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Critiques de Maria Ernestam (374)
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Le pianiste blessé

Que je me suis ennuyée ! Alors que j'avais vraiment apprécié, de cette auteure, "Les oreilles de Buster" et "Toujours avec toi", j'ai lu ce roman comme un véritable pensum.



Vraiment, j'ai eu l'impression de lire une romance mâtinée de réflexions "profondes" genre feel-good.



Un mot de l'histoire vite avant que je ne l'oublie : une écrivaine-libraire suédoise se remémore la fin de son amitié avec Veronica,  sa soi-disant meilleure amie, lors d'un voyage en Malaisie et à San Francisco 10 ans auparavant. Elles étaient parties sur les traces de la charismatique tante de Veronica,  décédée en laissant des zones d'ombre quant à ses vacances dans ces lieux-là.



Il y est question d'amour et d'amitié, de décisions et de destin, ces thèmes étant mis en scène dans une histoire non crédible, du moins de mon point de vue.



Bref, ce pianiste blessé n'a provoqué en moi aucune once de compassion.

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Patte de velours, oeil de lynx

J’avais envie de lire quelque chose de léger. Le titre, la couverture et le résumé m’ont fait tendre la main vers la boîte à livres ; comme j’adore les chats, je me suis lancée dans ce livre très court. Je dois dire que je n’ai pas été emballée du tout. J’ai bien aimé le premier chapitre.. mais il ne dépasse pas les deux pages…

J’ai donc fait la connaissance de la chatte Michka et de ses deux humains, Sara et Björn, et d’Alexander, un chat norvégien, gris tigré, qui réside chez Lars et Agneta, les voisins d’en face.

Alexander est un chat territorial et peu aimable, et il va terroriser Michka. Mais il semblerait bien que l’animal ressemble diablement à sa maitresse… et l’installation dans leur nouvelle maison, ce petit paradis, va se révéler bien plus mouvementée que Sara et Björn ne l’imaginaient.

Tout semble tout beau les premiers jours et puis cela se gâte..

Quel est le secret de cet endroit? De cette maison ? Je vous laisse le découvrir.

Ce qui m’a déçu c’est qu’au vu de la couverture et du titre je m’attendais à un livre humoristique avec des dialogues de chats » et que les chats existent, certes, mais ne sont pas les personnages principaux…

Le livre est déjà retourné dans sa boîte faire un nouvel heureux (ou pas…)


Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Le pianiste blessé

Ce roman centré sur la complexité des relations humaines m'a touchée. Amour, amitié, complicité, rencontres fugaces s'entrecroisent au fil des pages.

La place de l'art dans la vie des deux personnages principaux est bien évoquée.

Les ruptures dans la temporalité entretiennent l'intérêt.

J'ai aimé, j'ai été intéressée, mais je ne peux pas parler de coup de cœur.
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Les oreilles de Buster

J’ai adoré ce livre qui m’a tenu en haleine du début à la fin, par sympathie pour cette petite fille de sept ans ainsi que par les émotions qu’elle traverse tout au long des 50 ans qui déroule son fil rouge. Drôle, sanglant, cinglant et très touchant. C’est surtout très bien écrit également !
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Le Peigne de Cléopâtre

J'aime la couverte de l'édition du "Peigne de Cléopâtre" que j'ai lue que le roman. Le photo de Lara Zankoul dit tout; c'est-à-dire que les personnages portent des masques et réussissent à peine à garder la tête au-dessus de l'eau. Le livre raconte l'histoire d' un trio d'amis (deux femmes et demi plus un demi-homme) qui fondent une agence qui trouvent des solutions aux problèmes des gens.

Le concept de base est très mauvais. Les protagonistes sont des bohémiennes dans la quarantaine qui se cherchent. Le lecteur se demande pourquoi ils pensent être capables de résoudre des problèmes des autres. Pourtant, le format du polar dont se sert Maria Ernestam est le véhicule idéal pour son projet. Un crime tel que le meurtre provoque une crise et crée une urgence à trouver une issue, "Le peigne de Cléopâtre" commence mal mais s'améliore au fur et à mesure qu'il avance.

Les thèses d'Ernestam sont très contemporaines. D'après elle, tout le monde porte des blessures qui vont rester avec eux tant qu'ils vivront. Le meurtre n'est pas forcément un mal; il y a des gens qui méritent d'être supprimé. Le pardon est ridicule; on doit accepter son mal en patience dans l'espoir que les douleurs vont à la longue diminuer. Finalement, il ne faut jamais penser que l'on arrivera à tout connaitre au sujet des les démons qui harcèlent ses amis. Il s'agit plutôt de les bien aimer même quand on n'a pas l'histoire complète.
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Jambes cassées, coeurs brisés

Premier livre de Maria Ernestam pour moi . Il était dans les "coups de coeur" à la bibliothèque et la quatrième de couverture m'a emballée.

J'ai été séduite par l'histoire, je ne m'attendais pas à "ce plâtre".

Certains épisodes de l'histoire ne ce sont pas passés comme je l'imaginais, j'ai été surprise par certains personnages.

Je vais lire d'autres romans de cette auteure .
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Jambes cassées, coeurs brisés

Pendant les fêtes j'ai voulu lire léger, oublier un peu tous les malheurs du monde et autres histoires sombres dont la littérature est pleine.



J'ai extirpé ce roman là de mes piles. Acheté à cause de sa couverture (oui il m'arrive d'être aussi superficielle ..) je n'avais même pas remarqué qu'il se passait à la période de Noël. J'avais seulement en tête d'excellents billets sur "Les oreilles de Buster" de cette autrice.



Lisbeth est une jeune femme de 42 ans ; institutrice, elle aime son métier, a réussi à s'acheter une petite maison en bord de mer et est plutôt contente de son sort, malgré la blessure d'une rupture récente. Son petit ami l'a jetée comme une vieille chaussette, pour une fiancée plus digne de sa famille (comprenez classe sociale élevée).



Et voilà que tout se détraque. Sa meilleure amie au village a de gros soucis avec sa fille, son ex sonne sans prévenir à sa porte, lassé de sa nouvelle conquête et prêt à renouer avec cette brave Lisbeth. Sa directrice à l'école lui annonce qu'elle lui retire des heures pour les confier à un ancien champion de ski et la plomberie de sa maison nécessite de gros travaux.



Par ailleurs, comme d'habitude, elle doit aller fêter Noël chez ses parents, avec sa soeur, médecin, mariée et enceinte de son quatrième enfant. Parfaite la soeur. Elle va encore passer pour la pauvre fille de la famille.



A ce stade de la lecture, on a un peu pitié de Lisbeth, qui se laisse marcher dessus un peu trop facilement et on ne donne pas cher de son Noël. Et pourtant, la voilà qui sous le coup de la colère lâche un mensonge censé lui conserver ses heures de cours, mensonge qui l'entraîne dans les Alpes avec ses élèves, la directrice et le champion, pour un stage où elle devra elle-même faire ses preuves en ski.



Complètement paniquée, ne voulant pas faire marche arrière, elle monte un subterfuge osé, avec la complicité du médecin du village et de son amie.



J'ai craint le feel-good trop sucré, c'est un peu ça, mais l'histoire est pétillante, les personnages attachants, l'humour constant et j'ai souri aux nombreux rebondissements. Lisbeth passe de fille un peu gourde et malléable à jeune femme sûre d'elle et de ses talents ; elle se rend compte que ce n'est pas si difficile de mentir et de faire marcher l'entourage qui l'a blessée. Son mensonge lui donne curieusement la confiance en elle dont elle manque. Pas dupe, elle n'en est pas très fière.



Elle a souvent des sueurs froides Lisbeth, mais voir s'effriter la superbe de sa soeur par exemple est assez réjouissant, sans parler de celle de son ex. Ce sera l'occasion de repartir sur des relations plus sincères et authentiques. Et je ne dis rien d'un certain plombier providentiel, qui va bouleverser son quotidien.



Ce qui est sympathique dans ce roman, ce sont les préparatifs de Noël dans un village de Suède, respectueux des traditions. Avec la neige, les décorations, les bougies, les brioches au safran, je me suis sentie bien au chaud et à l'abri.



Je ne suis pas sûre de récidiver avec l'autrice, mais ce roman a rempli son rôle de distraction agréable à un moment où j'en avais besoin.
Lien : http://legoutdeslivres.haute..
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Jambes cassées, coeurs brisés

La version livresque d'une comédie romantique de Noël, avec une héroïne qui n’est pas sans rappeler Bridget Jones, en version suédoise.

Des gaffes, des mensonges, des catastrophes et des bons amis : c’est sympa, léger, une lecture vraiment agréable en cette période festive.
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Le Peigne de Cléopâtre

Mari, Anna et Fredrik décident sur un coup de tête, alors que Mari vient d’être congédiée de l’entreprise qu’elle a contribué à fonder, de mettre leurs ressources en commun pour démarrer un service de résolution de problèmes qu’ils conviennent d’appeler, sur la suggestion d’Anna, Le Peigne de Cléopâtre. Leur idée est d’apporter de l’aide à des client(e)s qui les solliciteraient pour des raisons diverses : décoration intérieure, conseils financiers, etc… Ils sont bientôt approchés par la voisine d’Anna, Elsa Karlsten, qui subit de l’abus depuis des années dans sa relation de couple, et qui leur fait une demande les amenant là où ils n’avaient jamais envisagé d’aller : leur proposant une somme d’argent substantielle, elle veut qu’ils la débarrassent de son mari. L’auteure, qui brouille les cartes jusqu’à la fin quant à qui aurait fait quoi, s’attache de façon fort intéressante à explorer les répercussions que cette question d’ordre moral va avoir sur ses personnages qui, voyant des blessures de leur passé réouvertes, vont être forcés de se révéler à eux-mêmes ainsi qu’aux autres, pour le meilleur et pour le pire… Un roman aux apparences trompeuses qui a su garder mon intérêt jusqu’à la fin.
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Le Peigne de Cléopâtre

amoral, ce peigne



Une jolie histoire que celle de ces trois amis quelque peu asociaux qui se lancent dans la résolution de problèmes en tous genres.

Ils sont amis mais se confient peu, voire se mentent et chacun de son côté devra dévoiler petits à petit ses fondamentaux lorsqu'ils seront amenés à envisager l'élimination physique de personnes toxiques.

Un sens de la narration pas tout à fait abouti, qui manque souvent de subtilité, assez inégal, toutefois une lecture plaisante.
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Patte de velours, oeil de lynx

Maria Ernestam nous propose un tableau subtil de la vie à la campagne avec son roman "Patte de velours, œil de lynx". L'histoire commence avec Sara et Björn, un jeune couple emménageant dans une maison récemment rénovée, cherchant une escapade paisible loin de l'agitation urbaine. Cependant, la tranquillité de leur nouvelle vie est rapidement ébranlée par une guerre féline entre leur chat et celui de leurs voisins, déclenchant une série d'événements inattendus.



L'écriture d'Ernestam offre une immersion très intéressante dans une ambiance qui se prête au mystère, avec une atmosphère initialement sereine qui se transforme progressivement en une tension palpable. Les interactions entre les humains et les félins dévoilent des couches subtiles de rivalités, de non-dits et d'intrigues, créant un récit qui oscille entre le comique et le perturbant.



L'auteur réussit à peindre des personnages crédibles et nuancés, chacun portant ses propres fardeaux et secrets. La guerre des nerfs entre les chats devient une métaphore subtile pour les conflits humains, et le récit explore les thèmes de l'intimité, de la coexistence, et des frontières personnelles.



Cependant, le point faible de l'œuvre réside dans sa fin abrupte, laissant avec un sentiment d'inachevé. Alors que le frisson de la conclusion est indéniable, il aurait pu être exploité davantage pour offrir une résolution plus complète. J'ai vraiment été sur ma faim, et nous sommes plusieurs lecteurs à avoir souligné ce point.



En dépit de cette réserve, "Patte de velours, œil de lynx" reste une lecture enrichissante. La plume d'Ernestam tisse habilement une histoire complexe, mêlant les aspects humoristiques et les moments poignants. J’avoue, j’ai totalement été séduite par la couverture plus que par le résumé, amoureuse des chats que je suis ^^.

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Les oreilles de Buster

Eva, 56 ans, se voit offrir par sa petite fille Anna-Clara, un journal décoré de roses, ses fleurs préférées.

Ce journal va occuper une partie de ses nuits et elle va nous livrer ses plus terribles secrets.

Au travers de ce journal, elle se remémore son enfance, des événements douloureux, ses premiers amours, sa quête d'un amour maternel face à une mère égocentrique, malsaine et toxique. Eva y trouvera du réconfort auprès de son père discret et auprès de Buster.

Eva a 7 ans quand elle décide de tuer sa mère et mettra 10 ans à passer à l'acte.



L'auteure nous livre un récit habile alternant passé et présent avec plein de rebondissements.
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Le pianiste blessé

Dire que j'ai beaucoup aimé, c'est réducteur. Il est assez rare que je mette 5 étoiles, mais là j'avoue avoir été emportée par cette histoire. C'est ce que j'aime dans la lecture, ce genre de rencontre.

L'écriture est juste, riche, fluide, bravo à la traductrice. Nous voyageons dans le temps sur deux années 2014 et 2004 qui permet à l'auteure de raconter l'histoire des secrets de la tante de son amie. Pourquoi et avec qui partait-elle deux fois par an à Langkawi et à San Francisco. Qui était-elle finalement, cette personne qui pansait les blessures de ces adolescentes, Véronica et Marieke. L'auteure décrit le cheminement pour retrouver les traces passées de la tante et en même temps, le cheminement de leur amitié qui amènera à la rupture à la fin du voyage en 2004. Et puis, il y a James, troublant, qui est cette homme finalement ?

Donc des personnages forts qui se cherchent aussi bien sur leur amitié mais sur leur vie, sur les actes manqués et ce qui finalement est important.

Je vais aller voir les autres romans de cette auteure !

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Jambes cassées, coeurs brisés

Imaginez-vous être une jeune femme avec une vie plutôt tranquille : institutrice, sans enfant, sans compagnon. Vous etes issue d’une famille harmonieuse mais qui vous laisse un petit gout amer. Après tout vous êtes celle qui est celibataire, sans enfant…



Votre vie est plutôt rodée quand tout est un peu chamboulé à cause d’un plâtre et d’un tuyau de cuisine.



Voici la vie de notre héroïne Lisbeth.



Ce roman se lit facilement grâce à la plume fluide de l’auteure.

Une lecture légère que je vous recommande.
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Le pianiste blessé

Cce sont deux amies dont il s’agit, Marieke qui raconte et Véronica l’héroïne (malgré elle ?) de ce récit en plusieurs époques d’une amitié qui s’est rompue brutalement, au cours d’un voyage étonnant.



Elles se sont connues dans l’enfance, l’une ordinaire et tranquille, celle de Marieke dont les parents étaient classiques, calmes, besogneux et quasi sans relief, et l’autre tracassée, voire saccagée, auprès d’une mère inconstante et inconséquente, heureusement épaulée par sa soeur, Tante Klara, qui apportera à Véronica un peu de sérénité et de plaisir.



Les deux amies se rencontrent à l’école, et alternent les moments de vie chez les parents de l’une et la tante de l’autre. C’est Klara qui va étoffer, par ses attentions, sa joie de vivre, son art d’organiser une vie tout à la fois calme et fantasque, les relations qui lient si intimement Marieke et Véronica. La première deviendra écrivain, sans doute pour sublimer sa vie qu’elle a toujours trouvé tellement ordinaire par rapport à celle de Véronica dont les épisodes familiaux sont tellement plus tempétueux. Véronica, elle, sera professeur de musique, enseignante donc comme sa tante qu’elle vénère et qui a remplacé sa mère pour la conduire à l’âge adulte.



Tante Klara meurt et Véronica découvre une sorte de mystère qui rythmait la vie de sa tante, celle-ci partant en voyage deux fois par an dans les mêmes lieux : Langkawi en Malaisie et San Francisco aux USA. Les deux jeunes femmes, à l’instigation de Véronica vont partir sur ses traces, sorte de voyage d’adieu et d’hommage dans les pas de celle qu’elles aimaient tellement. Mais ce voyage, riche de surprises, recèle un risque bien plus grand que ce qu’elles pensaient : leur amitié s’en trouvera ballottée, bouleversée, fragilisée et même rompue, et la rencontre avec un pianiste, à la carrière compromise par une grave blessure, modifiera leur rapport à la vie.



Maria Ernestam bouscule les époques pour mieux nous raconter l’évolution de cette relation entre les deux amies si différentes dans leur tempérament, la transformation de leurs caractères, les désillusions de l’âge adulte, les petites et grandes trahisons, les prémices amoureuses et les mystères que chacun choisit de garder sur sa vie privée. La traduction de Anne Karita sert parfaitement le rythme et la délicatesse de l’écriture et la finesse psychologique de l’auteur. Un très bon moment de lecture, et une profonde réflexion sur les rapports humains, notamment en matière d’amitié.
Lien : https://camusdiffusion.wordp..
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Les oreilles de Buster

Un sublime roman. J'ai adoré suivre Eva. On y découvre une femme qui se replonge avec pudeur dans sa difficile enfance. On y découvre les traces du manque d'amour qui ont malgré tout façonné sa vie. Sa détermination est présente dès les premières lignes mais le roman réserve des surprises jusqu'à la fin. J'ai adoré. Mon mari me l'a piqué et l'a dévoré aussi.
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Le Peigne de Cléopâtre

Cette autrice a un style d'écriture bien à elle. C'est le deuxième roman que je lis de sa plume et dans les deux on part au début d'un univers simple qui a l'air bien équilibré. Mais au fil des pages tout se complexifie. A la fois les personnages et les situations. J'aime le fait qu'elle tende des pièges au lecteurs. Elle nous laisse croire que nous devinons certaines choses mais il n'en est rien. J'ai été surprise plus d'une fois. Une belle découverte. Je lirai ses autres romans !
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Patte de velours, oeil de lynx

« Ne sortez jamais sans votre sécateur », voilà qui donne le ton à ce roman de Maria Ernestam, à la formidable image de chat mouillé et mécontent en couverture qui a joué pour beaucoup dans le choix de le lire. Sara et Björn ont rénové une maison à la campagne dans laquelle ils viennent de s’installer avec leur chatte Michka. Ils font la connaissance de leurs voisins, Lars et Agneta, un couple qui paraît à prime abord sympathique; ils ont aussi un chat, un animal plutôt territorial, et qui considère leur terrain comme faisant partie du sien. Alors que je m’attendais à ce que le comportement d’Alexander (le fameux chat) occupe une place plus prépondérante dans ce court roman au suspense bien présent, j’ai été agréablement surprise par la manière dont l’auteure conduit son intrigue jusqu’au retournement de situation, plein de mystère, et que je n’avais pas vu venir, à l’instar de Sara... J’ai trouvé les parties du début et de la fin, où l’auteure adopte la perspective du félin, bien réussies. Un divertissant petit moment de lecture.
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Jambes cassées, coeurs brisés

Une histoire de Noël en Suède.

C'est l'histoire d'une jeune femme de 38 ans, Lisbeth, institutrice, célibataire et à qui il arrive un peu de tout dans cette période de l'Avent : un ex petit ami envahissant et peu sympathique, une amie géniale qui a des ennuis, une famille qui se préoccupe peu d'elle, un problème de cuisine mal odorante et de plomberie.

C'est drôle, surtout lorsque Lisbeth, pour se sortir d'un mauvais pas , s'invente une fracture (c'est le cas de le dire) et commence à mentir.

En général, on fait peu de cas de Lisbeth et là, au fur et à mesure, elle est à l'écoute de tous et évoque un Cabinet Thérapeutique Lisbeth (CTL).

On découvre aussi les traditions de Noël en Suède avec les décorations, le vin chaud, les gâteaux aux épices.

C'est une lecture très plaisante, amusante, émouvante aussi; un bon moment à passer avec un thé et des biscuits.
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Jambes cassées, coeurs brisés

Une très bonne pioche!



J'adore l'auteur depuis " les oreilles de Buster". Cet humour décalé, noir et si inattendu.



Cet opus est bien différent, c'est plutôt un roman drôle et tendre.



J'aime le ton, le style et les personnages sont attachants.

Dès les premières lignes, j'ai envie de prendre Tobbe dans mes bras.



Le début est un peu inutile à mon goût et parfois, on ne sait pas trop ce que certains personnages viennent faire dans l'histoire.



Mais j'ai passé un super moment.
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