AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.77/5 (sur 195 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Savigny-sur-Orge , 1963
Biographie :

Marie Bertherat, née en 1963 à Savigny-sur-Orge, est un auteur français qui écrit principalement pour la littérature jeunesse.

Diplômée de Sciences Po-Paris, Marie Bertherat a débuté une carrière de journaliste (rédactrice en chef adjointe de Médias Magazine), puis de pigiste (Okapi, Télérama Junior, Science & Vie Junior, Décisions Environnement, Grand Air, Terre Sauvage...), avant de se consacrer entièrement à son travail d’écrivain.

Aujourd’hui, elle écrit des documentaires, des albums et surtout des contes modernes et des romans avec une prédilection pour les héroïnes au caractère bien trempé et les intrigues à suspens. Ses romans mettent souvent en scène des personnages Russes émigrés en France, pris dans les turbulences de la Révolution russe ou de la Guerre froide. Passionnée de littérature policière, elle crée en 2003 la série des Enquêtes du Samovar (éditions Mango, collection Chambre Noire) et son trio de détectives, Lou Kerval, Stanislas O’Connor et Constantin Pitakof.

Marie Bertherat est membre de la Charte des Auteurs Jeunesse. Elle a reçu de nombreux prix et récompenses, notamment pour son roman, La Fille au pinceau d'or (Bayard).
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Marie Bertherat   (48)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Rendez vous à la Datcha, de Marie Bertherat En librairie le 4 novembre 2009 aux éditions l'Archipel, collection ArchiFILLES.


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
La princesse N ferma à moitié les yeux et imagina son pupitre d'écolière se transformant en bureau volant. Il lui suffirait d'appuyer sur une manette secrète et elle décollerait direction ailleurs : une île déserte sur l'océan bleu, un village de pygmées dans la forêt vierge, le sommet enneigé de l'Himalaya... Ce serait tellement bien d'être loin, très loin, du menton barbu de Mlle Triboulet et des neuf cent neuf règles de l'horrible grand code.
Commenter  J’apprécie          10
C’est beaucoup plus tard que j’ai appris qu’elle était muette. Sa seule manière de s’exprimer, c’était le silence. Sauf en ce qui concernait les animaux.
Au début, je ne comprenais pas bien. Je l’observais par la fenêtre de ma chambre en me demandant : « À quoi joue-t-elle ? » Le lapin et elle se regardaient dans les yeux. Il fronçait le nez, elle fredonnait. « Mmmm mm mmm ». Il re-fronçait, elle re-fredonnait, et ainsi de suite. Au bout d’un moment, j’ai été obligé de me rendre à l’évidence : ils discutaient. ça paraissait fou, au premier abord : les humains et les bêtes n’ont pas le même langage. Ils ne peuvent pas communiquer, ou alors à peine. Moi, j’ai un chat, Tim, que j’adore. On se comprend juste ce qu’il faut. Il reconnaît son nom quand je l’appelle, ronronne si je le cajole et crache si je le taquine. Mais de là à se raconter notre vie !
Parfois, la fille fronçait les sourcils. Ou se mettait à rire. Ou faisait la moue. Les moustaches du lapin frémissaient, il clignait des paupières, remuait ses longues oreilles. Exactement comme dans une vraie conversation. De quoi pouvaient-ils bien parler ? De ce qui intéresse les filles ou de ce qui intéresse les lapins ? De « fringues », de maquillage, de parfums, ou de carottes ? Mystère.
Je crois que c’est ce mystère qui m’a séduit. En tout cas, une chose est certaine : c’est cette fois-là, en les voyant bavarder, que je suis tombé amoureux.
Commenter  J’apprécie          40
Je suis debout dans ma chambre. J'écrase mon pied gauche avec mon pied droit. J'appuie de toutes mes forces, ça fait un mal de chien. Mon pied gauche devient tout blanc. J'insiste. je ne sens plus rien. Mon pied est anesthésié. J'attends qu'il meure, asphyxié. Il résiste. Je tente l'inverse. Pied droit sous le gauche. Il s'en fiche. C'est moi qui souffre. J'arrête.
Commenter  J’apprécie          40
"La photographie arrête le temps, la photographie retient la vie, la photographie est magique, la photographie est dangereuse. Aimez et méfiez vous de la photographie."
Commenter  J’apprécie          40
Lorsqu'elle commença à peindre, don José la guida et la conseilla. Maria l'écoutait avec attention; cependant le maître se rendit rapidement compte qu'elle avait ses propres idées, et ne suivait pas toujours ses indications. La plupart du temps, il la laissait faire, car ce qui sortait de sous son pinceau était éblouissant. L'élève était en train de surpasser le maître, et il l'acceptait avec bonheur.
Commenter  J’apprécie          20
Evidemment, il y avait plus de deux mille passagers lambda sur la Princesse Georgia, mais la plupart d'entre eux n'avaient aucun lien avec Sugar et David. Il serait donc difficile au criminel d'avoir accès à leurs bagages pour y glisser les rubis, et de les ouvrir ensuite pour les reprendre. Seuls deux passages (...) pouvaient rendre ce service au voleur : XXXXXXXXXXXX .
Commenter  J’apprécie          20
Je suis debout dans ma chambre. J'écrase mon pied gauche avec mon pied droit. J'appuie de toutes mes forces, ça fait un mal de chien. Mon pied gauche devient tout blanc. J'insiste. je ne sens plus rien. Mon pied est anesthésié. J'attends qu'il meure, asphyxié. Il résiste. Je tente l'inverse. Pied droit sous le gauche. Il s'en fiche. C'est moi qui souffre. J'arrête.
Commenter  J’apprécie          20
Le son plus lointain d'une autre corne de brume se fit entendre. l'Intrépide rentrait au bercail après une croisière de quinze jours le loing des côtes d'Espagne. A son bord, Véra et Jacques Kerval, heureux de retrouver les leurs et cette bonne petite ville de Port d'Amar où, comme chacun sait, il ne se passe jamais rien.
Commenter  J’apprécie          20
Alors j'irai les voir, annonça Mme Rose qui, depuis qu'elle vivait à la Maison Jaune s'était prise de passion pour ces bouilloires renflées et ne jurait que par elles pour préparer le thé. Leur forme ronde lui rappelait le chapiteau du cirque Bruss dont elle avait été, des années durant, la trapéziste-vedette...
Commenter  J’apprécie          20
Pour rien au monde, il n’oserait dire à Meret que c’est peut-être, un tout petit peu, de sa faute à elle. Que la vaisselle poilue n’est pas très pratique et même un peu bizarre, un poil curieux, voire un brin poilant. Mais il admire trop Meret pour lui faire la moindre remontrance.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Marie Bertherat (284)Voir plus

¤¤

{* *}