Il suffit d’avoir la foi, dit-elle enfin d’un ton ferme, plein de sérénité. Pour nous, sur cette terre, oui, c’est un grand malheur de perdre ceux que l’on aime. Mais les Évangiles nous disent : « Tu ne sais ni le jour ni l’heure ! » Si Léa et Erwan ont été rappelés par Dieu, s’ils sont heureux dans la vie éternelle, nous devons penser à eux sans trop souffrir. Ils sont jeunes et beaux à jamais, au paradis et dans nos cœurs. Je prie pour eux, mais je ne pleure pas, car les larmes empêchent les âmes de s’envoler.