Personne ne bouge, personne ne respire. Entre mes mains d’enfant de presque 9 ans, la poupée ne s’anime pas. Elle ne parle pas. Ses petits bras de plastique restent le long de son corps. La petite fille ne coiffe plus ses cheveux blonds et soyeux. Le temps s’est arrêté là. C’est la guerre. C’est la dictature. La poupée immobile et ce visage en sont la preuve.