine de jours. Anders Knutas est en plus confronté à un petit problème, qui dit tueur en série dit fatalement journalistes fouineurs... voilà du roman policier dans toute sa simplicité.

Le lecteur suit donc une enquête de police, alternée par les recherches d'un journaliste chevronné, sur un rythme calme. Ici, pas de moment d'intense angoisse, pas de sursaut, mais une avancée par palier dans la découverte macabre d'un drame commun.

Par moment, le récit est complété par les pensées du meurtrier. Cela appuie chaque nouveau indice.

On n'est pas surpris par l'arrestation du tueur, mais par l'histoire des victimes.

De plus, il est agréable de se retrouver pour une fois avec un profil de policier différent. Anders Knutas est un père de famille comblé, un mari aimant et aimé, et un homme compris. Il n'est pas besoin d'être torturé et blessé pour être un bon enquêteur.



En bref, ce roman policier, tout en restant dans un schéma classique, est très agréable à lire et offre un bon moment de lecture.
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Celui qu'on ne voit pas

Bienvenue ... soirée festive en Suède ....

"... un verre d'alcool fort en guise de bienvenue, un vin blanc à l'entrée, plusieurs verres de vin rouge avec le plat principal et du porto au dessert, une atmosphère merveilleusement gaie régnait autour de la table."

Voilà pour le début de l'histoire.

Quelques heures plus tard, lecture achevée il ne reste que la gueule de bois.

Et pourtant j'ai bien aimé parcourir Gotland en tous sens.... c'est un lieu où j'irais avec un grand plaisir, ses plages, sa ville médiévale de Visby et ses remparts, ses ports, ses moutons et ses poneys ( le gutefår, une race de moutons petite et robuste, la plus ancienne de Suède. L'île héberge également une race de poney rustique, reconnue comme la plus ancienne de Scandinavie).

L'écriture de Mari est simple, élégante peut être un peu trop convenue.

La structure du livre est très classique et ressemble à celle qu'utilise Camilla Läckberg dans ses romans. Toutes les deux ont commencé l'écriture en 2003 dans leur pays ... alors nous ne saurons pas qui est à l'origine de la recette ...

L'intrigue est portée tout au long des pages avec une certaine virtuosité ne laissant découvrir le criminel que lentement, très lentement ....

Les personnages sont attachants, l'inspecteur de police est même heureux de vivre, élément nouveau dans la littérature policière suédoise !

Nous partageons un petit moment de la vie des futures victimes.

Les seuls reproches que je ferais sont peut être le manque de professionnalisme dans la conduite de l'enquête, et l'histoire d'amour dont on ne voit pas trop l'intérêt !

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Le Dandy mourant

Le dandy mourant



La série d’enquêtes d’Anders Knuitas a été propulsée Mary Jungsted au premier rang des écrivains suédois de romans policiers déjà si nombreux à occuper cette place que le second rang est désespérément vide.



La traduction en quinze langues n’a pas du poser trop de problèmes vue la pauvreté du vocabulaire et de l’articulation des phrases. Quant aux trois millions d’exemplaires vendus ils sont à comparer aux centaines de millions d’épisodes de séries policières télé formatées et incohérentes, notamment au niveau de la chronologie.



La caractérisation des personnages est indigente façon Play mobil : cheveux bruns courts, pull rouge. Grand, petit. Méchant gentil. Chapeau.



Passons donc rapidement sur cette histoire inepte : Enquête poussive menée de front par un flic paresseux et un journaliste inconscient. Madame Jungsted n’a pas le sens de la psychologie, et trimballe des tonnes de préjugés sur l’art et sur le comportement (sexuel) des artistes.



Incapable de conclure les « héros » se voient substituer à leurs pénibles déductions un épilogue explicatif ahurissant du type « c’était donc çà !!! » totalement invraisemblable.



Ce « Dandy mourant » est une œuvre naïve et fascinante du peintre suédois Nils Dardel qui aurait dû figurer sur la couverture, pour que le lecteur apprenne au moins quelque chose.



Un piège à éviter.

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Le cercle intérieur

- - - ATTENTION ! 3e opus d'une série, risques de révélations dans ce résumé !! - - -

C'est l'été sur l'île suédoise de Gotland, les touristes ne vont pas tarder à affluer. Des fouilles archéologiques regroupent quelques étudiants et adultes sur le site de Fröjel pour mettre au jour des vestiges vikings. Le commissaire Knutas récupère difficilement de sa précédente enquête et déjà, une nouvelle affaire se profile : un cheval décapité, des "triples" meurtres… La voix de l'assassin probable se fait entendre et met le lecteur sur la piste de sacrifices rituels.

Mari Jungstedt signe une série de polars différents de l'image qu'on peut avoir d'autres auteurs scandinaves : le rythme est vif, il n'y a ni pléthore de personnages ni problèmes de société en trame. Ce n'est pas un policier qui est mis en vedette mais un journaliste en proie à des tourments amoureux. La lecture est vraiment plaisante, grâce à une typographie très aérée, une plume fluide, une intrigue limpide - trop simple, jugeront certains ? Moi j'aime ! Je déplore juste ici que le thème de la mythologie viking ne soit pas plus développé.

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Celui qu'on ne voit pas

Cette histoire se passe sur l'île suédoise de Gotland située dans la Mer Baltique. Un matin, Helena Hillerström part promener son chien. Elle sera retrouvée sauvagement assassinée sur la plage quelques heures plus tard. La police commence par soupçonner Per, son compagnon. Car Helena et Per avaient eu une grosse dispute la veille alors qu'ils accueillaient quelques amis pour la soirée. Quelques jours plus tard, une autre femme est assassinée et certains détails laissent à penser que c’est le même criminel qui a fait cela. Puis une troisième femme est retrouvée morte, il semble qu’il n’y ait aucun lien entre les différentes victimes… C’est le commissaire Anders Knutas qui dirige l’enquête et il doit composer avec la présence de journalistes toujours à la recherche du moindre scoop… et l’arrivée prochaine de nombreux touristes sur l’île pour l’été.

C’est un roman facile à lire, avec des chapitres courts qui donnent un bon rythme à l’enquête. Nous suivons à tour de rôle l’enquête policière, les investigations du journaliste et également par petites touches, les états d’âme du meurtrier. Le suspense est présent et les questions nombreuses…
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Le cercle intérieur

Voilà le deuxième Jungstedt que j'ai la chance de lire après "Celui qu'on ne voit pas", et je dois dire que j'aime toujours autant. Une fois de plus on se retrouve sur l'île de Gotland, le charme opère et l'auteur a le don de donner toujours un peu plus l'envie de s'y rendre en vacances. On espère juste qu'il y a moins de meurtres sur l'île en réalité que dans ses romans ;)



Ici pour "Le cercle intérieur" on touche à l'univers des Vikings et aux antiquités de leur époque. Mais aussi à la mythologie scandinave et à ses rituels. De jeunes étudiants en archéologie effectuent des fouilles sur l'île qui semble posséder beaucoup de vestiges à ce niveau. Maria Flochten, jeune néerlando-suédoise est retrouvée pendue à un arbre, un meurtre horrible qui va donner du fil à retordre à l'inspecteur Knutas et son équipe, surtout quand d'autres cadavres vont faire leur apparition et pas seulement humains.



L'écriture est fluide, sombre, percutante, froide, accrocheuse, ça passe vraiment bien et on s'attache encore un peu plus aux personnages, desquels on suit la vie professionnelle et personnelle en continuité des autres tomes. J'ai hâte de pouvoir lire "Ombres silencieuses".



Pour moi une valeur sûre du polar suédois!
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Celui qu'on ne voit pas

On retrouve bien là l'écriture caractéristique de l'auteur, avec de très courts chapitres présentant les différents points de vue, dont celui de l'assassin. Alors, comme je l'ai déjà souligné, cela ne permet pas de s'attacher particulièrement à un personnage, mais plus de brosser doucement l'évolution d'une enquête mal commencée par faute d'indices. Elle va durer une vingtaine de jours (les jours rythment la lecture) et est menée par des inspecteurs ordinaires, qui cherchent et font parfois des erreurs. On ne saura d'ailleurs pas grand chose des personnages, à l'exception d'Emma, amie d'Helena, la première victime. Cela ne m'a pas tellement dérangé dans la mesure où j'ai déjà lu les 2 enquêtes suivantes et que je suis donc familière avec eux. Mais cela peut être gênant encore une fois pour s'attacher à l'un d'eux.

C'est bien écrit et efficace mais pas très original ou surprenant. Il n'en reste pas moins un gentil polar dans lequel j'ai apprécié de me laisser porter. D'autant qu'il me rappelait mon court séjour à Stockholm et l'ambiance doucement estivale qui flottait. Car l'auteur laisse une petite part aux descriptions de paysage et surtout d'ambiance : la mer, la douceur de vivre dans un petit vent frais ou dans la chaleur écrasante de l'été. Quant à l'intrigue elle-même, on fait des suppositions, on cherche, on pense trouver, mais il faudra attendre les dernières pages pour trouver, avec un tout petit peu d'avance sur les enquêteurs.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Celui qu'on ne voit pas

Au lendemain d'une fête arrosée qui a mal fini - crise de jalousie et échange de gifles avec son compagnon Per -, Helen est retrouvée morte sur une plage de Gotland, sauvagement assassinée, son chien décapité et une patte arrachée un peu plus loin. Le principal suspect est rapidement appréhendé, mais...

Attention, ceci est un polar suédois, et comme certains de ses compatriotes, il est lent, très lent même. Et pourtant, curieusement, on ne s'y ennuie pas, on le lit avec beaucoup de plaisir, mais sans sentiment d'urgence cependant. Les protagonistes sont bon enfant, tout le monde s'entend relativement bien, beaucoup de flegme, à peine un soupçon d'agacement ici ou là. Même la police et la presse parviennent à se croiser sans trop de heurts. Comme chez Mons Kallentoft, une grande place est donnée au climat ambiant - ici une chaleur étouffante. De loin en loin, la voix du meurtrier laisse progressivement entrevoir sa silhouette, et fait avancer l'intrigue en donnant des pistes au lecteur, qui a ainsi une légère longueur d'avance sur l'équipe enquêtrice.

Un polar doux et plaisant, à l'intrigue à la fois simple et efficace. Curieux mélange, inédit pour moi. Bien que relativement transparent, le flic Anders Knutas est sympathique - sa nonchalance peut-être ? - et on a envie de le retrouver dans d'autres ouvrages de Mari Jungstedt.

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