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3.65/5 (sur 17 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Port-Bou , le 17/07/1958
Biographie :

Maria Mercè Roca est née en 1958 dans un petit village catalan, Port-Bou, à la frontière entre la France et l'Espagne.

Auteur d'une vingtaine de romans (dont cinq traduits en français), elle est aussi scénariste de deux séries télévisées, Secrets de famille et Rosa.

Après avoir été secrétaire, Maria Mercè Roca a enseigné le catalan dans des cours pour adultes pendant quelques mois, et a également travaillé dans des organismes de "normalisation linguistique".

Elle est l'auteur d'une vingtaine de romans dont cinq ont été traduits en France, notamment 'Basse Saison' en 1995, 'Les Escaliers de Port-Bou' en 1997, 'Un temps pour perdre' en 2001 et 'Le Dernier Train' en 2006. Tous empreints de réalisme social, un style relativement anachronique dans la littérature contemporaine. Son écriture est celle de l'émoi et de la nostalgie sur le fond, elle est ramassée et souvent hachée sur la forme. Ses romans ont reçu de nombreux prix (prix Ramon Llull, prix Josep Pla, prix Sant Jordi).

Maria Mercè Roca vit aujourd'hui à Girona et est députée au parlement de Catalogne.
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Bibliographie de Maria Mercè Roca   (5)Voir plus

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Au paradis aussi, le temps doit tourner. Lorsque Laura s’éveille, elle voit que le ciel a pris quelques couleurs, et le contour des meubles de l’atelier – qui lui semble un palais – commence à se dessiner. Et il est là, embrassant avidement son pubis endormi.
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En fin de journée, elle entre dans n’importe quelle brasserie, pour prendre une bière et regarder les gens, et il y a toujours quelqu’un sur qui porter son attention, quelqu’un qui la regarde, quelqu’un qui la fasse rêver.
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Avant, dans le village de Laura, lorsque les gosses étaient tristes, on les emmenait à la rivière regarder l’eau couler et y jeter des pierres ; on disait qu’ainsi la tristesse et la jalousie s’en allaient avec le courant, en aval, et disparaissaient.
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Pendant son travail, elle chante, et parfois même elle siffle. Elle siffle comme un garçon, ce qui met sa mère en colère ; elle lui dit que c’est une chose de voyou, tout comme fumer et boire de la bière, et la met en garde : « Pauvre de toi, ma fille, si tu fais de même. » Fumer ? Non, elle ne fume pas. Elle a essayé, mais ça ne lui dit rien. Mais de la bière, ça oui, elle en boit. Elle l’aime avec beaucoup de mousse, et elle aime aussi enfoncer ses lèvres dans le verre, les ressortir toutes mouillées et nettoyer goulûment avec la langue ce petit liseré blanc et amer. Quant à siffler, il faut voir quelle grâce elle étire ses lèvres…
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Avant de se mettre à table, Marga ouvre la bouteille de vin avec un tire-bouchon, et lorsqu’elle verse la première rasade dans le verre, les deux filles se taisent, respectueuses, écoutent ce bruit annonciateur de moments joyeux, puis elles cognent légèrement leurs verres pleins, les approchent de leurs lèvres, ferment les yeux, et boivent.
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Il arrive parfois, comme dit la chanson,que la vie te fasse un baiser sur la bouche..
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Il y a pour tout un moment,
Et un temps pour toute chose sous le ciel :
Un temps pour enfanter et un temps pour mourir (...)
Un temps pour pleurer et un temps pour rire,
Un temps pour se lamenter et un temps pour danser,
Un temps pour jeter des pierres et un temps pour les ramasser,
Un temps pour étreindre et un temps pour s'abstenir d'étreindre
(...)
Un temps pour se taire et un temps pour parler
Un temps pour aimer et un temps pour haïr
Un temps pour chercher et un temps pour perdre »
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Il a quelquefois essayé de prendre un livre, mais ça l'endort. Le mieux, c'est la radio ; elle le tient informé de tout, et le matin, lorsque tout le monde se lève avec une tête pleine de sommeil, il est capable d'expliquer ce qui s'est passé pendant la nuit, alors que l'on croit toujours qu'il ne se passe rien parce que l'on dort ; mais la terre, elle, ne s'arrête jamais de tourner.
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Jean sourit au public qui l'applaudit et Laura le regarde.Je ne méritais pas qu'il me traite de cette manière, pense-t-elle, apaisée,mais il ne m'aimait pas,et quand l'un des deux n'aime pas,cela doit se passer de cette manière:il n'y a qu'à voir Mme Sadoux,avec quelle dureté elle parle de Monsieur Claude qui ne vit que pour elle et qui est un brave type,et il n'y a qu'à voir le peu d'indulgence que j'ai eu,moi,avec Manel,qui est aussi un bon garçon.
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Les remords viennent la nuit, quand il fait noir. Quand on a la conscience tranquille, ou qu'on en a pas, on s'endort toujours, plus ou moins vite, mais on s'endort.
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