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Critiques de Marie Alhinho (624)
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La nuit où les étoiles se sont éteintes, tome 2..

J'ai lu le second tome de cette mini-saga dans la foulée après avoir refermé La nuit où les étoiles se sont éteintes.

Après avoir dit que je n'écrirais pas de retour, avec le recul, j'ai changé d'avis.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je saisis mon clavier et me mets à tapoter.

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Comme mes amies l'avaient dit, il s'agit de la même histoire, vécue par Nate.

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Points positifs On en apprend davantage sur les autres membres de la bande, Kenna, Kurt et Jaeger.

Dès le début, dire que Nate est harcelé par ses camarades de classe est un euphémisme, le pauvre. Rapports ambigus avec certains, haine à l'état pur servie par d'autres.

De plus, fils de militaire, ce n'est pas vraiment la fête avec son père à la maison.

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Kenna, qui devient vite sa meilleure amie, le prend sous son aile.

Puis, ils font la connaissance de Finn, narrateur du premier tome.

J'ai beaucoup aimé ces aspects-là.

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Je déplore néanmoins que les autrices aient utilisé le présent, ce qui nous donne moult "demandé-je, m'écrié-je, m'interrogé-je", à tout bout de champ.

Quitte à se servir du présent, je préférerais que les phrases de dialogues ne soient pas systématiquement suivies de ces précisions hideuses et inutiles.

C'est dommage parce que le récit m'a touchée.



Après avoir été plongée dans la vie de Finn, j'ai aimé connaître le point de vue de Nate, d'autant que ça m'a permis de comprendre tous les quiproquos qui ont émaillé leur histoire.

Ça sonne très réel, en fait.



Ce roman écrit à quatre mains est destiné aux adolescents à partir de 16 ans, encore une fois, je ne suis pas du tout la cible.

Si vous envisagez de l'offrir à des ados, notez néanmoins que s'il n'y a plus de violence et moins d'alcool et de drogue, les scènes de sexe demeurent.

Cela ne m'a absolument pas dérangée, mais à adapter à la maturité des jeunes lecteurs.

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La nuit où les étoiles se sont éteintes

C'est l'été. Finn, le narrateur, se prépare à rejoindre ses quatre amis pour partir en road trip de La Nouvelle-Orléans à Chicago.

Je m'apprête à embarquer avec eux, tout en me disant que je n'aime pas les road trips, mais chpouf, c'était sans compter sur les autrices qui ont ramené tout le monde 14 mois plus tôt.

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Je découvre Finn dans sa famille d'accueil, la troisième depuis que sa mère est en prison, et ce sera la dernière puisqu'il est envoyé chez son oncle, Cliff.

Tout au long du récit, le lecteur est transporté d'une époque à l'autre, présent et passé.

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Quatre garçons : Finn, Nate, Kurt et Jaeger, et une fille : Kenna.

C'est d'ailleurs Kenna qui entraîne Finn dans "sa" bande, lorsqu'elle l'a rencontré à une fête d'université à laquelle il se rendait, sachant que l'alcool et la drogue y circulent librement.

La fille la plus chiante du monde le harcèle jusqu'à ce qu'il craque et se joigne à eux.

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Pas facile d'écrire un retour, en fait.

Nous avons Finn, fracassé de partout dehors comme dedans, qui se sous-estime, qui picole, qui se drogue, et dont le sport préféré consiste à cogner et à se faire salement amocher dans des combats illégaux.

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Kenna ne pense qu'au sexe ou presque et à ses amis.

Nate, beau blond effacé et perpetuellement harcelé, fils de militaire.

Kurt et Jaeger... on en sait peu sur eux.

Les quatre amis ont des parents très riches alors que Finn n'a pas un rond.

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J'ai beaucoup aimé ce roman, même si je n'en étais clairement pas la cible.

C'est pourtant bien marqué 16 ans au dos du bouquin.

Mais bon, deux de mes amies m"ont fortement incitée à me pencher sur ce livre et j'avais promis, donc...

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J'ai beaucoup aimé les personnages, ri avec eux, souffert avec eux, espéré avec eux. Je ne suis pas tombée amoureuse, mais pas loin.

Il s'agit donc d'un roman très addictif dont je n'ai fait qu'une bouchée.

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L'éditeur précise que des étoiles noires annoncent la présence d'un trigger warning au début des chapitres contenant des scènes difficiles.

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Alors franchement, certains passages sans étoile noire m'ont été pénibles à lire parce que la violence et moi ça fait deux, et les scènes de combat ce n'est pas du tout ma came.

À propos de came, je trouve qu'on en parle beaucoup pendant une grande partie du bouquin, Finn en consommant quasiment non stop. Et un joint par ci, et un joint par là...

L'alcool c'est pareil, pas mon truc.

Du reste, le héros emploie trop l'expression "vomir", soit que quelqu'un le fasse, soit qu'il en ait envie. Un peu lourd pour moi.

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Hormis ces quelques bémols qui n'ont peut-être dérangé que moi, c'est un livre très sympa, qui parle des années lycée, du harcèlement scolaire, d'homosexualité et de sexualité tout court et de plein d'autres trucs dont je vais me souvenir après avoir posté mon retour, comme d'habitude.

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Un grand merci aux deux amies qui m'ont fait découvrir ce livre, écrit à quatre mains, vers lequel je ne serais probablement pas allée toute seule.

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La nuit où les étoiles se sont éteintes

Je ne fais plus partie depuis longtemps du public à qui s'adresse ce roman, et c'est peut-être la raison pour laquelle il m'a fallu autant de temps pour que les destins de ces cinq amis finissent par me toucher.



C'est un roman que j'ai écouté, et cela a peut-être contribué à mon désintérêt premier, malgré la narration limpide de Xavier Baur, adaptant son ton à chaque interlocuteur, nous permettant de repérer facilement qui parle (et c'est aussi, quoiqu'il en soit, indiqué dans le texte). Non, ce n'est pas le narrateur qui est en cause, mais j'ai trouvé que l'écoute mettait en relief certains effets de style qui à la longue me hérissent, ainsi les Réponds-je, Esquivais-je et tutti quanti qui répétés aussi fréquemment dans les dialogues me faisaient bondir. J'ai aussi trouvé globalement le style un peu grandiloquent, alourdissant inutilement le propos.



En dehors de cela, j'ai aussi jugé les différents personnages assez stéréotypés, entre Finn, le jeune garçon pauvre, dont la mère est en prison, se réfugiant dans la drogue, l'alcool et les combats, impulsif, colérique, destructeur, mais qui se sort quasiment sans problème de tout ce qui lui arrive, et cela n'arrête pas, croyez-moi. Face à lui, quatre jeunes, dont Kenna, seule fille du lot, à qui je décerne la prime en ce qui concerne la capacité à m'horripiler. Elle passe son temps à hurler, à parler de sexe, à se montrer intrusive, à régir son petit monde et gare à celui qui essaie de lui résister. Nate est le gay de service, avec un père dans l'armée et homophobe, Kurt qui se pose des questions sur son comportement vis-à-vis du sexe et Jaeger aux relations compliquées avec ses parents, catholiques ultra.



J'ai aussi regretté que l'ambiance des lieux où se passent les différents moments du livre ne soit pas plus exploitée. On est à La Nouvelle-Orléans la plupart du temps et je n'ai pas ressenti du tout l'atmosphère très particulière de cette ville atypique des États-Unis. Peut-être est-ce du au fait que, à ma grande surprise, les autrices sont françaises.



Et pourtant, je suis allée jusqu'au bout de l'écoute, malgré toutes ces réserves et un début un peu longuet, des chapitres parfois un peu redondants. Parce que finalement malgré tout, malgré les incohérences de comportement, des évolutions d'un chapitre à l'autre pas toujours crédibles, j'ai fini par être touchée par Finn, par ses interactions avec sa bande de copains, et surtout par le personnage de son oncle, chez qui il vit cette dernière année de lycée.



Encore un retour qui n'est pas représentatif du ressenti général sur ce bouquin, noté 4,38 avec 2614 notes au jour où je l'écris. Comme je le disais au départ, même si j'ai parfois apprécié des romans pour ado/jeunes adultes, là, je n'étais pas le bon public.



Merci à NetGalley et aux éditions Audible pour ce partage #Lanuitoùlesétoilessesontéteintes #NetGalleyFrance.

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La nuit où les étoiles se sont éteintes

Je me suis presque précipitée sur ce livre avec énormément d'attentes. Au final, j'ai mis presque deux mois pour le terminer, avec un arrière-goût en bouche. Je précise, comme toujours, que mon avis est purement subjectif et ne regarde que moi. Je reconnais qu'en voyant l'unanimité que faisait ce roman, je ne m'attendais pas à être aussi déçue. Attention : les gros spoils seront mis entre crochets, mais quelques petits risquent d'être glissés çà et là.



L'histoire conte la vie de Finn, adolescent détruit qui noie sa peine dans les combats clandestins, la drogue et l'alcool, et s'enferme pour ne pas subir les violences du monde. Tout était là pour me plaire : un personnage torturé avec un passé travaillé, une idée d'intrigue, une romance en second plan, bref, la base était là.



Puis, dès les premières pages, tout est parti en vrilles, dans le too much, le trop, le pathos pour le plaisir d'en mettre, jusqu'à rendre les personnages incohérents. À commencer par Finn, qui est le cliché type du bad boy tiré sans vrai retravaille d'après moi : brun, accro à la drogue, tatoué, impulsif, mystérieux, et bagarreur. À tel point que faire une chute de 5 mètres après s'être fait passer à tabac ne l'empêche pas de se relever pour fracasser son adversaire. Il est dépendant de la drogue au point d'en prendre tous les jours, mais son addiction varie selon les chapitres, la façon dont les auteures veulent en parler, comme si ce n'était rien. Sur les 350 premières pages, c'est pour tout dire un sale type qui n'a aucun principe, avant de se comporter comme un collégien amoureux les 100 dernières pages. La transition psychologique est bâclée, il vit des choses terribles et parfois, elles sont mentionnées toutes les cent pages, comme si les auteures elles-mêmes oubliaient que c'était là.







Pour les autres personnages, j'avoue avoir été un peu freinée par la façon dont la seule vraie représentation féminine est mise en avant, comme une quasi-obsédée sexuelle à la limite de l'harceleuse, qui pense que suivre et s'acharner sur les gens « qu'elle aime », c'est normal. Je ne m'y suis pas attachée, voire j'ai grimacé de gêne à chacune de ses allusions sexuelles, parce qu'elles étaient redondantes et systématiques. Nate, lui, se veut plus travaillé, mais reste un petit condensé de clichés (qui ne sont pas mauvais bien sûr, à partir du moment où ils sont bien exploités, selon moi), qui réussit à « sautiller de manière complètement déjantée, sans la moindre gêne. », mais qui ne supporte pas dans de voir une photo de lui. Je n'ai pas compris quels messages voulaient faire passer les auteures à travers ce personnage, à parler de manque de confiance en soi à travers un adolescent que j'ai trouvé trop… plat, peut-être. Mais je n'ai juste pas réussi à le comprendre. Jaeger et Kurt sont plus attachants, même si Finn adore rabaisser la religion catholique sous prétexte que Jaeger est croyant. Seul Cliff m'a sincèrement plu, parce qu'il est profondément gentil, cohérent ; il est « simple », mais tellement plus attachant !



Passons à l'intrigue, qui pour moi n'a pas fonctionné du tout. 70% du roman ne sont que des flash-backs qui sont là pour nous mettre au point sur le passé de Finn, mais j'ai trouvé ces changements temporels pas toujours pertinents, et qu'au final, le fil de l'intrigue (un road trip entre amis) s'est complètement enchevêtré avec des montagnes d'introspection et de psychologie redondante. Après, c'était mon ressenti, mais je n'ai pas compris l'intérêt du procédé ; faire dans l'ordre chronologique avec quelques ellipses aurait pour moi été plus cohérent et le fil rouge aurait été plus clair : la reconstruction d'un personnage brisé à travers des sous-intrigues et péripéties. C'est plus ou moins le cas, sauf qu'avec les changements chronologiques tous les 3 pages, j'ai décroché de l'intrigue même.



Je n'ai pas compris les triggers, qui étaient mis pour une baston de lycée, mais retirées pour des attouchements (« coups de reins, le contact de son sexe à travers nos vêtements ») une masturbation, etc. Lors d'un début de rapport, une fille demande d'arrêter, ce à quoi Finn répond, après avoir insisté : « Sale petite garce. ». Même si c'est dans son personnage, j'ai trouvé ça de trop.



Concernant la forme, je n'ai pas adhéré à la plume des auteures, qui narrait le personnage de Finn tantôt méga grossier, voire injurieux, alors que juste après, il sort une phrase très bien construite avec un vocabulaire très riche, qui dénaturalise l'impact de la phrase précédente. Les mots ne sont pas hiérarchisés, mal dosés, alors que certaines phrases ont une belle poésie, et ce qui en découlent est bien fait, mais parfois, les auteures en rajoutent, et font d'une phrase percutante un paragraphe parfois lourd. Les chapitres sont découpés aléatoirement, au point que des fois je ne comprenais pas pourquoi il y avait une coupure pour rejoindre la même scène au chapitre d'après.



Enfin, la fin, que je mets entre crochets parce qu'il s'agit d'un énorme spoil :





En bref, une lecture trop agrémentée de dramas pour moi, de sauts temporels, de personnages incohérents ou excessifs, parfois limite immoraux. Je n'ai pas su adhérer à l'intrigue, ni à la plume et encore moins aux idées, que j'ai trouvées noyées et sans qu'elles n'apportent de vraies réflexions, alors qu'elles étaient très bonnes à la base. Après c'est bien évidemment mon ressenti, et il est purement personnel.



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Elle est le vent furieux

Je suis absolument dégoûtée, parce que j'avais concocté hier une critique que je trouvais particulièrement réussie (un peu de pommade de temps en temps ne peut pas faire de mal !). Mais comme je l'ai écrite en deux temps, et qu'il est impossible de sauvegarder sur Babelio, quand j'ai cliqué sur ok après avoir sué pendant plus d'une heure dessus, et bien elle a tout simplement disparu ! Et bien sûr, impossible de la récupérer...

Je ne la récrirai donc pas en entier, tant pis pour les résumés de chaque nouvelle.

Sachez quand même qu'il s'agit de textes d'auteures jeunesse engagées sur la protection de l'environnement réunis par Marie Pavlenko.

C'est Dame Nature elle-même qui par la plume de Marie Pavlenko introduit et conclut ce recueil, et croyez-moi, elle en a gros sur la patate, surtout après avoir fait un petit tour incognito dans une grande ville où elle a emprunté un tram et déambulé dans les rues. A son retour, elle décide de donner une bonne leçon aux humains qui ont saccagé la Terre, leur unique planète, puisqu'il n'y a pas de "plan B".

Les six nouvelles qui constituent le volume ont pour sujet central les différentes formes de dégradations qu'a subi la nature en raison des activités humaines, et les conséquences qui commencent à se faire sentir dans la vie quotidienne : invasions de singes, éruptions cutanées bizarres, catastrophes climatiques, montée des eaux, saisons déréglées...

Attention, il ne s'agit nullement de science-fiction, mais dans certains cas juste d'une légère anticipation de ce qui risque de nous arriver au cours des prochaines décennies. selon des données très récentes, les phénomènes de dérèglement climatiques majeurs ont été multipliés par 5 au cours des 50 dernières années...à méditer.

Ce recueil devrait être reconnu d'utilité publique et diffusé très largement tant auprès des jeunes que de leurs aînés, il a l'immense mérite de sensibiliser de façon "agréable" (si l'on peut dire) à des thèmes qui nous touchent tous. Il n'est plus temps de réfléchir, mais d'agir.

Je ne jugerai pas ici des qualités d'écriture de ces nouvelles, les auteures en sont largement connues (excepté pour ma part Marie Alhinho que je découvre). Toutes sont originales, j'en ai cependant préféré certaines, notamment "Qui sème le vent" ou encore "Nos corps végétaux". J'ai un peu moins apprécié "Récit recyclé", même si l'écriture de Flore Vesco est très poétique et son approche vraiment singulière. "Sauvée des eaux" de Marie Alhinho est écrit en vers libres, façon slam, c'est un texte très noir qui m'a particulièrement interpellée. Quant à "Extinction games" de Cindy van Wilder, c'est un texte que j'aurais aimé plus abouti, plus développé.

Le plus angoissant à mon sens est "Naître avec le printemps, mourir avec les roses", de Marie Pavlenko, parce que j'ai eu l'impression que la situation décrite risque de se produire bientôt si nous continuons à ignorer les signaux avant-coureurs que nous envoie Dame Nature...Enfin, quand je dis "nous", j'ai bien conscience que de nombreux humains comme vous et moi font des efforts au quotidien pour être plus respectueux des ressources naturelles, mais il s'agit d'enjeux qui nous dépassent, c'est aux dirigeants (d'entreprises et d'états) de prendre enfin leurs responsabilités avant que nous franchissions un point de non-retour.

Si vous n'êtes pas encore convaincus que "Gaïa" finira par se venger, je n'ai qu'un conseil à vous donner : lisez "Elle est le vent furieux".



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La nuit où les étoiles se sont éteintes

Je vais commencer par remercier @Nicolak qui grâce à son retour m’a donné envie de lire ce livre.



Je ne devais pas le lire aussi rapidement.

Mais ma fille m’y a poussé.

Parce que le livre lui appartient.

Et quand je lui en ai parlé.

Elle m’a clairement dit : « c’est maintenant ou jamais »… Étant donné que je venais de terminer mon livre, je me suis précipité sur sa généreuse contribution à me le prêter…



Étonnamment, j’ai adoré… au début, je me fiais aux étoiles noires au démarrage de chapitre qui préconisait un chapitre empreint de violence… Et puis, j’ai arrêté parce qu’il n’était pas si terrible que ça à mes yeux… c’est le contexte qui est violent pas les actes…



Je pense même que je vais lire la suite… J’ai adoré les personnages ! J’ai même ri avec eux… Et j’ai eu l’impression de revenir en un temps ancien… que c’était bon d’être jeune !



Une histoire que je ne regrette pas d’avoir lue… merci, @nicolak, je n’aurais jamais lu cet ouvrage sans ton intervention… merci à ma fille de ne pas m’avoir laissé le choix…



Bonne lecture !
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La nuit où les étoiles se sont éteintes, tome 2..

Alors là... vous n'êtes pas prêt.e pour le pavé qui va suivre.

Moi-même je ne sais pas encore comment je vais écrire cet avis sur ce livre, qui fut un énorme coup de cœur comme j'ai rarement. Genre... vraiment.



Préparez-vous. Je ne vous en voudrais pas de ne pas tout lire, promis. :')

...



Je dois avouer que quand je l’ai vu sur le présentoir en arrivant à la bibliothèque aux rayons Ados, je l’ai saisi direct sans même réfléchir. Le tome 1 ayant été un gigantesque coup de cœur, je ne m’attendais pas à pouvoir lire le tome 2 aussi rapidement. Mais quelle n'a été ma surprise et mon bonheur en le voyant !!



Bon… je parle de tome 2 alors que ce n’est pas une suite à proprement parler, en fait. C'est la même histoire, mais sous un autre pdv. Celui de Nate.



Et je voulais commencer ceci par vous copier-coller ce que j'ai écrit, mot pour mot, le soir où j'ai fini cette lecture :

"Ce soir, j’ai fini Le jour où le soleil ne s’est plus levé.

Lecture découverte un mois à peine après avoir découvert La nuit où les étoiles se sont éteintes.

Mes mots ne seront jamais suffisants pour exprimer tout ce que j’aimerais dire sur ces deux lectures.

Mais j’aimerais au moins affirmer une chose : elles m’ont bouleversée.

Elles m’ont fait ressentir mille émotions, et je suis tombée amoureuse. Amoureuse de ces personnages. Des liens qui les relient. De leur bande dont j’aimerais tant faire partie. Et de cette histoire entre Finn et Nate.

Il m’est impossible d’exprimer à quel point je suis attachée à eux. À quel point je les aime.

Ils sont devenus une part de moi.

Et ça m’arrive si rarement en lisant des livres, purée.

Il y a beaucoup de romans que j’aime, que j’adore, où je m’attache aux personnages. Il m’arrive d’avoir des coups de cœur.

Cependant, je ne ressens pas souvent ce que j’ai ressenti avec cette saga.

Je suis incapable d’expliquer pourquoi. Pourquoi j’ai autant vécu cette lecture, pourquoi j’ai été autant marquée par ces personnages.

Mais c’est un fait.

Et rien que pour ressentir ça dans ma vie, ressentir cet amour pour des livres, pour des personnages… pour rien au monde je n’échangerais ma place avec quelqu’un qui n’aime pas la lecture.

Jamais.

Parce que ça a tellement, tellement de valeur."



Peut-être que vous trouverez ces mots exagérés. Peut-être que vous vous dites actuellement que ce sont seulement des romans pour ados, pas de la graaande littérature.

Je ne conteste pas votre avis là-dessus. Mais... voilà. Ces mots écrits, c'est ce que j'ai ressenti moi après ma lecture.



J’avais déjà ressenti un très profond attachement pour Nate lors de ma lecture de La nuit où les étoiles de sont éteintes, et j'ai été sincèrement heureuse d'avoir la possibilité de lire son pdv. Une part de moi appréhendait un peu, aussi, parce que je sentais que ça n'allait pas être facile.



Nate est un personnage pour qui je manque de mots pour le qualifier.

Mais c’est un amour. Il mérite tellement d’amour et de bonheur, et il n’est tellement pas conscient de sa valeur.

En lisant le pdv de Finn avec le premier volet, j’avais eu tant de fois où j’avais eu envie de traverser les pages pour le prendre dans mes bras. Et bien qu’ils aient vécu des choses très différentes, j’ai ressenti exactement la même chose pour Nate à de nombreuses reprises. Qu'est-ce que je donnerais pour qu'il puisse exister et l’avoir comme ami...!

C’est quelqu'un qui ne va pas bien. Qui garde son mal-être à l’intérieur car il ne veut pas inquiéter ses proches. Qui a tellement souffert, parce qu'on l’a traité d'une manière affreuse. Qui a beaucoup d’insécurités, de remises en question. Je pense d'ailleurs que nombreuses sont les personnes qui se seront identifiées à lui. Mais la vérité au-delà de tout cela, c'est que Nate est un personnage qui mérite tellement.

Tout comme Finn, d'ailleurs.

Et bordel, je les aime si fort.

Je suis si heureuse qu'ils se soient trouvés.



Je suis retombée amoureuse de leur histoire, oui.

Alors qu'on retrouve bien évidemment beaucoup de passages qu'on connaît déjà du tome 1. Mais me concernant, cela ne m’a absolument pas dérangée.

J’ai adoré découvrir des scènes sous un autre point de vue. Et cela m’a d’autant plus intéressée que ce soit sous celui de Nate.

Il y a eu des passages qui m'ont fait mal, où les larmes étaient sur le point de déborder, alors que je les connaissais déjà. Mais c'était comme si je les redécouvrais pour la première fois.



Petite dédicace au grand-père de Nate, à qui je me suis tant attachée à travers des flashbacks. Ça m’a d’autant plus brisé le cœur que de savoir ce qui allait se passer par la suite.

Deuxième petite dédicace à la mère de Nate, aussi.



Je note aussi un dialogue entre Nate et Kenna qui m’a mis les larmes aux yeux. Ça m’a fait tellement mal. Comme si je connaissais réellement Nate.



Je pense aussi à un chapitre, très court. Même pas deux pages entières. J’ai dû lever la tête pour prendre une pause dans ma lecture. Respirer. Le cœur comprimé par la douleur et la peine que je ressentais à l’égard de Nate.

J’ai ressenti tellement d’autres émotions diverses. Tellement de haine, aussi. De tristesse. De tristesse de voir qu’un père soit dégoûté de son fils de par son homosexualité.

Au-delà de la haine que j’ai ressenti, j’ai surtout ressenti un poids dans ma poitrine. Ça m’anéantît de me dire que des parents puissent se comporter comme ça face à leurs enfants. Je ne sais même pas quoi dire.

Ça m’anéantît encore plus de voir, un chapitre plus tard, Nate culpabiliser de par ce qu’il vient de se passer. « C’est ma faute. »

S’excuser. « Je suis désolé. »



Plus tard, il s’en veut encore. Il se traite d’égoïste. Et ça me fend le cœur.



Comme je m'y attendais, lire son pdv m'a été douloureux à de nombreuses reprises. Lire ses paroles. Ses pensées. Dans le sens où c'est un personnage que j'aime tellement... comme je le suis très rarement lors de mes lectures.



Je suis amoureuse de ces personnages. Sincèrement, j'avais envie de ne jamais les quitter, de ne jamais terminer ce livre...



Malheureusement les romans ne sont pas éternels. (léger spoiler sur la fin et mon ressenti : )



Ce roman a été une lecture éprouvante, oui. Mais quelque part, c’est aussi la preuve que ce roman m’a marquée. Pas dans le mauvais sens du terme. Et c’est une bonne chose, n’est-ce pas ?



J'ai fini ce livre avec encore une fois l’émotion qui me comprimait la gorge. (et en lisant les remerciements des autrices… : il va y avoir un roman du pdv de Jaeger, omg)



Au delà de Finn et Nate, je suis tombée amoureuse de leur bande. De Kenna, de Kurt, de Jeager. De leur amitié. De leur groupe. Je les aime tant.

Petite dédicace toute particulière à l'amitié de Nate et Kenna.



Je suis si heureuse d’avoir découvert cette histoire.

De les avoir découvert, eux.

Des personnages de roman mais qui existent à mes yeux.

Que j’ai appris à connaître. À aimer.

Et qui occupe une petite part de ma vie, à présent.

Et pour ça, merci. ♡



...



(oh et dernière dédicace à la playlist en fin de roman ! - que j'ai, depuis, téléchargé, d'ailleurs, en ajoutant aussi toutes les chansons du premier volet ! -. Parce que c’est une playlist de qualité. Qu'il y a des chansons incroyables. - dont Blizzard de Fauve, par exemple, notamment - Et rien que pour cela, j'aime cette saga encore plus.)
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La nuit où les étoiles se sont éteintes

Depuis le temps que je voulais le lire celui-là... !



... spoilers alert ?... (sauf si vous savez déjà un peu le sujet du livre, enfin de la romance -entre tel et tel personnage- qu'il y a dedans... dans ce cas je vous invite à continuer :))



J'en avais beaucoup entendu parler, et en bien. Étant très influençable (j'avoue j'avoue...), j'ai eu envie de le découvrir. Et wow... qu'est-ce que je ne regrette pas.



Le livre alterne entre chapitres pendant un road trip dans le présent, et chapitres qui se déroulent plusieurs mois avant et qui se rapprochent petit à petit du présent.

Mais finalement il y a davantage de flashbacks que de moments pendant le road trip, et ce sont eux les plus importants car c’est à travers eux qu’on apprend à connaître les personnages. À lire leur rencontre, voir comment ils ont tissé des liens, etc.



Je me suis immédiatement attachée au personnage principal, Finn. Il m’a touchée dès le début. Je n'ai pas compté le nombre de fois où j'ai eu envie de traverser les pages pour venir le prendre dans mes bras. C'est un personnage que j'aime tellement !



Je dois avouer que Kenna m’a insupportée dans les premiers chapitres. Mais finalement... je l'ai trouvé à la fois agaçante et attachante en même temps. Dans la vraie vie, c’est probablement le genre de personne avec qui j’aurais eu du mal à sympathiser. Elle m’aurait probablement beaucoup énervée. Mais comme c’est un roman.. ça va. On finit par s'attacher à elle, même si cela peut mettre un peu de temps.



En revanche, j’ai aimé Nate de suite. C’est fou parce que très vite, je l’ai perçu très différemment quand il est seul avec Finn que quand il est avec le groupe et avec Kenna. Et plus j’ai continué ma lecture, plus cette idée s’est confirmée dans ma tête. Ce n’est pas une impression de ma part, c’est un fait. Il est très différent quand il est avec le groupe et quand il est seul avec Finn.

Et le Nate qui est seul avec Finn me touche. Beaucoup.



Certaines phrases qu’il a pu dire m’ont pratiquement mis les larmes aux yeux tellement elles m’ont fait ressentir des émotions.

Certes il n’est pas parfait. Parfois il dit des choses que j’aurais préféré qu’il ne dise pas. Réagi d’une manière où j’aurais préféré qu’il réagisse autrement.

Mais à vrai dire, ce genre de moments arrivent rarement. Il reste humain, de toute façon. Et purée, je l’aime tellement.



J’ai accroché au récit très rapidement. Naturellement on s’attache au protagoniste. On ressent ses pensées, sa douleur, ses sentiments, ses émotions.



Lors du premier rapprochement concret entre Nate et Finn, j’étais comme une folle intérieurement. Tellement euphorique. Tellement heureuse.

Et je me suis rendu compte à quel point j’étais attachée à eux.



Et quelque chapitres plus tard, je n’ai pas les mots pour décrire ce qui m’a traversée. Un poids m’est tombé dans la poitrine. Les paroles de Finn m’ont brisé le cœur.

J’ignore comment cela a dû être à encaisser pour Nate. (son message du lendemain ma fait hurler intérieurement...)

Cela ne m’arrive pas si souvent que ça d’avoir aussi mal en lisant un passage de roman et purée. J’étais dans tous mes états. Le genre de moment où tu as besoin de poser le livre pour digérer le truc. Bref…

J’ai pensé au son que j’ai tant entendu que Tiktok. « Only love can hurt like this... ». (avec la musique ça rend mieux)



Et après, bordel. Et après.

Je serais bien incapable de vous décrire avec de simples mots les émotions qui m’ont parcourue en lisant la suite.



Juste... je les aime tellement purée.

C’est rare que je ressente ça pour des couples fictifs mais LÀ. *jdhzjsbshsbsv*

Je les aime si fort. Je crois même que je peux dire que je suis tombée amoureuse de ce couple. Et ce n'est pas souvent que ça m’arrive, vous savez. Cet attachement si fort pour des couples fictifs. C'est même extrêmement rare.



J’ai eu les larmes aux yeux durant certains passages.

Les larmes sont venues quand j’ai lu la lettre de Finn.



Cela m’arrive rarement de devoir m’arrêter de lire à la fin d’un chapitre pour prendre un moment. Pour respirer. Pour souffler. Avant de lire la suite. Durant cette lecture, ça m'est arrivé.

...



Et la fin... c’était quoi cet ascenseur émotionnel ?...

Purée.



J’avais extrêmement peur de la fin de ce livre. Je n’osais pas l’imaginer mais je l’appréhendais beaucoup.

Et puis… ceux et celles qui l’ont lu comprendront. J’ai été dans tous mes états, on va pas se mentir.



Ce roman est assurément et pleinement devenu un coup de cœur. Sans hésitation.

Je ne saurais pas expliquer pourquoi j’ai autant été bouleversée par ce roman, ses personnages et leur histoire.



Mais ce dont je suis certaine, c'est que je suis tombée amoureuse de ce livre. Des personnages, de leur bande, de Nate, de Finn.

Ça me brise un peu le cœur de devoir les quitter. (j'ai hâte de lire le tome 2 !!)

Je les aime tellement.



J'ai vraiment vécu cette lecture, et c'était dingue et incroyable. Ce livre a probablement des défauts mais je suis incapable d’avoir un avis objectif et constructif. Sorry.
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La nuit où les étoiles se sont éteintes

Finn Holtz part dans un road-trip avec Kenna McKenzie, Nathanael Adams dit Nate, Kurt Pikes et Thomas Jaeger-Lynch le long du Mississippi de la Nouvelle-Orleans à Chicago.



Une année plus tôt, Finn était encore dans une famille d'accueil, les Merrigold à Houston et il allait rendre visite à sa mère, Rachel, en prison pour le meurtre de son compagnon Hunter, mais celle-ci a décidé d'éloigner son fils et de l'envoyer chez son frère, Cliff, à La Nouvelle-Orleans et de le scolariser à Lusher Charter School. L'oncle Cliff est passionné de musique et il a un groupe avec Rick, Rafael et Graham, il vit pour sa musique et il a un travail de subsistance comme facteur.



Finn entre en dernière année au lycée et il a la chance de rencontrer ses futurs nouveaux amis qui vont lui sauver la vie…



Nous nous intéressons évidemment au parcours de Nine Gorman depuis de nombreuses années, tout d'abord BookTubeuse à succès puis autrice de romans Young Adult.



Après le succès de Le Pacte d'Emma puis Ashes Falling For The Sky, elle a organisé avec l'aide de son éditeur Albin Michel, un road-trip aux Etats-Unis d'Amérique de La Nouvelle-Orleans à Chicago, abondamment diffusé sur Instagram et suivi par sa communauté invitée à interagir avec elle pour lui proposer des défis. A partir des éléments de ce voyage, Nine Gorman avec son amie Marie Alhinho ont travaillé sur un coming-of-age novel.



C'est absolument fascinant à lire pour l'intégration par une jeune autrice française des codes de l'écriture créative américaine pour jeunes adultes d'une part et des codes de la vie lycéenne américaine d'autre part, décor des romans adolescents par essence.



Nine Gorman coche toutes les cases du roman pour adolescents, enfance malheureuse, parents défaillants, addictions, transgression des limites sociales, amitié et amour mais aussi tous les thèmes en vogue, identité sexuelle, neurodiversité, violence sociale, stéréotypes de genre.



Elle alterne deux récits, celui du road-trip d'une bande d'amis ayant tou.te.s une problématique différente lors de l'été suivant la fin du lycée avant l'entrée à l'université et un flash-back de l'année précédente centrée sur la vie du héros, Finn. Le road-trip est certainement l'occasion pour Nine Gorman d'évoquer ses souvenirs mais ce périple peut sembler manquer de construction romanesque afin de donner un sens à l'évolution des personnages comme c'est l'usage dans un roman d'apprentissage.



En revanche, le flash-back nous permet de suivre le héros durant une année : il a du quitter Houston pour vivre chez son oncle à La Nouvelle-Orleans, sa mère est en prison pour le meurtre de son compagnon, son père est absent ; il a besoin de se libérer d'un mal-être par la violence en participant à des combats clandestins et il est victime d'addictions - alcool et drogue -, il se met volontiers en danger jusqu'à ce qu'il rencontre sa bande d'amis et plus particulièrement le jeune Nate, un garçon fragile, victime de harcèlement en raison de son orientation sexuelle. Finn va avoir besoin de temps pour accepter son amour pour Nate et surmonter les traumatismes de son enfance, en particulier les sévices sexuels qu'il a subis de la part de son beau-père.



Nine Gorman a adopté tous les nouveaux usages en demandant une relecture de son texte par des sensitive readers et en adoptant le nouvel usage de l'avertissement avec des trigger warnings pour ne pas choquer son lectorat. Enfin, elle a beaucoup travaillé les techniques de construction romanesque et choisit de retranscrire un langage adolescent contemporain. Le roman a évidemment été publié tout d'abord sur Wattpad pour travailler le texte avec la communauté des beta-lecteurs.



Un bel exemple du nouveau travail éditorial en littérature Young Adult.

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Elle est le vent furieux

Je souhaite remercier Flammarion et Babelio pour l'envoi de ce livre, une vraie découverte pour moi. J'ai adoré ce recueil de nouvelles , ne faisant pas partie de la tranche d'âge concernée , cela m'a permis de connaître ces 6 autrices de talent. J'ai particulièrement aimé la nouvelle de Cindy van Wilder, son style et son univers , je vais donc creuser avec ses autres livres . Ce livre est une pépite , a la fois moderne et réactif, il devrait être une véritable prise de conscience sur les problèmes liés à l'environnement et a ce que nous faisons à la nature . Bravo et merci
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La nuit où les étoiles se sont éteintes, tome 2..

Autant j’ai adoré le premier tome «la nuit où les étoiles se sont éteintes » autant celui-là je me suis ennuyé.

Ce n’est tout simplement qu’une répétition du premier tome. Rien de vraiment essentielle, rien de vraiment secret n’est découvert. C’est dommage parce que ça m’a presque dégoûté du tome précédent. Si j’avais su je ne l’aurais pas lu… et je vais même en rester là avec ces auteures…



à vous de les découvrir



et bonne lecture !
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Wicca : Le manoir des Sorcelage

Littérature jeunesse, sorcellerie, auteur française... un roman fait pour moi, n'est-ce pas ? Et puis, dès sa sortie Wicca a fait parler de lui et en bien. Du coup, ni une, ni deux, je me suis plongée dans l'aventure.



J'ai très rapidement accroché à l'univers. Les enfants Sorcelage, Avril et Octobre, sont attachants et espiègles, leurs amis et proches ne sont pas en manque, la mythologie autour de la sorcellerie intrigante et mystérieuse. Bref, tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment. D'autant plus que l'auteur arrive rapidement à nous immerger dans cette bourgade perdue du Berry et de ses secrets. On saupoudre le tout d'humour et d'une pointe de frisson.



La construction est très réussie. Pour un premier tome, on arrive rapidement à comprendre où l'on a atterri, le caractère de chacun, et nous avons même le temps pour une intrigue qui va nous conduire dans une aventure frissonnante. En plus, c'est Halloween ! Pour un premier tome, Wicca gagne largement son pari.



J'ai donc dans l'ensemble beaucoup aimé cette première aventure des enfants Sorcelage et de leurs amis. Mention spéciale d'ailleurs à H donc j'espère que ses origines seront un peu plus exploitées par là suite. Par contre, j'avoue tout de même que certains points ne m'ont pas convaincu. Avril et Nour. C'est d'ailleurs dommage, et ça me peine de dire cela, mais j'ai largement préféré les personnages masculins (Octobre, son vieil Oncle et H dans mon trop trois). Pour Avril, c'est en partie dû au fait que la psychologie du personnage est trop survolée. On n'arrive pas trop à comprendre ce qu'elle ressent et vis-à-vis de l'intrigue, certains passages étaient un peu comme un cheveu sur la soupe. Pour Nour, j'ai trouvé un peu "facile" ce qui lui arrivait. J'aurais trouvé plus intéressant d'avoir un contraste plus tranché avec ses amis. Mais ce que l'on apprend sur elle devrait aussi amener à des événements intéressants.



Il y a aussi, et surtout à la fin de Wicca, un côté trop bienveillant, qui marque une cassure trop important, notamment au moment cruciale de LA confrontation. Moi qui suis pourtant une adepte du mode Bisounours, j'ai trouvé que cette ambiance bonne enfant était un peu "surjouée". Ce n'est pas parce qu'on est dans un roman de littérature jeunesse qu'il faut être aussi positif, sans nuancer le tout.



Et pour le coup, comme cela arrive sur la fin, où les émotions sont au plus haut, cela a rompu un peu le charme. Il n'en reste pas moins que je suis totalement partante pour lire le second tome et voir ce que l'auteur nous réserve pour la suite.

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La nuit où les étoiles se sont éteintes

C'est le début de l'été à La Nouvelle-Orléans et Finn, 18 ans, s'apprête à rejoindre ses amis pour un road trip devant les mener jusqu'à Chicago. Ce voyage, c'est une façon pour le groupe des cinq amis que forment Finn, Kenna, Kurt, Nate et Jaeger de vivre une dernière fois quelque chose de spécial ensemble avant que chacun ne prenne des chemins différents. Si on avait dit à Finn il y a à peine un peu plus d'un an qu'il vivrait cet instant, il ne l'aurait surtout pas cru...

14 mois auparavant, à Houston, Finn est en famille d'accueil car sa mère est en prison. L'ado en totale rébellion sèche les cours, fume trop de weed et fait des combats clandestins pour se la payer. La seule chose qui le tient, ce sont ses visites à la prison. Mais lorsque sa dernière famille d'accueil en date ne veut plus de lui, Finn n'a pas d'autre choix que d'aller vivre chez son oncle Cliff, le frère de sa mère, à La Nouvelle-Orléans. Là-bas, il fait sa rentrée dans un nouveau lycée où il rencontre Kenna McKenzie et sa bande. Si Kenna s'intéresse à Finn, lui, est bien décidé à continuer à vivre en solitaire...



Ce roman young adult a, paraît-il ,été un vrai succès sur Wattpad avant d'être publié en livre et ce n'est pas étonnant. L'histoire de Finn et ses amis rassemble toutes les thématiques difficiles auxquelles les ados sont particulièrement sensibles : drogue, alcool, viol, suicide, deuil, sexe, homosexualité, ... Des étoiles noires indiquent les passages particulièrement difficiles, même si j'ai trouvé que tout était du même ordre. Les thèmes ne sont donc pas gais et si l'ensemble est sombre, ce roman propose - heureusement pour nous et les personnages – de l'espoir et une belle histoire d'amour et d'amitié.

Le lecteur suit l'intrigue à travers le personnage de Finn et c'est en même temps que lui que nous découvrons peu à peu les autres protagonistes, principalement Nate. Tous ont des personnalités bien différentes et chacun offre un portrait particulier de l'adolescence : l'écorché vif autodestructeur, l'égoïste qui cache un grand coeur, le fils à papa coincé pas si coincé, le grand costaud timide, le jeune gay rejeté par son père. A eux cinq, on frôle la caricature mais les autrices savent habilement apporter ce « supplément d'âme » à leurs personnages qui les sauvent du gros cliché. Elles réussissent notamment à nous décrire la naissance et l'évolution d'une magnifique et inattendue histoire d'amour, ainsi qu'un tableau émouvant de l'amitié et de la famille.

Enfin, au coeur des sujets graves abordés à travers essentiellement Finn et Nate se posent aussi les questions de savoir comment se relever des épreuves de la vie, comment accepter sa différence, comment s'affranchir du regard des autres,...

« La nuit où les étoiles se sont éteintes » est une réussite car ce roman de 500 pages ne nous largue pas… mais il ne faut surtout pas lire ce livre pour le style qui est en fait la retranscription du parlé d'un jeune de 18 ans - et, pardon, très représentatif du style que l'on peut trouver sur Wattpad, Comme on dit, on est dans le jus mais peut-être aussi est-ce de cette manière que les autrices nous font entrer dans la tête de Finn. A voir…



Au final, une bonne lecture.
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Wicca : Le manoir des Sorcelage

Je remercie énormément Poulpe Editions pour l'envoi, en service presse, de Wicca - Le Manoir des Sorcelage de Marie Alhinho.

Dans la campagne perdue du Berry, où vivent encore les créatures d'antan, les Sorcelage sont loin d'être une famille ordinaire !

Avril et Octobre, comme leurs ancêtres avant eux, pratiquent en secret la Wicca, une forme de magie naturelle et bienveillante.

Lorsque le cercle de pierres magiques qui protège la région est brisé, ils doivent compter sur leur meilleure amie Nour et le feu follet H pour empêcher d'anciens démons de resurgir...

Le Manoir des Sorcelage est un très bon roman jeunesse, qui m'a captivé de la première à la dernière page.

Amatrice de romans jeunesse et de magie, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir la famille Sorcelage. Ils vivent dans un Manoir au caractère bien trempé, il n'est pas méchant mais il aime bien se rappeler au bon souvenir des propriétaires :) Un tapis qui glisse, des marches qui grincent ou se soulèvent.. J'ai aimé que l'autrice fasse de ce Manoir un être vivant, si l'ont peut dire, car il apporte un petit plus à l'histoire.

Avril et Octobre sont très sympathiques, ils sont bien entourés que ce soit par leur famille ou leurs amis.

Les personnages sont attachants, l'histoire est très bien ficelée et j'ai adoré ma lecture.

Le Manoir des Sorcelage est un très bon roman jeunesse, pour enfants et adultes.. qui ont gardé leur âme d'enfant :)

Ma note : cinq étoiles.
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Ces prières que je fais dans le noir

Alors lui je l'attendais avec énormément d'impatience ! J'avais adoré les deux premiers tomes, Nate et Finn m'avaient énormément touché et j'avais trop hâte de découvrir l'histoire De Jaeger, qui est quand même un personnage assez mystérieux.

Sauf que, bien sûr, j'ai eu la chance d'attraper la grippe juste après l'avoir acheté et, comme j'étais trop impatiente, je l'ai lu sous 40 de fièvre. Je n'étais donc pas au mieux de ma forme et, du coup, je ne me suis pas aussi bien immergée dans le roman que je l'aurais voulu…



Malgré ça, il était génial !

J'avais un peu peur car la religion occupe une grande place dans la vie De Jaeger et je n'y connais pas grand chose, mais on n'est pas du tout perdu et très vite plongé dans l'atmosphère lourde et pesante du roman. L'ambiance est assez sombre car on est immergé dans la tête De Jaeger et malgré les moments joyeux (où on retrouve Finn et Nate !!) c'est dur et poignant à lire.



Jaeger est un personnage ayant subi toute sa vie la pression de ses parents et des événements traumatisants. C'est un personnage qui s'est battu durant toute son enfance pour avoir le droit de choisir, de vivre sa vie comme il l'entendait. C'est un personnage qui lutte pour se libérer de l'emprise de sa famille et pour préserver son frère et sa soeur. C'est un personnage qui souffre, qui tombe et qui se relève pour retomber encore, et remonter peu à peu la pente.



Et, grâce à la plume immersive et fluide des autrices, on va l'accompagner au long de sa lutte et de sa reconstruction. C'est dur mais frappant, l'intrigue est très bien ficelée et il y a un petit plot twist qu'on ne voit pas du tout venir qui nous tient en haleine.

Et puis Jaeger, June et tous les autres personnages secondaires sont complexes et super bien développés !



J'ai préféré les deux premiers tomes parce que Nate et Finn ont vraiment quelque chose en plus, mais celui-ci est génial !!
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La nuit où les étoiles se sont éteintes

La nuit où les étoiles se sont éteintes est un livre que j’ai ouvert sans grande conviction en me disant que ça allait être une histoire tranquille, que j’allais suivre la vie de Finn pendant qu’il se « reconstruisait » tranquillement… J’avoue que j’étais pas si emballée que ça mais j’avais vu le trailer sur YouTube et il me plaisait pas mal alors je me suis dit pourquoi pas. C’est en larmes et le coeur bizarrement léger que je l’ai refermé. Ce livre est une petite pépite à mes yeux et je donnerais beaucoup pour pouvoir tout oublier de l’histoire pour pouvoir la relire à nouveau.



J’avoue qu’au début, j’étais pas très emballée car les histoires dans lesquelles on suit juste le personnage principal pendant sa vie m’ennuient vite, je suis habituée à lire du fantastique alors forcément ça me changeais pas mal. Donc comme je disais, le premier quart de l’histoire est calme, on entre surtout dans l’univers et la vie de Finn, déjà là j’avais peur pour la suite. Surtout que dès le début on se rend compte que l’histoire balancera sur le présent et le passé 12 mois auparavant (passé qui avance jusqu’au jour même), là aussi j’ai pris peur de m’emmêler les pinceaux. Je me les serais très certainement emmêlés si l’histoire n’avait pas été aussi bien ficelée. On se prend très facilement dans le cours de l’histoire malgré les sauts dans le temps.



Finn est un écorché vif qui ne laisse rien paraître de ses blessures, il les cache au contraire en se conduisant comme un sale gosse, mais en tant que lecteurs on voit tout, on sait tout de ce qu’il pense et je me suis rapidement attachée à lui.



Ce que j’ai aimé dans ce livre c’est que, en même temps que Finn, j’ai aimé, détesté, été triste ou en colère, heureuse, je vivais ses émotions en même temps que lui et c’est juste génial. Les personnages sont intéressants, mystérieux pour certains, il y en a que j’ai directement aimé pour au final les détester et d’autres que je n’aimais pas au début pour au final les adorer au point de vouloir un autre livre pour en savoir davantage sur eux.



Autre point que j’ai aimé : Finn est humain. Pas dans le sens c’est un homme mais dans le sens où il n’est pas parfait, loin de là, et il le sait. Ça aussi c’est un plaisir, le voir devenir quelqu’un de meilleur non seulement pour les autres, mais aussi et surtout pour lui.



L’histoire aborde des sujets compliqués et délicats, j’ai aimé qu’en début de certains chapitres il y ait des petites étoiles noires pour prévenir le lecteur, même si je les ai quand même lu je savais au moins à quoi m’attendre et je trouve que c’est une bonne intention de la part des autrices.



Pour ce qui est de l’histoire d’amour, elle arrive plutôt tardivement mais mon dieu je l’ai adorée jusqu’à la fin. L’amour et l’amitié ont une place très importante dans ce livre et tout était bien ficelé.



Pour finir, je conseille vraiment ce livre vous ne serez pas déçus, je l’ai lu en 3 jours, je l’ai finis tout à l’heure, et je n’arrive pas à arrêter d’y penser.



Une histoire dans laquelle on suit quelqu’un de vraiment humain, c’est bien aussi.



« Plus sombre est le chaos, plus belle sera l’étoile. »
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Ces prières que je fais dans le noir

Acheté le jour même de sa sortie, je me retrouve pourtant à écrire ceci fin février… Mon rythme de lecture est complètement chamboulé depuis septembre, c'est un

désastre ! T-T



Enfin bon. Nouveau roman de Nine Gorman et Marie Alhinho = Ludi happy.

Il faut bien reconnaitre que ce livre était un coup de coeur avant même que je le commence. (oui oui, vraiment) J'avais certes un poiiil d'appréhension étant donné que leurs deux romans précédents avaient été d'énormes coups de coeur comme j'ai rarement et que je me suis dit « Et si celui-là ne le faisait pas pour moi ?… », maiiiis d'un autre côté cette petite inquiétude était assez mineure comparée à toute la hype que je ressentais. Entre les autrices qui en parlent depuis des mois sur leurs réseaux sociaux ainsi que tout le positif que j'en ai vu depuis sa sortie, il faut dire qu'il m'aurait fallu un sacré truc pour que je n'accroche pas à ma lecture… !



Bref. Je suis une immense fan de Nine et Marie, j'avoue. Je crois que cela ne m'était jamais arrivée avant aujourd'hui d'attendre la sortie d'un roman comme j'ai pu attendre Ces prières que je fais dans le noir. :')



Les autrices avaient déjà mis la barre très haut concernant Finn et Nate (Nate étant un des personnages fictifs livresques m'ayant le plus marquée et bouleversée ces dernières années…), mais elles ont relevé le défi en nous donnant une suite sur Jeager totalement à la hauteur des deux autres, sans nul doute.



Je sais que beaucoup n'ont pas spécialement accroché avec leurs livres. Mais pour moi, elles arrivent totalement à nous écrire d'incroyables pépites avec des personnages profonds et complexes auxquels on s'attache immédiatement.

On ne sait pas grand chose de Jeager dans les livres de Finn et Nate, mais je suis très heureuse d'avoir pu découvrir ce personnage si touchant. Son histoire familiale est dure, bouleversante, mais écrite avec brio, réussissant sans mal à nous transmettre les émotions nécessaires, sans aller dans le pathos. Juste ce qu'il faut.

L'écriture est ‘simple', pourtant. Je ne saurais vraiment l'expliquer, mais pour moi, Nine et Marie savent comme retranscrire les émotions chez leurs personnages, savent comment les rendre vrais et réalistes. Savent leur donner une âme. Et je pense que leur succès vient justement de ça, en grande partie : on s'y identifie. Bien sûr, on a tous vécu des expériences et traumatismes différents, et personnellement je n'ai absolument pas vécu des choses similaires à Jeager. Pourtant… je me suis sentie proche de lui, sans aucun mal. Je pense que le fait d'être proche en termes d'âge de lui et des autres personnages joue beaucoup, c'est vrai. Disons que je me dis souvent qu'ils pourraient être mes potes, des gens de mon entourage. Ils pourraient exister. En tout cas, Nine et Marie les font exister à nos yeux de lecteur.ices. Ça semble bête, mais ce n'est pas le cas dans tous les romans.



Replonger dans l'univers de ces deux autrices que j'aime tant, c'est donc retrouver ce groupe, ces cinq perso qui m'avaient tant manqué et que j'aime de tout mon coeur. L'émotion m'a envahie d'un coup, c'est assez indescriptible haha mais ça m'a tellement donné envie de relire les deux premiers livres !

D'ailleurs, une chose est sûre, à présent : j'adore le duo Jeager/Finn !! On voit leur amitié se développer dans ce roman et purée c'est officiel : je les adore ! Ils ont plusieurs conversations durant le livre tous les deux. de fait, on a un peu les pensées de Finn ; enfin, celles qu'il partage à Jeager. Des dialogues pas forcément évidents qui montrent cela dit une belle complicité qui se noue entre eux. Mais surtout, également, on voit aussi la difficulté que c'est de vivre aux côtés de quelqu'un en dépression quand on a soi-même des traumatismes et une santé mentale fragile. Ce n'est pas exploité à fond, cela dit j'ai trouvé cela pertinent dans la mesure où on a généralement les point de vues de protagonistes en situation de dépression/maladie/ect, sans avoir ceux de leurs proches dans d'autres chapitres pour nous montrer comment ils vivent la situation à travers leur propre regard…



Bon et puis, sinon, bien sûr, je suis toujours aussi fan de Cliff !



Concernant les personnages qu'on découvre dans CPQJFDLN… Déjà, mention au frère et à la soeur de Jeager (Joanna et Samuel), parce qu'ils m'ont profondément touchée tous les deux. Surtout Jo. J'ai eu un gros coup de coeur pour elle. Elle est si douce, si intelligente, tellement attentive à ce qu'elle voit, si douée pour décrypter les émotions des personnes de son entourage… C'est un bonbon. J'avais juste envie de traverser les pages pour la rencontrer et la prendre dans mes bras.

Je voulais initialement parler des autres membres de la famille de Jeager, mais je ne veux pas prendre le risque de spoiler. Alors je préfère ne rien dire, même si à mon avis, il y aurait bien des choses à dire sur eux, ça c'est certain.

Ensuite, je suis évidemment obligée de dire quelques mots sur June. Pour être tout à fait honnête, au début, j'ai eu un peu de mal avec elle. J'ai mis du temps avant de me sentir proche d'elle et de m'attacher réellement à son personnage. Je ressentais comme une distance et c'était super frustrant. Heureusement, cela n'a pas duré toute ma lecture. J'ai finalement eu très envie d'en apprendre plus sur elle (j'aurais tant aimé avoir son pdv !) et elle a fini par profondément me toucher.



Pour être tout à fait honnête, je me suis sentie moins proche de Jeager que de Nate (qui restera éternellement mon chouchou je crois). Je n'ai pas pu m'identifier à lui comme avec Nate. Mais cela n'empêche pas que je n'ai pas été indifférente à l'histoire de Jeager, loiiiiin de là. Ce fut une lecture éprouvante à bien des moments, mais pas dans le mauvais sens du terme.

C'est fou parce que je pourrais avoir le sentiment que c'est « trop ». Trop de noirceur après avoir lu deux livres qui parlaient eux-aussi d'importants problèmes de santé mentale. Je pourrais avoir l'impression que ça en devient redondant, pathétique.

Mais non. Ce n'est pas le cas.

Du tout.

Tout simplement parce que c'est bien fait. Les émotions sont décrites avec justesse et réalisme.

Et me concernant, je n'ai jamais eu cette impression de « trop ». Parce que ça ne l'est pas.

C'est la vie. C'est ce que vivent les gens dans la vraie vie. Sans artifice, en fait. Il n'y a rien d'exagéré dans ce que vivent les personnages des livres de Nine et Marie.



***



Je devrais probablement évoquer les aspects qui ne m'ont pas conquises à 100%. Certaines révélations qui m'ont laissée mi-figue mi-raisin, par exemple.

Il y a aussi eu le fait qu'on voit très peu Nate. (Tout comme Kenna et Kurt d'ailleurs !) On est très focalisé sur Jeager, son histoire à lui ainsi que sa relation avec June, et j'ai adoré ça, mais c'est vrai que parfois j'avais ce petit manque quant à la bande des cinq que j'aime tant. J'ai eu tendance à penser à quelques moments que j'aurais voulu qu'ils soient un peu plus présents les uns pour les autres et pour Jeager. En écrivant ces mots, je pense à une scène qui m'a particulièrement mise mal, et le chapitre d'après il y a une ellipse et on passe à autre chose, sans revenir dessus… Cela m'a vraiment frustrée !

Je me suis demandé un instant durant ma lecture si je devais interpréter cela comme la solitude intense qu'on ressent réellement quand on essaie de gérer comme on peut nos problèmes de santé mentale et nos trauma, même en étant bien entouré… Je ne sais pas.



En tout cas, point positif : certains petits points ne m'avaient pas trop plu (concernant sa famille), MAIS cela a été assez bien rattrapé par la suite. J'ai été contente que Jeager ait conscience de certaines choses. le chapitre 92 m'a fait mal mais il était vraiment nécessaire et bien écrit.



Le dernier petit élément m'ayant laissé une impression en demi-teinte, je dirais que c'est la fin.





Mais bon. Globalement, je reste une grande amoureuse des romans de Nine Gorman et Marie Ahinho, cela ne fait absolument aucun doute.

Troisième tome de cette saga et encore une fois, je n'en ressors pas indemne. (Comment vous dire que j'ai juste hâte du prochain et que je serai au rendez-vous…?)



Parce que, voyez-vous, j'aime ce genre de livres. Ce genre de livres qui te font vibrer, qui te bouleversent, te font mal, te font ressentir mille et une émotions et te font monter les larmes. J'aime les livres qui marquent.



Par conséquent, je ne pourrai jamais exprimer comme je le voudrais tout l'amour que je ressens pour leurs livres. ♥



---



(oh, j'ai failli oublier ! Juste parce que je sais que Nine et Marie ont écrit une partie de ce roman dans la Rose Main Reading Room de la NYC Public Library, j'étais obligée de le mentionner étant donné toute l'importance et symbolique qu'a ce lieu pour moi... ♡)



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Wicca : Le manoir des Sorcelage

Wicca- le manoir des Sorcelage Marie Alhinho Poulpe Fictions Octobre 2019

#Wicca #NetGalleyFrance

Je vous présente Avril et Octobre Sorcelage, ils sont frère et soeur. Des adolescents comme tous les autres du moins en apparence, en fait ce sont des wiccans , des sorciers wiccans:

"Cela signifiait trois choses :

1 - Ils respectaient les forces de la nature.

2 - Ils étaient dotés de pouvoirs magiques.

3 - Ils avaient interdiction d'en parler avec Nour. , la Wicca est une sorcellerie naturelle et bienveillante.

Ils sont bien sur tenus de ne pas en parler mais les évènements vont se précipiter et ils seront bien contents de pouvoir compter sur Nour, leur amie de collège et H le feu-follet. Ils ne seront pas trop de 4 pour affronter le démon malfaisant.



Une histoire bienvenue à quelques jours d'Halloween , une histoire bien ficelée, le crescendo des émotions est bien mené, la crainte, la peur sont palpables , le soulagement sera t'il au rendez-vous?

Un grand merci aux éditions Poulpe Fictions pour ce partage
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La nuit où les étoiles se sont éteintes, tome 2..

Ce roman c’est définitivement le roman que j’attendais le plus de toute ma vie. Limite je faisais le décompte des jours qu’il restait avant sa sortie. J’avais besoin de ce roman, un besoin viscéral. Après mon énorme coup de foudre pour le roman de Finn, savoir que le roman de Nate allait sortir, j’étais comme une dingue. Je vous jure, je ne pensais pas avoir autant besoin d’un livre dans ma vie mais là clairement c’était le cas. Il me le fallait à tout prix entre les mains le plus vite possible. Aussitôt reçu, aussitôt commencé. Impossible de le laisser traîner dans ma PAL. C’était hors de question, il fallait que je le lise le plus vite possible.



Sans surprise, je l’ai dévoré en un rien de temps, j’ai eu beaucoup de mal à le reposer. Sans surprise également, j’ai eu encore une fois, un énorme coup de coeur. Que dis-je un coup de foudre intersidéral. J’ai tellement aimé ce roman que je peine à trouver mes mots. Une lecture pleine d’émotions, qui m’a prise aux tripes. J’ai ris, j’ai souris, j’ai pleuré, j’ai été en colère, un tourbillon d’émotions qui a rendu cette lecture plus que mémorable. Je vais essayer de retranscrire mon ressenti le plus possible mais cette lecture a été si forte que j’ai vraiment du mal à poser des mots sur tout ce que j’ai pu ressentir pendant ma lecture.



Dans ce roman, on retrouve Nate. Nate qui traîne son mal-être dans les couloirs du lycée. Le courage d’avancer? Il le puise dans la musique et les réseaux sociaux, là où il se cultive une image parfaite. Il s’accroche aussi à son rêve de devenir acteur mais ça son père ne l’acceptera jamais. Pas plus que son attirance pour les garçons… Pourtant, lorsque Finn, le nouveau du lycée débarque avec son charisme incendiaire, sa carapace se fissure. Reste à savoir si, au contact de Finn, Nate finira par trouver sa voie ou se brûler les ailes..



Qu’est que ça m’a fait plaisir de retrouver cette bande! Je les aime tellement ces cinq là! Retrouver l’insupportable mais oh combien adorable Kenna. Cette fille est dingue, complètement folle. Mais elle est tellement géniale, elle a toujours le truc à dire pour briser la glace. Sa bonne humeur permanente est contagieuse. Mais Kenna c’est surtout une amie formidable. On devrait tous avoir une amie comme Kenna, qui est là pour vous, qui vous aide constamment. Kenna a tellement aidé Nate dans sa vie, elle est présente pour lui tout le temps, pour les autres aussi d’ailleurs. C’est vraiment un petit bout de femme surprenant mais tellement attachante. J’ai adoré retrouver Kurt et Jaeger également. Ils sont un peu plus discrets mais je les aime tellement aussi.



Mais si il y a bien un personnage que j’ai aimé retrouver c’est bien celui de Nate, et Finn également. Nate est définitivement le meilleur personnage livresque que j’ai pu rencontré. Mon préféré également. Rien que de commencer à parler de lui j’ai les larmes aux yeux. Déjà dans le tome de Finn, il m’avait tant touché, il me faisait tellement de peine. Mais là d’avoir son point de vue, d’avoir accès à ses pensées, bordel ça m’a fait si mal, plus j’avançais dans le roman, plus j’entendais mon coeur se fendre pour finir par se brisé totalement. J’avais envie de lui faire un câlin, un énorme câlin et ne jamais le lâcher. Ce qu’il pense de lui même, clairement ça m’a tellement achevé. Il pense qu’il a un problème, qu’il est sale, qu’il est dégoutant alors que c’est tout le contraire. Nate est un être merveilleux qui mérite tout le bonheur du monde, il mérite d’être heureux, de vivre le grand amour, de vivre libre et faire ce qu’il aime, d’être lui même tout simplement. Et ça m’a tué de le voir si détruit, de voir ce qu’il pense de lui. Quand je lisais les chapitres qui se déroulent un an plus tôt, j’ai clairement eu des envies de meurtres. Je comprends ce qu’il l’a amené à penser ça de lui même. Ce qu’il a vécu est horrible et encore le mot est plus que faible. Ça m’a rendu folle. Et puis Finn est arrivé dans sa vie et l’a complètement chamboulé. Ces deux là ont fait fondre mon petit coeur fragile. Ils se sont trouvés, ils se sont reconstruits ensemble, ils se sont aidés mutuellement parfois juste par la présence de l’autre. Je suis tombée amoureuse de ces deux là. Leur histoire n’est pas de tout repose et c’est même les montagnes russes au début. Mais quand le tempête est là, elle finit toujours par laisser place au soleil, cette phrase pourrait résumer leur histoire au final. Au début c’est tumultueux, c’est violent et puis le soleil finit par briller et tout devient plus beau.



J’ai tellement aimé le fait de revivre certaines scènes qu’on a connu dans le roman de Finn mais les vivre du point de vue de Nate. C’est tellement plaisant d’avoir accès aux deux points de vue. De pouvoir voir comment Nate a réagit à tel moment etc. Personnellement c’est vraiment quelque chose que j’aime dans les romans, pouvoir avoir les deux points de vue. Alors ici j’ai été ravie de revivre ces scènes déjà vues, comme par exemple le karaoké, le commissariat, l’anniversaire de Finn ou encore celui de Nate et j’en passe. Bien évidemment, dans le roman on a beaucoup de scènes « inédites » ce n’est pas seulement les scènes du premier tome. On découvre ce qu’il a vécu dans le passé, comment il a vécu le décès de son grand-père, ce qu’il a vécu avec Xander etc. Puis on découvre ses pensées les plus sombres, pourquoi il fait ce qu’il fait etc. Dans le tome de Finn, par moment on a certaines choses un peu floues concernant Nate qui finissent par s’expliquer ici.



Ce roman a été un énorme coup de foudre. Celui ci et celui de Finn font définitivement parti de mes romans préférés. Les romans dans ce style là, qui m’ont fait ressentir toutes ces émotions, qui m’ont marqués comme ils m’ont marqués, que j’ai aimé du plus profond de mes tripes et de mon coeur se comptent sur les doigts d’une main. J’attendais tellement de pouvoir avoir accès à l’histoire de Nate, je l’avais tant aimé dans le roman de Finn mais là maintenant je l’aime encore plus. J’ai ressenti un tourbillon d’émotions qui ont rendus cette lecture tout simplement mémorable. Je l’ai dévoré en un rien de temps, j’ai avalé les 500 pages en un rien de temps. C’était impossible pour moi de le lâcher. Je ne pourrais jamais oublier Nate et Finn, ils ont laissés leurs empreintes en moi. Ces deux êtres brisés par la vie qui finissent par se reconstruire ensemble et vivre un amour sincère, fort et puissant. Nate ce petit ange, la vie ne lui a pas fait de cadeaux, il s’est éteint à petit feu pour mieux briller après. Il mérite le bonheur du monde et plus encore. J’ai tellement aimé ce roman que j’ai déjà envie de le relire. Je ne pourrais jamais oublié ce roman, ni celui de Finn. Cette histoire m’a marqué au fer rouge, a laissé sa marque en moi et puis je suis tellement tombée amoureuse de nos deux écorchés et jamais je ne pourrais les oublier.
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La nuit où les étoiles se sont éteintes

La vie est malheureusement parsemée de nuits sans étoiles, sans lumières, sans couleurs. Des nuits qui marquent à jamais. Et du haut de son jeune âge, Finn a déjà vécu beaucoup de choses, beaucoup trop. Il ne connaît pas son père et sa mère est en prison. C’est pour cette raison qu’il va déménager dans une autre ville, près de son oncle maternel. Finn est triste, taciturne et peu avenant mais comment lui en vouloir quand on sait que la vie lui a déjà mis tant de coups.



Au début du roman, c’est une virée entre potes qui se profile mais très vite, on assiste à un retour dans le passé, quelques mois auparavant. Finn vient d’arriver et il va faire la connaissance de Kenna, une jeune fille aussi énervante qu’attachante, qui possède une énergie et un culot sans failles. Il va alors rencontrer la petite bande qui gravite autour d’elle : Jaeger, Kurt et Nate. L’affrontement des différentes personnalités ne sera pas de tout repos mais cela donnera naissance à tout autre chose.



Ma seule inquiétude concernant ce roman était de passer à côté, de me sentir trop loin de cet adolescent torturé. D’avoir un regard extérieur, d’être moins touchée. Puis, j’ai pris la première bouffée d’émotion. Puissante. Celle qui est tellement juste que j’ai eu l’impression de vivre réellement ce moment. Et au fil des pages, elles se sont multipliées. Parfois pour un évènement fort, parfois juste pour un instant pur de douceur. Ce roman percute et caresse à la fois, bienvenue dans les montagnes russes émotionnelles. Ça secoue mais ça vaut vraiment la peine !



Et la narration, quant à elle, m’a complètement plongée dans l’histoire. Je pense qu’elle est justement bonne quand j’oublie que j’écoute un roman et que j’ai simplement l’impression d’y être. C’est peut-être pour ça que j’ai la gorge un peu nouée d’écrire aujourd’hui et que je dois reconnaître que je pense encore à eux, parfois.

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