Mari Jungstedt fait partie de ces auteurs scandinaves qui ont le vent en poupe. Elle apporte, à l'instar de ses pairs, un renouveau dans le roman policier. La recette de ce succès est simple : du réalisme, des policiers ordinaires, des scènes de vie banales et des scènes de crime classiques.
Dans Celui qu'on ne voit pas, nous retrouvons donc un commissaire de police suédois, Anders Knutas, qui traque, avec son équipe, un tueur en série qui sévit dans une petite ville touristique.
Le roman est scindé en plusieurs parties qui situent l'action sur une vingtaine de jours. Anders Knutas est en plus confronté à un petit problème, qui dit tueur en série dit fatalement journalistes fouineurs... voilà du roman policier dans toute sa simplicité.
Le lecteur suit donc une enquête de police, alternée par les recherches d'un journaliste chevronné, sur un rythme calme. Ici, pas de moment d'intense angoisse, pas de sursaut, mais une avancée par palier dans la découverte macabre d'un drame commun.
Par moment, le récit est complété par les pensées du meurtrier. Cela appuie chaque nouveau indice.
On n'est pas surpris par l'arrestation du tueur, mais par l'histoire des victimes.
De plus, il est agréable de se retrouver pour une fois avec un profil de policier différent. Anders Knutas est un père de famille comblé, un mari aimant et aimé, et un homme compris. Il n'est pas besoin d'être torturé et blessé pour être un bon enquêteur.
En bref, ce roman policier, tout en restant dans un schéma classique, est très agréable à lire et offre un bon moment de lecture.
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