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Citations de Mariana Zapata (85)


- Les seules personnes au monde qui peuvent nous blesser sont celles à qui l'on donne ce pouvoir, Van.
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Je me rappelai que la vie était un cadeau - parfois on souhaiterait pouvoir l'échanger, d'autres fois on voudrait la garder pour toujours, mais ça restait un cadeau. L'herbe semblait peut-être plus verte ailleurs, mais au moins, vous aviez de l'herbe. Certains endroits dans le monde n'avaient même pas ça.
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Aimer quelqu'un, ce n'était pas lui laisser des mots avec des petits cœurs et l'inviter à des pique-niques romantiques ; c'était se soucier de son bonheur et être prêt à tous les sacrifices pour lui.
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Ma douleur était comme une microcoupure : vous saviez qu'elle n'allait pas vous tuer, mais ça faisait quand même un mal de chien.
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Tu vois ? Ne pas t'aimer, c'est comme lutter contre la gravité.
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Ce qu’il y a de drôle avec la vie, c’est tout ce que l’on ne choisit pas. On ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas sa couleur de cheveux, sa taille ou ses talents naturels. On ne choisit pas où l’on naît ni ce que les gens verront quand ils nous contempleront.
Mais ce qu’il y a de mieux dans la vie, c’est que, en fin de compte, rien de tout ça n’a d’importance. On peut choisir la personne que l’on devient. Celle que l’on aime. On peut changer de couleur de cheveux et, dans une moindre mesure, on peut aussi changer la couleur de ses yeux ou sa taille. Et on peut apprendre à exceller dans un domaine.
Il y a beaucoup de choses que l’on ne choisit pas, mais il y en a bien plus que l’on peut choisir. Et je sus en cet instant ce que je choisirais. Ce que je choisirais toujours.
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Ma mère disait toujours qu'on en apprend beaucoup sur quelqu'un rien qu'en regardant ses yeux. Une même bouche peut prendre des tas de formes, mais les yeux sont le miroir de l'âme et des secrets honteux.
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Je savais ce que c'était que d'essayer de ne pas tomber dans le trou que l'on avait déjà creusé pour vous.
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Je te jure, tu es un foutu puzzle que je croyais être bien rangé dans une boîte, mais chaque jour je découvre une ou deux pièces manquantes éparpillées aux quatre vents.
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Mais être rancunier était une perte de temps. Ce n’était qu’un vortex qui aspirait votre temps, votre énergie et votre bonheur. Du temps, de l’énergie et du bonheur qui seraient plus utiles pour faire quelque chose de bien, quelque chose qui améliorerait votre vie entière. Quelque chose qui pourrait vous rendre heureux.
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Le problème avec les hommes, ou les mâles en général - et je l'avais découvert au cours de ma vie -, c'était leur grande bouche. Un requin-baleine, ce n'est rien en comparaison du gars moyen accompagné d'un copain ou deux. Honnêtement.
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Tu me rends plus heureux que personne ne l'a jamais fait auparavant et si tu savais combien de personnes j'ai rencontrées, tu comprendrais ce que cela signifie.
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« Un sourire hésitant se dessina sur ses lèvres. Ce devrait être la deuxième fois de ma vie, peut-être, que j’assistais à cela. Et cela me désarçonna totalement. Pour un homme qui ne souriait jamais, même lorsqu’il gagnait un match, ce sourire… Dieu qu’il était beau ! Je n’avais pas d’autre mot pour le décrire. On aurait dit un double arc-en-ciel. J’étais sidérée. Et figée sur place. Ses traits n’en étaient pas spécialement adoucis mais cela tenait surtout à la manière dont son visage entier semblait soudain s’illuminer.
Je portai la main à ma bouche pour vérifier que ma mâchoire ne s’était pas décrochée. Incapable de répondre, je ne pouvais rien faire d’autre que rester plantée là en hochant la tête comme une gourde. »
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L’air fut expulsé de mes poumons comme si l’on venait de me donner un coup de poing. A ma tempe, une veine se mit à palpiter. Ne fais pas ça. Les poils de mes bras se dressèrent.

Lentement, je laissai retomber la main contre mon flanc et forçai ma bouche à se refermer. Ce gros con ne serait pas la raison pour laquelle je resterais assise toute une saison.

Pas question.

L’envie irrépressible d’ouvrir la bouche et de lui dire d’aller se faire foutre était bien là, juste au bord de mes lèvres, pourtant je parvins à la ravaler lentement mais sûrement, car elle se débattait tel un barracuda luttant pour sa survie. Oui, je réussis. Je la gardai profondément logée dans ma poitrine, dans mon cœur, et verrouillai le tout.

Il ne me déposséderait pas de ça.
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'Every single thing that has ever happened in my life has led me here, Sal. Destiny is a ladder, a series of steps that takes you where you’re supposed to go. I am the man that I am, and I have done the things that I’ve done, to get me to you.'
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Love to me was honesty. Being real. Knowing someone's best and worst. Love was a push that said someone believed in you when you didn't.
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You're enough. You Will always be enough. Hear me ?
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Les gens te jugement quoi que tu fasses, Sal. Ne les écoute pas car, au bout du compte, c'est toi qui devras vivre avec tes choix et l'endroit où ils te mèneront. Personne ne vivra ta vie à ta place.
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Et si quelque chose vous rend heureux, cela en vaut toujours le coût et l'effort.
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« Mason – ce crétin, ce salaud, cet imbécile, cet idiot – éclata de rire lorsqu’il vit mon visage devenir rouge écarlate alors que je couinais :
— Je suis tellement désolée !
Non !
Non !
Lorsque mon clone-imposteur de Mason se retourna, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte, j’eus envie de tomber par terre et de mourir. Ou de rejeter la faute sur Eli. Mais je ne pouvais pas… Parce qu’il n’était pas dans le coin.
— Tu viens de lui mettre un coup de pied au cul ? gloussa Mason, en se tenant le ventre avec les mains.
J’étais mortifiée, même plus que cela, j’étais si enfoncée dans le royaume de la mortification que je n’en voyais pas la frontière. Pas étonnant que mon visage devînt aussi chaud que la température maximale de mon fer à lisser. J’étais le genre de personne à agir de façon ridicule lorsque j’étais nerveuse. D’après Eli et Laila, j’agissais toujours de façon ridicule, mais lorsque j’étais nerveuse cela atteignait de sacrées proportions.
— C’était un accident ! dis-je au garçon devant moi.
Je ne pouvais le regarder, loin de là. À un moment ou un autre, j’avais entrelacé mes doigts et couvert mon front avec mes paumes de main sans même m’en rendre compte. J’écarquillai les yeux en laissant glisser les mains sur mon visage jusqu’à atteindre mes joues.
— J’ai cru que tu étais Mason, soufflai-je.
Le vrai Mason rit encore plus de là où il était, trois mètres plus loin.
Tout d’un coup, le garçon devant moi, dont les fesses étaient devenues familières avec mon pied, se mit à rire. C’était un son clair et doux.
Et cela me rappela le garçon qui venait juste de finir de chanter.
Non. S’il vous plaît, non. Faites que ce ne soit pas lui.
— Ce n’est rien, gloussa-t-il d’une voix rauque.
Je grommelai au fond de moi, plus pour moi-même que pour quelqu’un d’autre, et un sourire gêné se dessina sur mon visage alors que je détournais finalement le regard. Qu’étais-je censée faire d’autre ?
— Je suis vraiment…
Tatouages.
Tout ce que je remarquai au début fut l’épais tourbillon peint sur son pectoral, suivi par les bandes tatouées sur toute la longueur de son bras. Puis il y avait un autre tatouage au milieu de son cou, du même côté que le bras tatoué. Eh oh. Oui, après le premier coup d’œil rapide, je me rendis compte que l’imposteur avait un et non pas deux bras tatoués. Bravo, idiote. Mon ami n’avait aucun tatouage sur le torse, mais ce n’était pas comme si j’avais pu voir cet homme de face.
Mes yeux s’égarèrent sur les muscles solides de son torse et ses tablettes de chocolat, puis les hanches étroites qui flottaient sans problème dans le pantalon slim noir avec lequel il avait paradé sur scène moins d’une heure auparavant.
Ma vie était foutue. C’était lui. Le chanteur du groupe.
Pourquoooooi ?
— Je suis tellement désolée, soufflai-je en m’obligeant à lever les yeux.
Si je continuais à regarder son torse, j’allais officiellement mériter mon badge de dévergondée.
Ce garçon me lança un sourire narquois, croisant de longs bras musclés sur son torse. Ce fut à ce moment-là que je me demandai si j’étais morte. Il était… Je ne crois pas qu’il existait de mots exacts pour décrire la tête posée sur le corps que je reluquais. Mason était un spécimen méritant toute l’attention qu’il recevait, mais ce mec était… juste… oh. Il était tout aussi beau, mais d’une façon différente, surtout parce qu’il n’était pas mon ami de toujours envers qui j’étais devenue insensible.
Enfin, le plus important, c’était que j’avais donné un coup de pied dans les fesses d’un mec canon, un étranger, un homme avec qui j’allais passer les trois prochains mois.
Je me demandai à nouveau pourquoi. Pourquoi ? Pourquoi n’avais-je pas gardé mon pied pour moi ? Tout ce que je voulais, c’était me transformer en tortue et me cacher dans ma carapace.
Il ressemblait peut-être à Mason en dessous du cou, mais leurs visages étaient différents. Alors que le premier ressemblait à un mannequin pour une marque de parfum avec ses traits presque androgynes à cause desquels on l’avait appelé « joli garçon » tant de fois par le passé, l’autre garçon n’était pas aussi classique. Sa mâchoire était un peu plus carrée et ses yeux, plus profonds. Ils avaient tous les deux les cheveux noirs, mais ils étaient coupés différemment. Ce mec était rasé sur les côtés et ses cheveux ne faisaient que quelques centimètres au sommet de son crâne, tandis que ceux de mon ami d’enfance avaient une bonne longueur. Il y avait tout de même une petite ressemblance.
— Eli ! Flanby a donné un coup de pied au cul à Sacha ! gloussa Mason, plié en deux tant il riait.
Je sentis la lourde main d’Eliza sur mon épaule avant d’entendre son grognement.
— Foutue Flanby, rit mon frère. »
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