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Critiques de Mari Kanstad Johnsen (26)
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Nils, Barbie et le problème du pistolet

Pour ses 5 ans, Nils peut choisir ce qu'il veut comme cadeau, et ce qu'il veut, c'est une Barbie ! Son père, gêné par le choix de son fils, fait tout pour le convaincre de prendre à la place un pistolet...

Un album qui aborde les thèmes des stéréotypes sexistes et du regard des autres qui peuvent influencer nos choix... ou pas !

Même si l'histoire est intéressante et bien traitée, je dois avouer que je n'ai pas du tout aimé cet album à cause de ses illustrations trop "agressives" et en désordre pour moi.

Dommage !
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Nils, Barbie et le problème du pistolet

Bon, il faut avouer que j'ai dû passer outre mes réticences quant aux illustrations. Je les trouve particulièrement moches, et fouillies. Mais on s'y fait. Et là on peut découvrir toute la justesse de l'album.

Nils est un petit garçon qui peut choisir ce qu'il veut pour son anniversaire. Et lui, il veut une barbie. Elle est si belle, et balèze en plus! Mais son papa, honteux, lui conseille fortement d'acheter le pistolet.

Un album sur les clichés sexistes, la pression pour s'y conformer, et le droit de ne pas le faire. Très juste.
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Le tunnel

Ils s’aiment et sont inséparables. Il a le poil blanc, elle a la fourrure fauve. « Ils creusent un sentier sous le sol. L’un et l’autre, ensemble. Ils tracent leur route ». Jour et nuit ils avancent dans l’obscurité. Parfois ils sortent et gagnent la forêt. Pour manger et boire, fuir un danger, trouver une nouvelle cachette, faire leur toilette. Sous terre ils sont davantage en sécurité. Dehors la grande route les hypnotise. Mais jamais ils ne s’élanceront pour la franchir. Ils se souviennent du chat, de l’écureuil et du renard étendus sur le bitume. Alors ils continuent de creuser, côte à côte. Car rien n’est plus important que rester ensemble quand on s’aime.



Une histoire digne d’une fable, où la sagesse se conjugue à un soupçon de mélancolie. Un couple de lapins qui avance malgré les embûches, trace son chemin au cœur d’un monde hostile et affronte les dangers main dans la main, enfin patte dans la patte. Tout à leur travail, ils discutent, parlent des atouts et handicaps des lièvres par rapport à eux (ils courent plus vite mais creusent moins bien) ou encore des raisons qui les poussent à construire un tunnel sans fin.



Je trouve les illustrations, épurées à l’extrême, d’une grande puissance. Sobriété des images, poésie d’un texte tout en délicatesse et profondeur d’un propos quasi philosophique, il n’en fallait pas pour que je tombe sous le charme de cet album aussi somptueux qu'inclassable.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Un dernier livre et au lit!

"Un dernier livre et au lit! " est un biais original pour évoquer l'imaginaire des enfants, leur goût des histoires et leur pertinence vis à vis de ce qui est et de ce qui n'est pas.



Nous avons une petite coquine qui ne voudra pas encore aller au lit et qui finalement, finement, proposera à son papa le défi de trouver une histoire qui parlera d'elle.

Si cette histoire n'existe pas pourquoi ne pas l'inventer (là, maintenant, avant d'aller au lit !)



Le papa jouera le jeu, on le comprendra, aidant la petite à trouver une aventure qui lui convienne, faisant ressortir ce qui lui plait dans les histoires qu'on lui raconte, tandis que les jeunes lecteurs noteront un peu tout ce à quoi il faut penser sil leur prenait l'envie d'inventer une histoire dont il serait le héros.

Il sera amusant de voir la petiote valider ou écarter les propositions, il faut que cette aventure soit extraordinaire (et aussi que l'on s'amuse un peu à quelques minutes du dodo, évidemment car il y aura peu de chance que le duo sorte aussitôt un papier, un crayon, pour noter tout ça. L'invention va être éphémère et surtout récréative).

Il faudra de l'action, de l'émotion, oui mais pas trop, juste un peu de celle qui fait peur ou pleurer.



L'image va suivre la fantaisie du fil de pensée et en général, les petits lecteurs s'en amusent, remarquant tout ce qui ne peut pas arriver dans la vrai vie, les stylisations surréalistes de personnages.

Tous les aspects touchants de la personnalité d'un enfant qui aime qu'on lui raconte des histoires et c'est un aussi un plaisir pour les grands qui la raconteront cette histoire.

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Serpent rêve

Connaissez-vous l'expression "avoir les yeux plus gros que le ventre" ? Le héros de cette histoire, un serpent à l'imagination bien fournie, illustre tout à fait ce concept. Les souris, c'est trop petit pour lui. Il aimerait bien gober des moutons, voire des éléphants ! Alors, Serpent rêve...



J'aime beaucoup ces illustrations très colorées qui nous transportent en pleine jungle. Les techniques utilisées me semblent vraiment intéressantes, quand on regarde la laine du mouton on a l'impression d'en sentir la texture... C'est une histoire qui fonctionne un peu sur le principe des devinettes : en regardant la forme dans le ventre du serpent, on peut deviner à quel animal il rêve...



Voici donc un bel album pour les amateurs (ou non) de serpents, avec une chute à laquelle on ne s'attend pas forcément !
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L'échappée

L'album est étonnant.



Nous ne savons à quoi nous attendre, nous en resterions bloquer à la 1ère couverture.



Et pourtant une force mystérieuse, agissant peut-être aussi par la fenêtre de la couverture, nous enjoint à tourner la page et en savoir plus, la moue scellant déja nos protestations.



Peut-être que cette force n'est autre que la curiosité tout simplement.



Et pourtant, chers lecteurs, il y aura bien autre chose et contre toute attente, nous serons emmenés par l'auteure norvégienne de l'album sur le terrain du fantastique.



Fantastique, au bout du compte!







Mari Kanstad Johnsen tisse une histoire sans paroles. En lisant, tout deviendra clair pour les jeunes lecteurs.



De quelle échappée s'agit-il?







L'auteure imagine une jeune ado ayant du mal à s'intégrer à sa nouvelle école, ignorée de tous dans la cour.



Et puis le phénomène, le tournant, vient nous quérir et une lumière brillera au loin, visible de la fenêtre de l'ado en plein nuit, venant d'une île.



Notre jeune fille est une intrépide et pas une timide, nous le constatons, elle s'embarque vers l'île du lointain où brille la lumière illico presto (c'est dire si elle s'ennuie dans son lit et si elle a envie d'action).



Ce qu'elle va en rapporter sera exceptionnel, un nouvel ami charmant, brillant et la foule de la cour, curieuse à son tour, va se former autour de notre héroïne du jour.







Mari Kanstad Johnsten distille des interrogations, de l'émotion fine, rien qu'avec l'illustration et la jeune ado devra faire le bon choix, conserver sa popularité toute neuve ou laisser dépérir son ami loin de chez lui.



L'auteure nous accompagne sur les sentiers de l'empathie et l'altruisme, ingrédients précieux des belles amitiés sincères. Que ne ferions nous pas pour ceux que l'on aime? Ce n'est pas la fin de l'histoire, l'auteure n'en reste pas là.



Notre héroïne saura assumer sa décision avec maturité et s'occuper de façons constructives, sans regarder en arrière.



La fin est mignonne.



Et d'ailleurs, non! Au loin, on ne l'oublie pas.







Une histoire compréhensible à plusieurs âges finalement par l'absence de texte et par sa leçon utile à tous ces niveaux d'âge.
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Mon grand papa

Qu'elle semble toute petite et perdue sur la plage, cette petite Maya!



Le paysage estival des double-pages est bondé de vacanciers et la gamine semble un peu fébrile à la perspective d'affronter tout ça.



"D'affronter?", me feriez-vous répéter.



Les plages sont-elles de nouvelles jungles hostiles et sauvages?





A hauteur de petite Maya, cela peut être imposant.



Heureusement, pour elle, elle a un grand papa, cela sera plus simple à repérer dans le paysage en cas d'égarement, n'êtes-vous pas d'accord, chers lecteurs?







Qu'il est grand et énorme ce papa!



L'auteure l'a imaginé hors de proportion, un goliath, une montagne, que dis-je, un phare à la plage.







C'est amusant de le remarquer, autant le grand papa est débordant de vitalité, autant la petite Maya reste coincée au fond de son maillot de bain à rougir (et ce n'est pas le soleil qui lui fait des chatouilles).



Il sera question de cela, de petite pétoche et de confiance en soi.







Maya se montrera très courageuse quand son grand papa la cofondera avec un chimpanzé du zoo et repartira avec.



Comment retrouver la trace d'un papa émoustillé dans cette mer de poissons remplie de touristes?







Les stratégies de survie de Maya pour retrouver un peu de sang froid sous une chaleur caniculaire vont amuser, c'est certain, nous relativisons la situation avec humour et c'est la grande Maya qui réconfortera son petit papa de s'être fait du mauvais sang.







Le dessin stylisé est original, le paysage est aussi cuit qu'une écrevisse, cela fait sourire et les lecteurs noterons d'autres détails tout aussi truculents.



Un album amusant et un sujet utile qu'il est possible de décliner pour d'autres situations comme "le labyrinthe du centre commercial à échelle de petits bouts".
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L'usine à ballons

"L'usine à ballons" est une bien étrange histoire. Trois amis jouent avec un ballon lorsqu'ils se rendent soudain compte que celui-ci émet des bruits plutôt bizarres. Oublié le jeu ! Nos trois copains veulent à tout prix percer le mystère de cet étrange ballon...



C'est un album assez original, suscitant curiosité et perplexité. L'histoire, composée principalement de dialogues, est un peu absurde. Les illustrations, elles, sont changeantes et surprenantes.



C'est malheureusement un album qui ne m'a pas vraiment touchée, probablement parce que je n'accroche pas trop à ce style d'illustrations.
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Le tunnel

Un mignon petit couple de lapins creuse un tunnel sous terre, ne ménageant pas ses efforts. Cela fait longtemps qu'ils creusent, ils vont juste à l'extérieur de temps en temps pour manger, boire et se nettoyer. Que trafiquent-ils donc ? Eh bien, ils ont réfléchi au moyen de traverser la grande route sans finir comme leurs amis... Leurs petites pattes ne leur permettent pas de courir très vite mais sont efficaces pour creuser, alors autant utiliser leurs atouts pour sauver leur peau.



Le texte de cet album est assez simple mais parle de choses sérieuses. Les dangers de la route et leurs conséquences mortelles ne sont pas forcément faciles à aborder avec des enfants... Cette triste et sombre menace est contrebalancée par l'amour que se portent nos deux lapins. En se soutenant l'un l'autre et en travaillant ensemble, ils sont certains d'atteindre le but qu'ils se sont fixés. Les illustrations sont modernes et épurées. J'aime le contraste entre les différentes couleurs et la manière dont la végétation se détache sur le décor (effet dentelle).



"Le tunnel" est un bel album pour sensibiliser les enfants aux dangers de la route et aux répercussions que peuvent avoir sur la nature les activités humaines. Et évidemment, ce livre plaira aux amoureux des lapins !
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Nils, Barbie et le problème du pistolet

Voilà un titre qui sonne comme un manifeste antisexiste ou le genre expliqué à mon enfant. D’autant plus que l’auteure et l’illustratrice sont norvégiennes et qu’on sait la Scandinavie à la pointe du combat pour une éducation égalitaire. On ouvre cet album avec circonspection, néanmoins, parce qu’on sait aussi, par expérience, que les bonnes intentions ne font pas forcément les bons albums : s’élever contre les représentations stéréotypées, les filles princesses-fées-paillettes-poneys, les garçons chevaliers-pirates-dinosaures-chantier, c’est salutaire, mais inverser les clichés tourne vite au procédé rebattu (on ne compte plus aujourd’hui les cow-girls et les princesses qui défient les dragons).

Ici, rien de convenu ni de moralisateur, pas d’explications laborieuses pour souligner que oui un garçon a le droit d’aimer les poupées, et oui une fille peut faire voler sa « Barbie balèze hypertop » du deuxième étage.

Résumons : Nils fête ses 5 ans. Son père lui promet qu’il pourra choisir le jouet qu’il veut. Arrivé dans le magasin, Nils demande – on s’en doute un peu – une Barbie. Son père essaie de le convaincre d’acheter plutôt un pistolet. Nils résiste. Sous la pression de son père, lui-même soumis à la pression sociale (les autres clients, la caissière), Nils cède. Mais il rentrera chez lui avec le pistolet ET la Barbie (parce qu’armé d’un pistolet, on obtient tout ce qu’on veut, c’est papa qui le lui a juré…).

Entretemps, père et fils auront traversé, chacun son tour, toutes les émotions, fierté, honte, joie, déception, confiance, colère, au fil de dialogues drôles et justes, servis par la traduction de Jean-Baptiste Coursaud. La mise en pages est dynamique, avec des changements d’échelle constants – Nils, géant coincé dans une maison de poupées, comme Alice –, des bulles de BD, plein de détails à regarder.

Talent, humour et intelligence au service d’une cause juste, l’éducation non sexiste : un album à lire dans toutes les écoles maternelles et au-delà.
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Serpent rêve

Quelle dure que celle d'un serpent dans un vivarium.

Dur, si dur.

Les auteures Sara Villius et Mari Kanstad Johnsen nous la décrirait un peu comme celle d'un chien, je mange, je joue, je dors ( et je vais aux toilettes, bien sûr).

Peinard.

Nous nous intéresserons aux grandes aspirations d'un serpent: manger autre chose que de la souris.

La situation pleine d'évocation évitera la démonstration et nous devinerons qu'avec ce que le serpent aimerait manger, cela lui plairait bien de découvrir des horizons nouveaux ( sans doute, histoire de varier le menu).

Les auteures nous amuserons, sur un rythme très tranquille, à un jeu de devinette.

Serpent va roupiller et rêver un peu, à nous de deviner ce qu'il imagine être en train de manger. Une scène rigolote ou l'animal mystère est englouti mais dont on reconnaît les formes et sur la page suivant la réponse.

Peut-être devrions nous faire sortir ce serpent hors de son vivarium afin qu'il tente sa vie rêvée, qu'en dites-vous jeunes lecteurs?

Je rigole, voyons.
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Nils, Barbie et le problème du pistolet

Bien que je ne sois pas fan du style graphique, qui n'est vraiment pas de mon goût, l'histoire, elle, m'a interpelé.



Nous avons un petit garçon et son père, qui vont dans un magasin pour acheter un jouet pour son anniversaire. Lorsqu'il voit une boîte rose de Barbie, le jeune garçon est tout heureux, ce serait un cadeau génial! le père, cependant, n'est pas de cet avis et tentera de détourner l'attention du garçon sur des jouets plus "masculins", surtout ce pistolet-jouet là, qui est tellement plus cool. Mais rien à faire, le garçon n'en démord pas: Barbie est tellement le jouet le plus magnifique qui soit. Viens le moment où un autre duo père-fils passe par là. Bien sur, ce duo là est machiste au possible et se moque autant du père que du fils qui souhaite avoir "un jouet de fille". Le père du garçon doit alors pousser plus loin sa bêtise en arguant que d'avoir un pistolet fait de son possesseur quelqu'un de "puissant". "Si tu as un pistolet, les gens feront tout ce que tu demandes", insiste-il. Le garçon finit par se ranger à l'idée de son père et achète le pistolet. Mais lorsqu'ils se retrouvent dehors, le garçon sort le jouet et le braque sur son père. "Maintenant, on retourne au magasin et on achète la Barbie!".



La fin est juste géniale. J'aime ce petit coco pleins d'assurance qui ne s'en laisse pas compter et qui assume ses choix. Le marketing de genre nuit grandement aux enfants, qui se retrouvent clivés selon leur sexe et ce que la société à décidé pour chacun d'eux. Comme si les garçons n'aiment pas les poupées et les cuisinettes, et les filles les petits autos et les blocs. C'est malheureux d'autant plus que ce clivage existe surtout parce que c'est rentable de diviser filles et garçons: les parents doivent alors acheter en double. Mais encore aujourd'hui nous avons cette culture du genre qui promeut des garçons virils et bricoleurs et des filles dociles et maternelles. Ce qui ne laisse place à aucune exploration pour les enfants. Bref, cet album l'illustre très bien.

Ce qu'il illustre aussi est la part parentale dans le clivage de genre. Le père, trop préoccupé par les "quant dira-t-on" et sa propre réputation, oublie les besoins de son fils. Il y a donc l'apport social derrière ce clivage.



Mais comme je l'ai évoqué, le style de l'album ne me plait pas, avec se côté barbouillé très enfantin et ses couleurs moches.



Par contre, c'est un album percutant et pertinent. J'espère qu'il y a en aura plus de ce genre à l'avenir.
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Nils, Barbie et le problème du pistolet

5 bougies sur le gâteau. "Si tu les souffles toutes d'un coup, Nils, tu pourras choisir ce que tu veux au magasin de jouets", promet Papa. Mais au magasin, Nils choisit une boîte rose avec une poupée Barbie et des coeurs roses. Papa est mal à l'aise. Il pense qu'un pistolet serait mieux pour son garçon. Et c'est pire quand ils rencontrent des personnes connues. Finalement Nils achètera le pistolet et s'en servira pour avoir la Barbie ensuite.

De retour à la maison, Nils joue avec la poupée et son père semble apaisé allongé sur le cabinet du salon.

Le propos du livre est trop rarement abordé dans la littérature jeunesse et j'ai particulièrement aimé le fait que le petit garçon ne cède pas aux injonctions de son père ni aux provocations de la petite brute de son âge. Par contre, je ne suis pas fan des illustrations et j'ai bien peur de ne pas être la seule.
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Nils, Barbie et le problème du pistolet

Nils a 5 ans et son papa lui a promis qu'il pourrait choisir ce qu'il désire au magasin de jouet. "C'est vrai ?" a-t-il dit ? "Oui, promis !" a répondu Papa !



Et Nils sait exactement ce qu'il veut mais... le problème c'est que Papa aussi sait exactement ce qu'il veut que Nils veut...



Un album d'une justesse rare. A lire, à faire lire, à offrir, un coup de coeur !
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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3 2 1

Les vacances débutent pour la petite Anna, elle est un peu déçue de se rendre chez sa grand-mère alors que d’autres camarades partent à l’étranger ou vont au zoo. En passant devant une boutique, elle aperçoit un lapin en peluche trop mignon. Elle imagine déjà ce que ses amis lui diraient en l’apercevant ! Mais sa grand-mère ne compte pas le lui offrir. Et si Anna s’occupait des animaux et des plantes des voisins, à la place de grand-mère ? Tout travail mérite salaire…



On retrouve dans cet album le style de dessin très particulier de Mari Kanstad Johnsen. Les personnages ont un aspect un peu grossier, comme s’ils avaient été gribouillés par un enfant. Il y a pas mal de texte et il contient beaucoup de chiffres puisque les 5 maisons comportent chacune un certain nombre de tâches à exécuter. Il y a même un petit calcul à la fin, l’occasion de faire des mathématiques sans même s’en rendre compte.



Je ne suis vraiment pas fan des illustrations, mais cet album scandinave est plutôt amusant.
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3 2 1

llus top. Très vivantes et expressives. Plein de détails amusants. Couleurs vives qui soutiennent tout à fait bien l'ambiance dynamique et joyeuse de l'histoire. Jusqu'à la dernière page,

les illus nous font sourire, c'est très gai de voir chaque voisin de retour avec son animal d'origine ou de remplacement. Et d'ailleurs, sont-ils au courant? Sûrement que non! J'adore ! Thème assez actuel et original de l'éducation à la consommation. Personnages attachants: une petite fille malicieuse et tout à fait autonome d'esprit, et une super grand-mère qui ose lâcher prise et qui malgré le désastre reste zen et trouve des solutions à tout. Les solutions qu'elle trouve sont assez comiques d'ailleurs, ça donne vraiment le sourire. Et puis dans une histoire, un enfant qui fait plein de bêtises et de caprices d'un air innocent, du début jusqu'à la toute fin, c'est tout simplement jubilatoire!
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L'usine à ballons

: La chaleur de l'histoire semble écrasante, chaque personnage cherche un coin d'ombre et même plus que ça, certains parents lisent même des magazines dans la cave obscure? C'est dire si il fait chaud.







Il n'y a que Coco, Kim et Elliott qui se sentent au contraire galvanisés par le ciel chargé de beau temps et ne se refusent pas une partie de jeu bien active, une partie de Basket, dis donc.



Les bouches des lecteurs vont s'arrondir car personne de sensé ne va se lancer dans une partie de Basket en pleine canicule.



Mais le trio nous est présenté comme très insouciant, incroyablement portés par l'énergie de se dégourdir.







Un cri va venir troubler leur intention de faire mordre la poussière à coup de panier marqué, un cri étrange dont personne ne se soucie par cette chaleur écrasante.



Le trio va donc chercher, fureter et vous savez quoi?







Peut-être bien que le cri vient peut-être du ballon lui-même.







La perspective est fantaisiste, les hypothèses du trio également.



Qu'est-ce qu'il y a là-dedans?



Comment prendre contact et savoir ce qui cloche?



"Allo?", fait-on contre le ballon.







L'aventure est définitivement très très fantaisiste car comme le génie d'une bouteille, il y a quelqu'un coincé dans le ballon.



Comment faire?



L'éclater.



Un ballon de basket?



Alors là, c'est super super fantaisiste, s'amuseront les enfants et du coup, très drôle.







L'histoire est originale et surprenante, la chute sera digne du ton choisi.



Ces personnages anthropomorphes sont amusants.
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Le tunnel

Une ode graphique aux plus fragiles et au couple qui célèbre la prudence et la persévérance.

Deux lapins. « Elle ne sait pas depuis combien de temps ils creusent. Mais elle sait qu’ils creusent depuis longtemps. » La profondeur des illustrations en larges aplats de tons bistres, du moutarde au brun en passant par le kaki, est renforcée par la matité du papier. Le noir – en traits vifs ou souples tracés au crayon, au pinceau, à la plume - souligne l’activité des deux protagonistes. L’impression de mouvement est renforcée par la succession de cadrages variés. Le texte simple et rythmé accompagne le dynamisme des images et permet de comprendre les motivations des deux personnages. « Sous terre dans le noir ils sont seuls. Leurs pattes avant s’activent comme des baguettes. Ils creusent un sentier sous le sol. L’un et l’autre, ensemble ».



Critique rédigée pour la Sélection du Petit Dévoreur 2017, Bibliothèque départementale de la Sarthe
Lien : http://biblio.sarthe.fr/la-b..
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3 2 1

3,2,1, Mari Kanstad Johnsen, Cambourakis, 2021, 18€



C’est l’été, les vacances sont là. Les camarades d’Anna ont tous de super projets. Mais elle, c’est chez sa grand-mère qu’elle passera le mois. Et même pas moyen de payer un billet d’entrée au zoo, manifestement Grand-mère est fauchée.



Dans une boutique, la fillette repère une peluche de lapin super chouette. Mais il coûte 5 euros. Alors Grand-mère fait une proposition à Anna. Pour se l’offrir, elle devra s’occuper des maisons vides pour les vacances. 5 maisons, à raison d’un euro pour chacune d’elles, le compte y est.

Dans la première, il faut prendre soin d’un serpent, dans la suivante de deux lapins, de trois oiseaux, quatre tomates et enfin cinq poissons. Fastoche, Anna est enthousiaste.
Lien : https://www.litterature-enfa..
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Serpent rêve

Serpent Rêve Sara Villius et Mari Kanstad Johnsen édition Cambourakis, 2018, 14€



De quoi rêve serpent en s’endormant paisiblement ?

Dans ses songes, il imagine engloutir des animaux gigantesques, tels qu’un mouton, une vache et pourquoi pas le plus imposant de tous : un éléphant ! Mais ce grand festin n’est que le fruit de son imagination. En effet son évasion gustative n’aura duré que le temps de son somme. Il se réveille dans son vivarium avec pour seule consolation une pauvre petite souris blanche à se mettre sous la dent ! On découvre alors avec surprise que tous ces animaux rêvés ne sont en réalité que de petites figurines posées sur l’étagère d’une chambre d’enfant dans laquelle serpent est installé.
Lien : https://lireaparis.wordpress..
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