Un des arguments des détracteurs du développement personnel, c'est que si ces bouquins marchaient, il suffirait d'en lire un et le problème serait réglé, nous serions guéris ! J'en avais téléchargé pas moins de cinq la semaine précédente. Plus j'en lisais, plus je voulais en lire. Je continuais de penser que le secret du bonheur me serait délivré dans le prochain livre, et sinon dans le suivant, etc. Je ne cherchais même plus à comprendre pourquoi quoi que ce soit par moi-même. Je m'en remettais à ces hommes et ces femmes dont la pensée m'accompagnait : que me dirait de faire John ? Ou Tony ? Ou Susan ?