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Critiques de Marie Berchoud (7)
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120 fiches sur les institutions

Je suis en plein dans les révisions pour passer des concours et je

cherche des livres qui m'explique clairement et simplement

l'organisation administrative de la France de manière générale. Ce livre

est idéal pour débuter les révisions.



Ce livre présente toutes les institutions françaises en passant par le

Président de la république, les communes, les départements, ...

Il parle aussi bien du service public que des emblèmes de la France,

mais aussi des institutions européennes et internationales.



Il est très simple (voire un chouïa trop simple), se lit facilement et

présente quelques anecdotes assez rigolotes sur l'histoire de France. Il

reprend tous les thèmes principaux, idéal pour un concours, même si je

pense qu'il ne faut pas s'arrêter à ce livre pour avoir une solide

connaissance de l'ensemble du programme.



Ce que je reproche à ce livre :

- Il arrive qu'il manque des mots dans les phrases. Ce n'est pas gênant

en soit car on lit en devinant le mot qu'il manque mais ça fait pas très

sérieux

- Les auteurs font des remarques sur certains points non appropriés à un

livre de préparation à un concours (qui se veut être aussi un guide du

citoyen...). Exemple : Les auteurs parlent des élections cantonales et

indiquent que c'est l'une des élections où le taux d’absentéisme est le

plus élevé. Je cite : " [...]comme si le droit de vote n'était plus une

conquête mais un devoir ennuyeux et vide de sens... [...] Mais ne

vaut-il pas mieux trop d'élections plutôt que pas assez ... ou pas du

tout ? Il faudrait pouvoir demander à nos arrière-arrière-grands parents

ce qu'ils en pensent..."



Bref, je recommande ce livre pour avoir une vision assez large de ce que

l'on attend de nous, tout en se disant qu'il faut absolument approfondir

les choses par la suite.
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Une fille pas comme les autres

Le commentaire de Lynda :



Un tout petit roman, mais qui j'ai bien aimé.

Rosalie, 15 ans, ne s'aime vraiment pas, elle se trouve laide, moche et tous les défauts de la terre, elle dit les avoir.

Mais on se rend vite compte, que Rosalie est en manque d'amour, sa mère, dépressive et en peine d'amour, son père qui a quitté la famille pour une femme beaucoup plus jeune que lui, et dans les paroles de Rosalie, on peut facilement comprendre que cette jeune fille manque son père.

Les années passent et Rosalie, qui a changé son nom pour Oriane, n'a pas changé vraiment, à 25 ans, elle ne s'aime toujours pas. Côté amour, disons que pour l'instant sa relation cachée avec le maire du village, qui est un homme marié, lui suffit.

Elle fera une rencontre qui changera peut-être sa vie, une invitation dans le monde de la mode, mais Rosalie-Oriane, ne sait pas trop, doit-elle saisir cette chance, sortir de ce patelin, elle la fille laide devenue une femme laide ?

Un petit roman qui se lit rapidement, des questions Rosalie s'en pose et nous aussi. L'auteure nous montre Rosalie comme elle se voit, mais je ne crois pas que se soit la réalité.

Elle nous démontre également que quand une porte s'ouvre devant nous, qui pourrait changer notre vie en mieux, il faut foncer, il faut y aller !
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La vieille qui aimait les livres

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Un tout petit roman qui se lit en un claquement de doigts, et dont j'ai savouré chacune de ses 100 pages.

Gaby est une vielle personne qui vit dans une résidence pour personnes âgées. Jules, un copain de ses jeunes années, y est aussi installé.

Dans cette résidence, et bien, les chambres des dames d'un côté et les hommes de l'autre. Mais voilà, Gaby est amoureuse de Jules, et les galipettes qu'elle fait pour aller rejoindre son homme dans sa chambre, sont à se tordre de rire.

Jusqu'au jour, où à la chambre de Jules, elle surprend celui-ci avec Anita, une autre résidente, elle est fâchée et dit des mots qu'elle ne devraient pas.

Jules et Gaby finissent par se réconcilier, et vont élaborer tous les deux, un projet qu'ils ont à cœur, et bien sûr ils feront tout pour le réaliser.

Bien sûr avec le titre, vous avez deviné que Gaby et Jules sont amoureux des livres, d'ailleurs, ils nous mentionnent quelques titres tout au long du roman.

Que vous dire, un superbe petit roman, les personnages, entre autres Gaby, sont très attachants, et l'histoire est vraiment très bien. Des touches d'humour, une belle petite histoire d'amour, parce que oui, Gaby nous démontre que l'amour n'a pas d'âge et que rien ne viendra entacher son amour pour Jules. Bien écrit, des beaux sentiments, des personnages que j'ai adoré... Que demander de plus pour passer un excellent, petit moment de lecture!
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Alliance

“Alliance”… Très beau titre qui exprime parfaitement ce qui se joue entre Sonia et Hugo, les deux personnages principaux de cette histoire d’amour grinçante.



Survivre à son enfance catastrophique ne veut pas dire s’en débarrasser, bien au contraire, Sonia le sait.

Cela veut dire puiser dans les vérités qu’elle recèle, et les raconter (à Hugo) pour pouvoir sortir de la culpabilité, de la victimisation, du désir de vengeance. Il s’agit d’une bataille qui exige le soutien, la compréhension et la solidarité : traiter les déchets radioactifs de son histoire, de leurs histoires (Hugo a aussi sa part de tragédie à digérer), pour devenir un couple sain, capable de transmettre la vie sans risque de la contaminer avec des fonds de poubelles “oubliés”.



C’est un roman tellement vivant qu'il semble se construire sous nos yeux – et ça, de mon point de vue, c’est un des grands bonheurs qu’offre ce livre –, en s’appuyant sur le désir d’écrire nourrit par les blessures d’enfance, de celles qui n’en finissent pas de répandre leur purulence de génération en génération.



L’agressivité créatrice que déploie Sonia pour survivre à son enfance est à la hauteur des résolutions assassines de sa mère. En effet, la Marilyn, sa mère borderline, a tout de suite compris que Sonia était douée de nombreuses facultés et sûrement capable d’échapper un jour à la crasse morale, psychologique et physique de sa famille, et de cette évasion possible, elle n'en veut pas, plutôt tuer la traitresse. Il ne s’agit pas d’une figure de style. La menace de mort est bien réelle. Pour cause de destin déloyal.



C’est une chose singulière et émouvante que cette plongée dans la clinique des souffrances de Sonia, l’exploration des tenants et aboutissants de ses drames, mais aussi de ses espoirs, de ses désirs de bonheur.

La puissance phénoménale de son imagination, de sa créativité, nous emporte dans une traversée tumultueuse de son passé. On parcourt tous les degrés de l’émotion par la voie de l’introspection à deux – un autre terme serait mieux adapté, la voie de intelligence de soi peut-être, ou de la lucidité, de la sincérité, tout cela combiné en fait, tout simplement – à travers un dialogue à la fois secret et lumineux entre deux sensibilités profondément à l’écoute l’une de l’autre, celles de deux rescapés qui se reconnaissent et s’épaulent mutuellement.



L’énergie gronde et éclate dans chacune des phrases de ce texte, tendu comme un filet à mailles fines pour saisir les moindres particules de vérités. C’est une espèce d’attrape-rêves, qui recueille aussi bien les cauchemars que les moments heureux, dispositif inventé très précocement par Sonia avec ses cahiers clandestins d’écriture, puis ses notes sauvages sur feuilles volantes.

Depuis sa rencontre avec Hugo, tout prend forme et cohérence peu à peu, la nécessité du récit à deux pour fabriquer du bonheur, éclaire, organise et harmonise leurs souvenirs. Et les plis de l'histoire sont profonds, complexes et multiples. L'écriture de Marie Berchoud est inventive et efficace, elle explore les moindres plicatures et villosités, sinuosités et méandres psychiques et organiques.

C’est vrai, cinglant, beau, glauque et bouleversant, drôle et poétique, sagace et lumineux, ironique et lyrique.



J’adore le style fou et dansant de Marie Berchoud :



« Alors ils se taisent ensemble et ça dure, le temps s’effiloche, en eux du secret s’ouvre comme nénuphars sur un étang rêveur. »



« Elle est embrouillée, parfois vertigineuse, la voie vers soi et son passé. Les nuits où je suis seule, une alerte interne me réveille vers deux heures, au milieu ou à la fin d’un rêve, alors remonte en moi la houle du souvenir, je ressens, je suis elle-moi, je me lève et je raconte. »



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Alliance

Les histoires d'amour ne se ressemblent pas toutes ! Celle-ci m'a enchantée. Pourquoi?

Parce qu'elle montre que l'amour, le vrai, se construit sur la durée et qu'il répare ceux qui s'aiment. Hugo et Sonia portent leur enfance comme un tatou imprimé à l'intérieur d'eux-mêmes. Pour survivre à la douleur, ils ont enfermé leur souffrance d'enfant, mais devenus adultes, ils se livrent l'un à l'autre à dires, corps et cœurs éperdus.

À la fois une belle histoire sentimentale et la preuve que l'amour soigne, répare, Alliance est un livre à ne pas laisser passer.
Lien : https://petitspolarsentreami..
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La part sauvage des passantes

Voilà un roman qui nous touche nous lecteurs et lectrices, parce qu'il répond à la question que nous nous posons tous et toutes depuis la nuit des temps : Qui suis-je ?

La vie de Lola est marquée au fer rouge d'un secret autour de sa prime enfance,

Au fil des pages, nous suivons sa découverte d'elle-même et la construction de sa liberté.

L'histoire de Lola est aussi celle des femmes de son époque. Elle est le témoignage des changements majeurs de la place des femmes dan nos sociétés modernes.
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Le bateau des enfants: Viet-Nam 1993 - récit ..

On est vite embarqué dans cette histoire racontée de voix vive, au rythme naturel d’une construction qui semble improvisée, guidée et illustrée par des souvenirs, des images qui forment le décor vrai d’un récit authentique (documenté avec photos à l’appui) – et qui sonne pourtant délicieusement comme un conte.



Nous sommes transportés à Saigon, une vingtaine d’années après la fin du conflit qui a opposé le nord et le sud Viet-Nam. La conteuse (douée d’un art qui semble lui avoir été greffé au corps et au cœur depuis toujours) aime sauter d’une tête à l’autre des personnages, entrecroisant leurs points de vues, les effets de leurs imaginations, l’expression de leurs désirs, de leurs folies ou de leurs rêves.

Bien sûr il y a un point de vue fédérateur, sinon on s’y perdrait, c’est celui de Thom, enfant d’un Américain repartit aux States après la guerre, après avoir aimé une fille du pays. Elle s’appelle Maï, la mère de Thom, et elle ne s’occupe pas vraiment de lui.

Thom rêve de retrouver son père, il s’imagine qu’il est revenu à Saigon, qu’il est logé dans un grand hôtel, au Rex, et qu’il va enfin le rencontrer.



Il y a autour de Thom de nombreux alliés pour tenter de réaliser son rêve de père : Yen, son grand camarade débrouillard qui sillonne la ville en sa compagnie, Kim la charmante, qui tient le kiosque des journaux au Rex, Doc-la-guerre, un vieux au poitrail chargé de décorations militaires, un peu dérangé par les horreurs vécues, mais qui s’est donné pour mission de traquer tous les touristes abuseurs d’enfants, et qui exerce une autorité morale sur Thom.

Et puis surtout il y a grand-père Lê et sa fille, la bonzesse Komaï:



« Grand-père Lê a une barbe blanche et presque plus de dents. Il est savant, lit des livres et raconte beaucoup de choses. On dit qu’il est venu de Chine, il y a longtemps, avant la guerre, Thom n’était pas né. Comme il est toujours dehors, il voit tout, rien ne lui échappe. On se demande quand il dort. Grand-père Lê vit avec sa fille, Komaï, elle aussi est savante, elle fait la classe aux enfants. Parfois, elle attrape Thom mais refuse de le forcer – oui. Quand Komaï l’attrape Thom la suit dans la pièce en face les cuisines du Body Tree, il s’assoit sur ses talons et écoute et répète, il est sage. Il écrit parfois, il a appris petit à petit. »



Voyez comme on avance, au tempo de cette langue simple et directe, allant doucement et irrésistiblement au cœur du sujet du livre : la vocation d’aider les enfants de Saigon à se sortir de l’abandon où certains se trouvent, en perte de tout, de parents, d’éducation, de soutien :

« … livrés à eux-mêmes ils passent leurs journées, leurs nuits même, dans les rues. Ils sont plus ou moins pauvres, selon que le père ou la mère a ou non un petit travail. Certains parents sont malades, ou boivent de l’alcool toute la journée, ne travaillent pas, et obligent les enfants à leur rapporter de l’argent. Alors, les enfants mendient, volent, ou trouvent à exercer de petits métiers, ou se vendre. »



Komaï, qui incarne cette vocation, anime le Body Tree qu’elle a fondé, un restau-association qui héberge et nourrit les personnes sans ressources. Mais ce n’est pas tout : elle participe aussi à un grand projet visant à accueillir, éduquer et former les enfants, afin de leur fournir, par l’éveil aux savoirs tous horizons, les outils pour construire leur avenir :



« … il n’y a pas que le tourisme, il peut décroître ou s’arrêter, c’est pourquoi il faut apprendre à produire et vendre en divers domaines, restauration, artisanat d’art, hôtellerie… mais aussi éducation et enseignement ; car une fois éduqué et détenteur de savoirs, chacun a la mission de les partager, ainsi le niveau de la population s’élèvera… Cela s’appelle le développement. »



« Le bateau des enfants » est un récit extraordinairement vivant, sans aucun doute parce que la plupart du temps on vit les événements dans la peau de Thom et à travers son âme imaginative, à travers celles de ses amis aussi, beaucoup plus réalistes que lui – ça fait contraste –, et que l’auteur, par la force d’une écriture dénuée d’effets et pourtant incroyablement picturale, nous plonge dans l’atmosphère des quartiers, des rues, des marchés:

« Dans la brume légère du matin tropical, des jonques de toutes tailles se balancent sur leur ancre, tandis que des hommes les chargent ou les déchargent de marchandises diverses. Thom les regarde courir sur les planches minces reliant les embarcations à la rive. Comme ils sont habiles et forts, et vaillants ! Leurs silhouettes courent sur la rive comme les lettres d’un alphabet inconnu, la langue de l’action et de l’invention, la langue des libertés. Et pourtant, ils savent tous où ils vont et ce qu’ils ont à faire. Et ce qu’ils sont. »
Lien : https://www.amazon.fr/s?k=le..
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